Le tunnel de l'étrange
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Dim 9 Déc - 11:46
Friedrich n’avait pas peur.
Il allait s’évader grâce au trou et botter l’arrière-train de l’abomination auditive !
Là il tombait mais il ne craignait rien : il avait des ailes !
Enfin, il ne craignait rien c’est vite dit… Disons que lui le pensait mais… Ces ailes étaient-elles vraiment valides ? Le soldat désespéré ne s’en souciait guerre. Tout ce qui lui importait était de sortir d’ici.
Arrivé à ce qui lui semblait la fin de la descente (instinct de soldat puisqu’on y voyait rien) il déploya ses ailes crâniennes.
Et ce qui devait arriver arriva… Il fit des loopings, des chutes en piqué… Bref : il ne contrôlait rien.
« Même les ailes sont de la camelote ! Si jamais je te croise entité de mes deux, je te ferai rembourser tout ça !!! »
Il finit par atterrir (en douceur) sur un sol boueux…
Enfin c’était un sol de trou quoi… De la terre plus de l’eau de pluie…
Il s’avança dans ce qui semblait être un tunnel.
Ce qui l’énervait vraiment, c’était sa structure.
Totalement tordue, avec des trous partout, des bosses, des marres, des sols glissants, d’autres boueux… Non mais l’entité avait décidé de lui pourrir la vie ou quoi ???
En tout cas cela ne marchait pas ! Car ce corps était plus endurant que le premier et Friedrich était habitué aux terrains accidentés. Il était soldat allemand après tout. Pour l’honneur de la patrie, il explorerait ce machin bizarre !
Puis il entendit une voix qui semblait demander de la compagnie.
Quelqu’un de coincé dans le tunnel ? Vite, il devait le secourir ! Encore un crime à ajouter au crédit de la voix !
« Oui, je suis là ! Surtout ne bougez pas je viens vous secourir ! »
Il se mit à courir dans le dédale, suivant l’écho de la voix. Car en fait il ne voyait rien… Juste des ombres. Seul le fait de tomber dans la boue, les trous et les marres lui avaient permis de déduire qu’il y en avait.
Il arriva vers la voix (enfin l’humain à la voix).
Tout d’un coup les murs s’illuminèrent, car ils étaient en fait incrustés de pierres brillantes, comme chez les Nours.
La voix était en fait un jeune homme aux cheveux roses et aux yeux jaunes.
Bon, il allait commencer par se présenter et éviter de passer pour un fou.
« Bonjour, je m’appelle Friedrich. Et vous ? »
Il allait s’évader grâce au trou et botter l’arrière-train de l’abomination auditive !
Là il tombait mais il ne craignait rien : il avait des ailes !
Enfin, il ne craignait rien c’est vite dit… Disons que lui le pensait mais… Ces ailes étaient-elles vraiment valides ? Le soldat désespéré ne s’en souciait guerre. Tout ce qui lui importait était de sortir d’ici.
Arrivé à ce qui lui semblait la fin de la descente (instinct de soldat puisqu’on y voyait rien) il déploya ses ailes crâniennes.
Et ce qui devait arriver arriva… Il fit des loopings, des chutes en piqué… Bref : il ne contrôlait rien.
« Même les ailes sont de la camelote ! Si jamais je te croise entité de mes deux, je te ferai rembourser tout ça !!! »
Il finit par atterrir (en douceur) sur un sol boueux…
Enfin c’était un sol de trou quoi… De la terre plus de l’eau de pluie…
Il s’avança dans ce qui semblait être un tunnel.
Ce qui l’énervait vraiment, c’était sa structure.
Totalement tordue, avec des trous partout, des bosses, des marres, des sols glissants, d’autres boueux… Non mais l’entité avait décidé de lui pourrir la vie ou quoi ???
En tout cas cela ne marchait pas ! Car ce corps était plus endurant que le premier et Friedrich était habitué aux terrains accidentés. Il était soldat allemand après tout. Pour l’honneur de la patrie, il explorerait ce machin bizarre !
Puis il entendit une voix qui semblait demander de la compagnie.
Quelqu’un de coincé dans le tunnel ? Vite, il devait le secourir ! Encore un crime à ajouter au crédit de la voix !
« Oui, je suis là ! Surtout ne bougez pas je viens vous secourir ! »
Il se mit à courir dans le dédale, suivant l’écho de la voix. Car en fait il ne voyait rien… Juste des ombres. Seul le fait de tomber dans la boue, les trous et les marres lui avaient permis de déduire qu’il y en avait.
Il arriva vers la voix (enfin l’humain à la voix).
Tout d’un coup les murs s’illuminèrent, car ils étaient en fait incrustés de pierres brillantes, comme chez les Nours.
La voix était en fait un jeune homme aux cheveux roses et aux yeux jaunes.
Bon, il allait commencer par se présenter et éviter de passer pour un fou.
« Bonjour, je m’appelle Friedrich. Et vous ? »
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Dim 9 Déc - 12:57
SamSock soupira pour la enième fois.
Il venait encore de salir son pantalon dans une espèce de nid-de-poule remplit de boue qui l'attendait parmi toutes les irrégularités vicieuses de ce tunnel au décor anarchique. Décidément, c'était sa journée, avec le monstre, la voix et la tornade. Il secoua comme il put sa jambe tâchée et continua sa marche en ronchonnant. Heureusement que ses yeux lui permettaient de distinguer correctement les alentours malgré l'obscurité, sinon, il aurait rempli son quota de plaies et de bosses pour le reste de son existence. Pestant contre sa situation mais surtout contre la solitude, il demandait parfois au hasard si personne ne l'entendait à travers les tréfonds étranges de ce tunnel qui semblait ne jamais en finir.
Au bout de longues minutes de marche, il finit par avoir un echo à ses paroles, de la part d'une petite voix qui affirmait lui venir en aide. Quelque-peu satisfait de pouvoir avoir de la compagnie, il esquissa une ombre de sourire et avança d'un pas plus affirmé, quoique souvent interrompu par les irrégularités omniprésentes sur le sol. Mais alors qu'il se disait que ses problèmes étaient enfin réglés, il fut prit d'une atroce douleur. Des pierres, encastrées à même la paroi du tunnel, venaient de se mettre à fortement briller, et ce, sans prévenir, piquant au vif la rétine devenue extrêmement sensible du jeune homme. Il se frotta les yeux en maudissant le monde entier pendant quelques secondes, puis, quand il acheva de s'habituer à la luminosité excessive des lieux, il se reprit. Il soupira. Ce n'était pas si terrible, finalement, l'éclaircissement à outrance des minéraux avait finit par laisser place à une douce clarté qui apaisa Samuel.
Mais une autre surprise l'attendait déjà, et quelle surprise ! Il n'aurait jamais cru que ce genre de chose puisse lui arriver, bien que ses émotions avaient sensiblement perdu leurs places dans son esprit torturé par l'incompréhension. Il arqua un sourcil en considérant la gamine qui lui faisait face. C'était une mauvaise blague ? Il ne put que rester coi devant l'assurance qui semblait émaner de la petite. Elle restait néanmoins sensiblement plus petite que lui, ce qui augmenta encore son incrédulité face à l'idée de sortir d'ici. Mais l'enfant, comme si de rien n'était, lui donna son nom et lui demanda poliement le sien, qui mit un moment avant de sortir de sa bouche.
-On m'appelle SamSock... Mais qu'est-ce-que tu fiches ici ?
Il venait encore de salir son pantalon dans une espèce de nid-de-poule remplit de boue qui l'attendait parmi toutes les irrégularités vicieuses de ce tunnel au décor anarchique. Décidément, c'était sa journée, avec le monstre, la voix et la tornade. Il secoua comme il put sa jambe tâchée et continua sa marche en ronchonnant. Heureusement que ses yeux lui permettaient de distinguer correctement les alentours malgré l'obscurité, sinon, il aurait rempli son quota de plaies et de bosses pour le reste de son existence. Pestant contre sa situation mais surtout contre la solitude, il demandait parfois au hasard si personne ne l'entendait à travers les tréfonds étranges de ce tunnel qui semblait ne jamais en finir.
Au bout de longues minutes de marche, il finit par avoir un echo à ses paroles, de la part d'une petite voix qui affirmait lui venir en aide. Quelque-peu satisfait de pouvoir avoir de la compagnie, il esquissa une ombre de sourire et avança d'un pas plus affirmé, quoique souvent interrompu par les irrégularités omniprésentes sur le sol. Mais alors qu'il se disait que ses problèmes étaient enfin réglés, il fut prit d'une atroce douleur. Des pierres, encastrées à même la paroi du tunnel, venaient de se mettre à fortement briller, et ce, sans prévenir, piquant au vif la rétine devenue extrêmement sensible du jeune homme. Il se frotta les yeux en maudissant le monde entier pendant quelques secondes, puis, quand il acheva de s'habituer à la luminosité excessive des lieux, il se reprit. Il soupira. Ce n'était pas si terrible, finalement, l'éclaircissement à outrance des minéraux avait finit par laisser place à une douce clarté qui apaisa Samuel.
Mais une autre surprise l'attendait déjà, et quelle surprise ! Il n'aurait jamais cru que ce genre de chose puisse lui arriver, bien que ses émotions avaient sensiblement perdu leurs places dans son esprit torturé par l'incompréhension. Il arqua un sourcil en considérant la gamine qui lui faisait face. C'était une mauvaise blague ? Il ne put que rester coi devant l'assurance qui semblait émaner de la petite. Elle restait néanmoins sensiblement plus petite que lui, ce qui augmenta encore son incrédulité face à l'idée de sortir d'ici. Mais l'enfant, comme si de rien n'était, lui donna son nom et lui demanda poliement le sien, qui mit un moment avant de sortir de sa bouche.
-On m'appelle SamSock... Mais qu'est-ce-que tu fiches ici ?
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Dim 9 Déc - 13:28
L’inconnu semblait être quelque peu déconcerté de voir notre héros de la guerre ici… Il fallait dire qu’une fillette dans ce trou… Mais bon, il n’allait pas lui dire la vérité comme à Mo. Les hommes sont moins ouverts d’esprit que les petites filles.
« On m'appelle SamSock... Mais qu'est-ce-que tu fiches ici ? »
Bonne question… Très bonne question. En fait, le contact avec un autre humain avait fait oublier à Fried sa soif de vengeance. Et par la même occasion sa raison d’être venu ici…
« Eh bien… Je suis tombé ici par inadvertance… Quand on a étés attaqués j’ai trébuché et voilà. »
Mieux valait mentir que de passer une nouvelle fois pour un fou.
« Dites monsieur, vous voulez que je vous aide à sortir d’ici ? Mon papa est soldat, il m’a montré deux-trois trucs. »
« On m'appelle SamSock... Mais qu'est-ce-que tu fiches ici ? »
Bonne question… Très bonne question. En fait, le contact avec un autre humain avait fait oublier à Fried sa soif de vengeance. Et par la même occasion sa raison d’être venu ici…
« Eh bien… Je suis tombé ici par inadvertance… Quand on a étés attaqués j’ai trébuché et voilà. »
Mieux valait mentir que de passer une nouvelle fois pour un fou.
« Dites monsieur, vous voulez que je vous aide à sortir d’ici ? Mon papa est soldat, il m’a montré deux-trois trucs. »
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Dim 9 Déc - 13:59
SamSock n'osait pas bouger. Il trouvait la situation beaucoup trop insolite à son goût. Certes, tout pouvait arriver dans l'Esquisse, mais il ne pouvait s'empêcher de rester surprit. Il dévisageait toujours la gamine. Celle-ci, avec un calme et une innocence qui le clouèrent, répondit à sa question et résuma ses aventures, avant de lui proposer de l'aider. Bien que haute comme trois pommes, elle semblait sûre d'elle. Et après tout, Samuel n'avait plus rien à perdre. C'était ça ou repartir pour une expédition hasardeuse et solitaire. Il accepta d'une réponse brève et suivit la petite enfant, toujours plongé dans ses pensées. Le mot "soldat" avait provoqué comme un déclic dans son cerveau. Pour lui, c'était comme si l'on avait dressé une passerelle vers le monde réel. Une partie de sa mémoire lui revint alors à l'esprit. Alexandra ! Sa famille ! Ils l'attendaient sans doute, de l'autre côté ! Sa marche s'accéléra. C'était vrai.
Il fallait sortir d'ici !
Il fallait sortir d'ici !
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Dim 9 Déc - 14:46
SamSock semblait s’être réveillé d’un coup ! Comme animé d’une énergie destructrice.
Ce qui réveilla aussi l’envie de retrouver son corps de Friedrich. Il allait le retrouver et se venger de tous les mauvais traitements qu’il avait subis !
Ils allaient voir ce qu’était un vrai soldat allemand en colère.
Ses pas doublèrent et il se mit à courir avec son compagnon. L’énergie de notre ami semblait compenser le manque de vigueur de ce corps chétif.
Il tenta de s’entraîner à voler mais n’y parvint qu’après de nombreuses gamelles dans la boue… Et il ne pouvait pas tenir très longtemps.
C’était agréable finalement de voler quand on maîtrisait un chouia les ailes…
Mais il ne se laissait pas pervertir ! Hors de question ! Seul son corps pouvait le satisfaire.
Plus ils avançaient et plus e tunnel était illuminé… Et coloré.
Il y avait toutes sortes de pierres de lumière, des grosses, des petites, des rouges, roses, vertes et j’en passe. C’était un ravissement pour les yeux. Même lui devait le reconnaître.
Et il était si bon d’être en compagnie d’un autre homme ! Ça lui manquait tellement ! Une grosse rupture pour lui qui était habitué aux dortoirs en commun dans les baraquements de l’armée…
Mais celui-là était moins bavard. Tant pis, on ne pouvait pas tout avoir ! Et puis on est plus bavard entre hommes qu’avec une gamine…
Le soldat fut sorti de sa torpeur par l’arrivée à un lac souterrain.
Cristallin, pur, il s’en dégageait une sérénité étrange…
Il y avait un homme… Enfin plutôt squelettique l’homme… Vêtu de noir… Il attendait sur la berge devant une barque.
« Bonjour monsieur, nous souhaiterions traverser s’il-vous-plaît. »
Une impression étrange se dégageait de lui… Comme si il les attendait. Il planta un doigt squelettique dans leur direction.
« Moi Charon je vous ferai traverser uniquement si vous en payez le prix… Avez-vous de l’or ? »
De l’or ? Ça tombait bien il en avait trouvé un peu dans le tunnel et s’était servi.
« Cela vous suffira-t-il ? »
« Bien-sûr jeune homme. Vous pouvez passer tous les deux. »
Ils embarquèrent donc vers l’inconnu.
Ce qui réveilla aussi l’envie de retrouver son corps de Friedrich. Il allait le retrouver et se venger de tous les mauvais traitements qu’il avait subis !
Ils allaient voir ce qu’était un vrai soldat allemand en colère.
Ses pas doublèrent et il se mit à courir avec son compagnon. L’énergie de notre ami semblait compenser le manque de vigueur de ce corps chétif.
Il tenta de s’entraîner à voler mais n’y parvint qu’après de nombreuses gamelles dans la boue… Et il ne pouvait pas tenir très longtemps.
C’était agréable finalement de voler quand on maîtrisait un chouia les ailes…
Mais il ne se laissait pas pervertir ! Hors de question ! Seul son corps pouvait le satisfaire.
Plus ils avançaient et plus e tunnel était illuminé… Et coloré.
Il y avait toutes sortes de pierres de lumière, des grosses, des petites, des rouges, roses, vertes et j’en passe. C’était un ravissement pour les yeux. Même lui devait le reconnaître.
Et il était si bon d’être en compagnie d’un autre homme ! Ça lui manquait tellement ! Une grosse rupture pour lui qui était habitué aux dortoirs en commun dans les baraquements de l’armée…
Mais celui-là était moins bavard. Tant pis, on ne pouvait pas tout avoir ! Et puis on est plus bavard entre hommes qu’avec une gamine…
Le soldat fut sorti de sa torpeur par l’arrivée à un lac souterrain.
Cristallin, pur, il s’en dégageait une sérénité étrange…
Il y avait un homme… Enfin plutôt squelettique l’homme… Vêtu de noir… Il attendait sur la berge devant une barque.
« Bonjour monsieur, nous souhaiterions traverser s’il-vous-plaît. »
Une impression étrange se dégageait de lui… Comme si il les attendait. Il planta un doigt squelettique dans leur direction.
« Moi Charon je vous ferai traverser uniquement si vous en payez le prix… Avez-vous de l’or ? »
De l’or ? Ça tombait bien il en avait trouvé un peu dans le tunnel et s’était servi.
« Cela vous suffira-t-il ? »
« Bien-sûr jeune homme. Vous pouvez passer tous les deux. »
Ils embarquèrent donc vers l’inconnu.
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Dim 9 Déc - 14:54
Vous aimez la mythologie ?
L'Esquisse aussi, elle adore ça. Mais elle aime sa mythologie à elle.
Soudain, tandis que Charon vous transportait tranquillement, vous entendez un bruit. Quelqu'un arrive en courant. Une boule disco effleure la joue de Samsock, et vient se placer à côté de lui, dans la barque. Un Zinédine Zidane hippie se présente à vous, pieds sur l'eau, avec un air de défi.
« Charon, toi et tes passagers, je vous défie ! Si vous arrivez à marquer contre moi, je vous laisserai sortir. Sinon... »
Il laisse sa phrase en suspens, et tire "magiquement" une cage de but de nulle part, avant de s'y placer. Position défensive.
« Je vous laisse commencer ! »
La balle - disco - et dans votre camp. Réussirez-vous ?
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 9 Déc - 15:40
Samuel considéra d'un air d'autoroute le personnage étrange qui leur faisait face, à Friedrich et lui.
-Qu'est-ce-que c'est que ce bordel ?
Forcément, c'était trop beau pour être vrai. Tout ne pouvait pas aller convenablement dans l'esquisse. Il fallait toujours que quelque chose d'abracadabrant vienne tout gâcher. Il fallait toujours qu'une saloperie de créature dépourvue de sens vienne mettre son nez dans les affaires de SamSock. Du contentement, il passa à la fureur. Ses poings se serrèrent et ses traits se durcirent. Il en avait assez maintenant ! Il n'avait rien demandé et n'avait jamais rien fait de mal dans toute son existence, il ne méritait pas ça ! Et cette enfant, qui se retrouvait embarquée dans cette histoire, et tous les innocents qui avaient périt suite au chaos de la ville ! Il n'en pouvait plus, il fallait réagir. Reconquérir l'équilibre mental que la folie ne cessait de vouloir ronger. Il allait tenir, pour lui comme pour rendre la monnaie de sa pièce à cette entité perverse. Il adressa un regard à la petite, qui le lui rendit fièrement. Elle aussi n'avait pas l'intention de se laisser abattre. Au moins une bonne nouvelle. Observant ensuite leur ennemi, qui ne cessait de se trémousser devant la cage avec un déhanché que le jeune homme trouva ridicule, Samuel réfléchit à un plan d'attaque. Manier cette grosse boule brillante qui n'était pas absolument pas faite pour le sport risquait d'être difficile à utiliser. Elle pouvait se casser avant d'avoir fait trois mètres...
Il eut alors une idée. Friedrich, il ne l'avait pas remarqué tout de suite, possédait des petites ailes situées sur sa tête, et les nombreuses galipettes qu'elle s'était imposées démontraient quelle possédait une maîtrise de ses ailes, quoiqu'un peu limitée. Mais cela devrait suffire... Il expliqua discrètement son plan à sa nouvelle complice, qui acquiesça avec un sourire décidé.
-Aller, c'est parti !
-Qu'est-ce-que c'est que ce bordel ?
Forcément, c'était trop beau pour être vrai. Tout ne pouvait pas aller convenablement dans l'esquisse. Il fallait toujours que quelque chose d'abracadabrant vienne tout gâcher. Il fallait toujours qu'une saloperie de créature dépourvue de sens vienne mettre son nez dans les affaires de SamSock. Du contentement, il passa à la fureur. Ses poings se serrèrent et ses traits se durcirent. Il en avait assez maintenant ! Il n'avait rien demandé et n'avait jamais rien fait de mal dans toute son existence, il ne méritait pas ça ! Et cette enfant, qui se retrouvait embarquée dans cette histoire, et tous les innocents qui avaient périt suite au chaos de la ville ! Il n'en pouvait plus, il fallait réagir. Reconquérir l'équilibre mental que la folie ne cessait de vouloir ronger. Il allait tenir, pour lui comme pour rendre la monnaie de sa pièce à cette entité perverse. Il adressa un regard à la petite, qui le lui rendit fièrement. Elle aussi n'avait pas l'intention de se laisser abattre. Au moins une bonne nouvelle. Observant ensuite leur ennemi, qui ne cessait de se trémousser devant la cage avec un déhanché que le jeune homme trouva ridicule, Samuel réfléchit à un plan d'attaque. Manier cette grosse boule brillante qui n'était pas absolument pas faite pour le sport risquait d'être difficile à utiliser. Elle pouvait se casser avant d'avoir fait trois mètres...
Il eut alors une idée. Friedrich, il ne l'avait pas remarqué tout de suite, possédait des petites ailes situées sur sa tête, et les nombreuses galipettes qu'elle s'était imposées démontraient quelle possédait une maîtrise de ses ailes, quoiqu'un peu limitée. Mais cela devrait suffire... Il expliqua discrètement son plan à sa nouvelle complice, qui acquiesça avec un sourire décidé.
-Aller, c'est parti !
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Dim 9 Déc - 16:03
Le plan était tout à fait génial.
SamSock lança Fried roulé en boule sur la balle en l’air de toutes ses forces.
Charon qui avait compris donna un fort coup de pied dans la Fried-boule qui lui explosa le dos mais au moins cela marcherait.
Les ailes prirent la suite et le dirigèrent tout droit dans les buts.
« Buuuuut ! Tu l’as dans le babas vieux grigou ! » explosa Charon.
« Pas plus vieux que toi le squelette ! Pfff… C’est bon vous pouvez passer… » lui répondit Zidane.
« On a gagné ! » s’exclama Friedrich en se relevant douloureusement.
Ils purent donc continuer leur route sur le lac.
De nombreuses créatures marines plus bizarres les unes que les autres le peuplaient, mais la présence du passeur semblait les tenir à distance.
Friedrich avait de l’admiration pour cet homme qui tenait son poste vaillamment et gardait la forme malgré les longues années derrière lui.
« Dites-moi Charon qu’y-a-t-il à la sortie du tunnel ? »
Le vieillard mit un moment avant de répondre.
« Le monde des morts… Le royaume des gelées… Là où elles ont un univers bien à elles. »
« Vous êtes donc bien le Charon de la mythologie ? »
« Plus ou moins jeune soldat… Disons que la mythologie n’est pas l’exact reflet de la vérité ais qu’il en contient une part… Par exemple, ce n’est pas parce que vous allez dans le royaume des morts que vous l’êtes… Tiens nous sommes arrivés ! »
« Très bien… Au revoir et merci pour tout Charon ! »
« Oh mais c’est un plaisir du moment que vous avez les poches bien remplies… » clôt celui-ci avec un sourire plein de dents.
Ca y est enfin la sortie de cet endroit infernal !
Place… Au cimetière des gelées !
« On y est SamSock… On y est arrivés ! »
SamSock lança Fried roulé en boule sur la balle en l’air de toutes ses forces.
Charon qui avait compris donna un fort coup de pied dans la Fried-boule qui lui explosa le dos mais au moins cela marcherait.
Les ailes prirent la suite et le dirigèrent tout droit dans les buts.
« Buuuuut ! Tu l’as dans le babas vieux grigou ! » explosa Charon.
« Pas plus vieux que toi le squelette ! Pfff… C’est bon vous pouvez passer… » lui répondit Zidane.
« On a gagné ! » s’exclama Friedrich en se relevant douloureusement.
Ils purent donc continuer leur route sur le lac.
De nombreuses créatures marines plus bizarres les unes que les autres le peuplaient, mais la présence du passeur semblait les tenir à distance.
Friedrich avait de l’admiration pour cet homme qui tenait son poste vaillamment et gardait la forme malgré les longues années derrière lui.
« Dites-moi Charon qu’y-a-t-il à la sortie du tunnel ? »
Le vieillard mit un moment avant de répondre.
« Le monde des morts… Le royaume des gelées… Là où elles ont un univers bien à elles. »
« Vous êtes donc bien le Charon de la mythologie ? »
« Plus ou moins jeune soldat… Disons que la mythologie n’est pas l’exact reflet de la vérité ais qu’il en contient une part… Par exemple, ce n’est pas parce que vous allez dans le royaume des morts que vous l’êtes… Tiens nous sommes arrivés ! »
« Très bien… Au revoir et merci pour tout Charon ! »
« Oh mais c’est un plaisir du moment que vous avez les poches bien remplies… » clôt celui-ci avec un sourire plein de dents.
Ca y est enfin la sortie de cet endroit infernal !
Place… Au cimetière des gelées !
« On y est SamSock… On y est arrivés ! »
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Dim 9 Déc - 17:36
C'était sans se poser de questions que Samuel avançait dans le tunnel en compagnie de Friedrich. Maintenant qu'ils avaient réussit à se débarrasser de leur adversaire et qu'ils avaient traversé le fleuve étrange sans plus de peine, l'hypothèse d'atteindre la sortie brillait dans leur esprit comme l'appel réconfortant du doux foyer. En marchant, il se remémora ce qu'il venait de se passer. La petite fille était très énergique et semblait posséder un caractère d'acier, tellement que le jeune homme se surprit à remarquer qu'il était heureux en sa compagnie, en dépit des épreuves harassantes et du chaos omniprésent, simplement distancé par le trajet qu'ils avaient parcouru. La Folie d'Esquisse était encore là, quelque part, tapie dans l'ombre, attendant patiemment son heure. Mais Samuel fit abstraction de cette menace invisible, maintenant qu'il avait une coéquipière sur qui il était sûr de pouvoir compter, il se sentait invincible.
Le tunnel remontait en pente douce. La montée fut ardue, car l'état désastreux du terrain rendait la marche difficile. Il fallait constamment rester prudent pour en pas avoir à perdre l'équilibre sur un renfoncement et terminer en bas avec douleurs et ecchymoses. Cependant, la patience et l'entraide eurent raison du danger, et le duo se retrouva à l'air libre, sain et sauf. Charon avait parlé du royaume des mort et de gelée, ce qui avait beaucoup intrigué SamSock, qui ne voyait aucun rapport entre les deux termes. Il y avait également une question de mythologie... Il balaya rapidement ses interrogations dans un coin de sa tête. Ils allaient être rapidement fixés, de toutes manières. Son regard détailla le nouveau paysage qui les entourait. Les tombes, disposées de façon anarchique, étaient suspectes. Translucides, elles dodelinaient sur place, les reflets lumineux s'affichant sur leur surface gélatineuses. Samuel les dévisagea presque avec mépris tant leur aspect singulier le décontenançait. Il soupira et finit par se tourner vers Friedrich, qui observait elle aussi ce paysage décalé avec intérêt.
-Bon... Il va falloir traverser cet endroit...
Le tunnel remontait en pente douce. La montée fut ardue, car l'état désastreux du terrain rendait la marche difficile. Il fallait constamment rester prudent pour en pas avoir à perdre l'équilibre sur un renfoncement et terminer en bas avec douleurs et ecchymoses. Cependant, la patience et l'entraide eurent raison du danger, et le duo se retrouva à l'air libre, sain et sauf. Charon avait parlé du royaume des mort et de gelée, ce qui avait beaucoup intrigué SamSock, qui ne voyait aucun rapport entre les deux termes. Il y avait également une question de mythologie... Il balaya rapidement ses interrogations dans un coin de sa tête. Ils allaient être rapidement fixés, de toutes manières. Son regard détailla le nouveau paysage qui les entourait. Les tombes, disposées de façon anarchique, étaient suspectes. Translucides, elles dodelinaient sur place, les reflets lumineux s'affichant sur leur surface gélatineuses. Samuel les dévisagea presque avec mépris tant leur aspect singulier le décontenançait. Il soupira et finit par se tourner vers Friedrich, qui observait elle aussi ce paysage décalé avec intérêt.
-Bon... Il va falloir traverser cet endroit...
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