[Portail fermé] Base militaire ▬ Entrée

Anonymous
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Ven 8 Nov - 17:20
Une main tendue devant toi, qu'allais-tu faire ? Faire comme d'habitude et la poussée grognant de te laisser tranquille ? Mais là, tu n'étais pas toi-même parce que tu avais pris cette résolution de mourir dans cette chute, mais tu es là, bien vivante et non fantômesque pour que ce garçon vienne t'aider. Tu as même souris ! Enfin, à quelque chose près, je ne suis même pas certain que tu l'ais fait à dire vrai.

D'ailleurs, tu n'as même pas tilté sur ses cornes, tu les avais vu, mais tu t'en fichais, tu te disais juste qu'au point où tu en es, bien que tu ne sois pas foncièrement blessée physiquement puisque tu t'en es sortie miraculeusement pas si cassée que cela, cela n'avait que peu d'importance de savoir qui cherche à t'aider ou non. Encore que tu ne sais pas si il cherche vraiment à l'aider ou si c'est par pure habitude qu'il tend la main à une inconnue en "difficulté" au vu de son ton quelque peu morne et ses yeux qui exprimaient très clairement que s'il l'aidait c'est parce qu'elle était là, dans le milieu, à ne pas réagir.

Alors après une seconde d'hésitation, tu pris sa main de ta main droite, puisque je refusais catégoriquement d'être serré par une quelconque autre main, je ne pourrais toléré qu'une main de jeune fille, mais ça, tout le monde s'en moque !

Tu te contenta de le suivre, tant pis s'il cherchait juste à faire de toi son repas ou que sais-je d'autre d'horrible, mais tu le suis, comme une pauvre brebis égarée. Tu arborais de nouveau cette expression vide que tu as depuis cette chute.

Résumé : Cydna attrapa la main de Diablo et le suivi.
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Dim 10 Nov - 18:38
Charlotte avait encore le souffle coupé. Malgré sa musculature imposante, elle n'en pouvait plus d'avoir couru autant. Elle voulait absolument fuir ce qu'elle appelle LA tempête (enfin la plus grosse qu'elle ait jamais vu quoi), par peur de mourir, ou de redevenir la petite fille rose et frêle qu'elle était à l'arrivée sur l'Esquisse. Outre sa fatigue respiratoire, notre transformée était aussi amochée au niveau des mains et des genoux, à force de trébucher pendant sa course. Elle regarda ses mains, qui lui piquaient, et se mit à relever la tête pour voir ce qui bloquait le passage.

Une grande porte métallique, entourée de part et d'autres d'une barrière de barbapapa. Charlotte n'avait jamais apprécié les barbapapas : c'est rose, ça colle, et ça a un nom pourri. C'est donc avec une certaine anxiété qu'elle vérifia si elle pouvait entrer. En effet, le bâtiment semblait « normal », ce qui était rassurant dans un endroit où tout est animé de folie. Elle entendit soudain deux bananes fuschia coincées sur la barbapapa déclarer : « C'est la Base ! Le seul endroit où il y a le plus de tarés, faut déguerpir ! ». Et malgré ses paroles, cette nourriture animée n'arrivait pas à se détacher de l'étrange barrière rose bonbon.

La colosse s'était arrêtée au mot « base ». Elle poussa la porte, et surprise, on aurait dit un bâtiment scientifique au service de l'armée ! Elle avait toujours rêvé de se retrouver dans un lieu comme ça, avec son frère, et d'aller sauver le monde des méchants terroristes. Grâce à son intelligence, son physique et son charme (aucun lecteur ne peut rigoler à la lecture de ce passage). Elle émit une petite larme en repensant à son frère et en se demandant ce qu'il devenait (lui aussi était-il perdu dans ce monde? Avait-il mangé les gâteaux au chocolat que leur mère avait acheté ?). A l'intérieur du bâtiment en lui-même, ça fourmillait de monde. Elle remit sa veste en lambeau du mieux qu'elle put, lissa sa moustache, se débarbouilla légèrement avec ses mains (ça pique!), et poussa la deuxième porte. Les mains sur la hanche, d'un air triomphant, elle regarda autour d'elle pour voir si elle reconnaissait quelqu'un.

« C'est moi, Charlotte ♫ »

Tout à coup, l'excitation retomba, et la fatigue la fit tomber dans les pommes, faisant au passage trembler le sol. A peine capable d'ouvrir les yeux, elle espérait qu'aucun méchant se trouvait dans cette base. Elle se dit aussi qu'elle aurait dû refermer la porte derrière elle.



Résumé:
Elle rentre dans la base, crie "C'est moi ! ♫" et s'écroule de fatigue par terre, faisant trembler le sol.
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Lun 11 Nov - 17:28

Base militaire

Un bruit de pas, lent et régulier, parvint progressivement aux oreilles de John. Enfin ! Il attendait depuis longtemps – autant de temps depuis lequel les secours auraient dû arriver. Non mais ! Et la garantie du travailleur chez Canson, il l'avait bien payée ! Décidément, ces gens se fichaient du monde.

« Salut, mec... Enfin, tu es peut-être une fille, cela dit : j'ai du mal à voir en ayant le visage collé dans ce machin rose et gluant. Enfin, peu importe, qui que tu sois et quel que soit ton sexe, ça t'embêterait de me décoller ? Non parce que franchement, ça fait des heures que j'attends, et ça commence à devenir agaçant. »

Visiblement, l'énergumène qui se trouvait derrière lui ne semblait pas décidé à lever le petit doigt. Ah ! Et si lui aussi il se payait sa tête ? Bien sûr, c'était hilarant de voir un pauvre homme ne papier tout mouillé et collé à une muraille de barbe à papa infranchissable ! John n'était pas certain d'avoir le même humour.

« Si tu m'aides, je te ferai une réduction sur le papier Canson pendant toute ta vie... Enfin, si elle est assez longue pour que tu en profites, ahahah ! Bon, par contre, fais attention en décollant le bras. Déjà que j'en ai plus qu'un, si en plus je me retrouve sans les deux ! Bonjour le niveau pratique. Et puis, merde, je risque d'être barbu maintenant. Oh, pas que ça m'embête d'avoir de la barbe, non, non, seulement c'est toujours mieux quand elle est assortie aux cheveux. »

Il poussa un soupir en entendant – ou plutôt en n'entendant pas – que l'autre ne faisait pas le moindre geste. Il essaya de redevenir sérieux. C'était difficile, quand on savait qu'Elle se moquait de vous constamment, riant de vous voir impuissant face à Ses pouvoirs. Du coup, on aimait bien lui montrer que rire, pour nous aussi c'était facile.

Sauf que ça ne l'était pas.

« S'il-te-plaît, aide-moi. »


Résumé:
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Lun 11 Nov - 21:03


Castor gloussa bêtement en apercevant la base militaire. Bon, à vrai dire, il gloussait bêtement depuis que la tempête l'avait relâché, quelques kilomètres plus loin, c'est-à-dire depuis une heure, 40 minutes et quelques secondes. A peu près. Quant à la base militaire, il l'avait appelée ainsi car elle ressemblait à ... une base militaire. Castor se compliquait parfois la tâche, mais pas dans les noms. Par exemple, Pollux, il l'appelait Pollux. D'ailleurs, ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il commençait à lui manquer un peu. Mais il ne se faisait pas trop de mauvais sang. Pollux était un grnd garçon, il savait se battre à l'épée, donc il était capable de se débrouiller seul. CQFD. De toutes façons, ils finiraient bientôt par retomber l'un sur l'autre. Castor s'en remettait entièrement à Pollux, car ce dernier avait une sorte de capacité à le retrouver, c'était fou ! Il avait été question d'une sorte de boussole interne ... Le binoclard n'avait pas tout compris exactement, mais peu importait. Il savait que Pollux le retrouverait, et il y avait des bananes fuchsias, donc tout allait bien !
A force de sautiller en gloussant, il arriva bientôt devant l'entrée de la base militaire. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit qu'il ne pouvait pas passer. En effet, une montagne de chair et de muscles bloquait l'entrée sans vergogne. Il la tapota du bout du doigt, pour vérifier que c'était vivant. Ça en avait l'air.
Apparemment, il s'agissait d'un homme, mais rien n'était moins sûr. Toutefois, Castor ne s'embarrassait pas de telles questions. Il interpella poliment l'homme.

« Excusez-moi, Monsieur ... Cette base m'intéresse, car elle pourrait bien être le Q.G. des bananes fuchsias. J'ai fait beaucoup de recherches mais aucune n'a rien donné. Etant donné que je n'avait jamais vu ce lieu auparavant, il y a de fortes chances que ce soit bien celui que je recherche. Aussi, avec tout le respect que je vous doit, j'aimerais que vous me laissiez passer. »

Résumé:
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Lun 11 Nov - 21:56
Charlotte ne pouvait pas bouger. Elle ne savait pas si c'était parce qu'elle avait envie d'emmerder ceux qui voulaient rentrer (c'est une préadolescente à la base, ne l'oublions pas), ou que tout simplement parce qu'elle était au bout de ses forces. Elle pencha vers la première option, histoire de se dire que c'est elle qui a choisi son actuelle situation, même si ça se résumait à être étalée par terre, devant tout le monde.

Lorsqu'on la tapota sur le dos, elle émit un grognement. NON, elle ne bougerait pas ! Pas envie ! Néanmoins, la main de l'inconnu était douce, et ça la chatouillait. Elle ne put s'empêcher de rigoler, dans sa barbe (enfin, sa moustache). Par contre, le discours de l'étranger la fit se réveiller de son état comateux. Monsieur ?! Bon d'accord, ça ne se voyait pas au premier abord, mais la pose qu'elle avait prise en tombant devait guider. Rajoutons à cela son style vestimentaire travaillé, son maquillage subtil, franchement, elle avait tout d'une dame !

"Appelez...moi mademoiselle... d'abord."

Le chantage, ça c'était son truc. Dans les films américains, ça marchait toujours, et ça donnait du charme au personnage principal.


Résumé: Charlotte n'a pas envie de bouger parce qu'on l'a appelé Monsieur. En fait, elle se cache à elle-même que c'est parce qu'elle n'a plus de force.
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Lun 11 Nov - 22:23


« Appelez...moi mademoiselle... d'abord. »

Castor ne fit aucun commentaire. Il n'était pas très contrariant.

« D'accord mademoiselle. Est-ce que vous pensez pouvoir vous pousser, s'il-vous-plaît ? »

Et poli, par-dessus le marché. Si après ça, elle (apparemment, il s'agissait plutôt d'une femme, mais c'était dur à définir, entre sa corpulence impressionnante et son maquillage) ne voulait toujours pas le laisser passer, il ne saurait plus quoi faire.
Ça lui était arrivé, une fois. Un objet très mal élevé avait refusé de le laisser entrer dans une maison, sous prétexte que c'était la sienne. N'importe quoi ! Les gramophones étaient vraiment prétentieux. Tout ça parce que, contrairement aux autres objets, il pouvaient parler ... Depuis quand les maisons appartenaient-elles à quelqu'un ? Castor savait depuis qu'il était tout petit que les maisons s'en allaient librement où elles voulaient. Même si la plupart du temps, elle restaient où elles étaient. Peut-être qu'elles ne pouvaient pas prendre le train.

Résumé:
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Lun 11 Nov - 22:37
Charlotte était amusé par le langage soutenu de l'inconnu. En quelque sorte, c'était flatteur pour elle qu'on la vouvoie et qu'on la considère enfin comme une dame. Pour lui faire plaisir, elle prit appui sur ses mains égratignées, tenta de se relever, mais retomba aussi sec. Ses muscles ne répondaient pas. Son corps, auparavant considéré comme un avantage, la gênait.
En plus, elle mourrait d'envie d'apercevoir le visage de ce gentleman. Grand, les cheveux grisonnants, elle l'imaginait tel le chef dans Stargate. En matière d'homme, Charlotte était plus que mûre pour son âge. Elle était tellement déçue de lui bloquer le passage (Admirez, mesdames et messieurs, le changement de caractère soudain). La joue collée sur le béton humide, elle émit attristée un petit:
"Pas assez... d'énergie. Désolé... ... ... Monsieur"

Deux solutions s'offraient à elles: soit elle dormait, mais le prince charmant allait devoir attendre une nuit dehors; soit elle mangeait un truc survitaminé (elle ne demandera pas ce que c'est si elle est sûre que ça marche) pour la remettre d'aplomb. Mais pour cette dernière alternative, elle devait compter sur une âme charitable, ne pouvant pas bouger elle-même.

"Dodo... ... Ou manger"

Elle ferma les yeux.


Résumé:
Elle fantasme sur l'inconnu, veut se dégager mais elle ne peut pas. Soit elle dort, soit vous lui donnez à manger :face:
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Dim 17 Nov - 1:12
Marcher...Toujours marcher...plus longtemps, plus vite, plus loin. Des formes, au loin -des animaux ? Des objets ? Je ne sais pas. Avancer. Un chemin s'ouvre, à mes pieds. Un chemin...des hommes ? Il y aurait des hommes ici ? Possible...je n'en ai pas vu depuis...longtemps. Combien de temps, déjà ? Le temps, ça va, ça vient -un peu comme le vent. Amusant. Suivre l'étroite voie marquée dans l'herbe...elle a disparu. Avançons tout de même, après tout, qu'ai-je à perdre ? -Ma vie. Mais peu importe. Haut les coeurs ! Avançons.
Ah, un mur. A droite, à gauche...toujours un mur. Je devrais le longer, peut-être. Faisons cela. Peut-être y a-t-il des gens, là dedans...
J'avance comme un aveugle le long de la muraille. Ma main, que je laisse traîner sur le mur de barbe-à-papa, heurte soudain quelque chose. C'est un portail, devrais-je le prendre ? A nouveau, qu'ai-je à y perdre ? -Ma vie, toujours. Je vais ouvrir ça quand même.
Il y a des gens, par ici ? Qu'importe, il me faut un endroit où m'asseoir...à l'intérieur, sans doute.

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Dim 17 Nov - 13:36
Le bonhomme de papier parlait ! J’avais récemment appris que c’était tout à fait probable et ne m’attardai pas vraiment sur ce qu’il pouvait bien dire. Il disait des trucs qui ne parvenaient simplement pas à la zone de compréhension de mon cerveau. En fait, j’étais occupé à réfléchir comme il m’arrivait peu souvent de le faire. J’hésitais à décoller cet homme de papier du mur de barbe-à-papa. Oui, j’hésitais pour la simple raison que je ne savais pas vraiment comment faire. Tirer de toutes mes forces ? Peut-être que je ne ferai que le déchirer. Et peut-être cela lui ferait mal, et je n’avais plus envie de faire du mal aux gens. J’étais gentil, moi, alors l’idée de refaire ce que j’avais fait cette nuit me faisait peur et je faillis tourner les talons.
Seulement, je ne devais pas fuir, je n’en avais pas le droit, pas après ce que j’avais fait.

Après l’ultime phrase –cette fois-ci comprise par mon cerveau- de cet homme de papier, je décidai de l’aider. Peut-être le regretterai-je mais à cet instant t, cela ne me traversa plus l’esprit. Je m’approchai doucement de la feuille représentant son torse et glissai délicatement mes doigts entre la barbe-à-papa et son corps de papier et me mis à tirer doucement mais fermement. Je progressais par petits morceaux et avais commencé par le plus facile avec le moins de risques de lui déchirer quelque chose. En jetant un œil à cette face du corps, je vis qu’il avait des filets de fibre de sucre sur la totalité du corps. Quelle idée, pour un homme de papier, de se jeter là-dessus, vraiment !

Je passai ensuite à la tête. Tirant sur sa joue gauche, j’étais un peu plus délicat. Le reste vint assez rapidement, une fois la tête dégagée. Il avait effectivement de la barbe… à papa. Sans sourire, je trouvais cela très amusant ; je m’interdisais le fait de sourire, je n’en avais pas encore le droit. Je disais que le reste venait facilement car, entrainé par le poids du papier, il était plus facile de faire glisser mes doigts entre lui et la substance collante pour le dégager. Au bout de cinq minutes, il était complètement dégagé et gisait un instant sur le sol. Théoriquement, on était aussi épuisé l’un que l’autre après cette action et je ramenai mes bras l’un sous l’autre afin de contempler mon « travail. »

Après une légère observation, je me rendis compte que j’étais plus grand que lui. La question du volume ne se posait bien sûr pas. Je suçai la barbe-à-papa que j’avais sur les doigts machinalement, sans prêter attention au fait qu’un truc pareil dans cet endroit était sûrement néfaste.

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Ven 22 Nov - 22:16


« Pas assez... d'énergie. Désolé... ... ... Monsieur » lâcha le gros muscl ... la jeune fille.

Ah non ! pensa Castor, indigné. Elle n'allait tout de même pas agoniser devant la porte ! Ce serait de très mauvais goût. Il ignorait où se trouvait l'hôpital le plus proche. Et il avait beau se creuser la cervelle, il n'arrivait pas à se souvenir lequel, parmi les numéros d'urgence était celui du SAMU. Il se demanda s'il ne valait pas mieux appeler les pompiers, comme ça ils pourraient dégager le cadavre et libérer le passage ... Mais il se rappela qu'il avait laissé son téléphone portable chez lui. En vérité, il n'avait jamais eu de portable. Mais ce n'était qu'un détail.
Il se pencha alors pour recueillir les dernières paroles de la mourante.

« Dodo... ... Ou manger »

Castor eut alors l'idée du siècle, et ça, ça ne lui arrivait pas souvent (enfin, il était persuadé d'avoir régulièrement des idées de génie, mais à vrai dire, ça ne marchait jamais parfaitement ... Il se demandait bien pourquoi ...). Constatant que le seul moyen de passer (et, accessoirement, de sauver une vie) était de donner à manger à l'obstacle, il se résigna à lui céder la banane jaune qu'il gardait -il comptait lui extorquer un maximum d'informations à propos de son chef et de leur plan machiavélique- dans sa main. Mais siiiiii, vous savez, celle qu'il avait attrapée juste avant que la Tempête n'arrive et qu'il n'avait pas lâchée ...
Il la tendit avec regret, se consolant en se disant que, au moins, il pourrait observer les effets des bananes jaunes sur l'organisme d'un être humain sans servir de cobaye lui-même ... Cela pouvait se révéler intéressant.

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Mer 27 Nov - 8:25
« Aaah… Enfin tranquille… »

Je m’assis quelques instants, complètement essoufflé. Le sprint, ce n’était vraiment pas mon truc, surtout sans échauffement au préalable. Encore moins en étant poursuivi par des saxophones géants et visiblement avides de chair humaine. En tout cas, ils ne devaient pas avoir très bon goût, vu ma nouvelle constitution je devais être à peine comestible ! Enfin bon. Étant une femme physiquement – oh, quelle tragédie, je devais paraître bien plus faible. Une proie facile donc. Ah, zut, il fallait que je sois encore plus faible dans un monde encore plus hostile ! Mais quelle vie je vous jure !

Je me relevai en soupirant. Ça devait faire dix minutes que j’étais arrivé, mais j’étais déjà excédé. Ce monde était dingue… Et encore, j’étais persuadé que je n’avais pas encore tout vu. C’était ce qu’il y avait de plus effrayant, quelque part. Je regardai mon nouveau corps. Aucun changement. C’était pourtant ce que j’espérais. Je voulais retrouver mon corps d’homme, la vraie enveloppe de Kim Ji-Sung ! Pas cette espèce d’atrocité difforme qui avait pour seule utilité de me mouvoir ! Et ces cheveux rouges qui venaient tout le temps dans mes yeux… Que c’est énervant ! Quel intérêt d’avoir de longs cheveux, franchement ? Finalement, ce n’est que de l’esthétique…. Et l’esthétique, c’est un truc de femmelettes.

Tiens, c’était quoi là-bas ! On dirait un bâtiment… Un bâtiment normal ! Ce qui impliquait peut-être qu’il y avait des êtres humains aussi ! Coincés comme moi dans cette espèce d’univers étrange ! Peut-être qu’ils cherchaient eux aussi un moyen de sortir… Il valait mieux se rapprocher d’eux, donc. Se ranger de leur côté. Et puis trouver un abri, histoire de ne pas se faire décapiter tout de suite.

Je me rapprochai de la muraille… Attendez. La muraille, c’était de la barbapapa ? Sérieux ? Rose en plus, erk ! En tout cas, elle était solide au toucher… Et elle ne sentait même pas la barbapapa. Ce n’était qu’une apparence. Je traversai le portail jusqu’à l’entrée, puis m’engouffrai dans la grande bâtisse. Oh, tous ces gens… Blessés ? Beaucoup étaient dans un sale état, en tout cas. Je m’accroupis dans un coin sombre. Je ne voulais pas que quelqu’un me voie dans cette situation. Autant me déplacer dans une salle vide, sans personne pour m’appeler « Mademoiselle »…

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Sam 7 Déc - 21:22
Quelle magnifique journée. Tout ne pouvait se passer mieux ! Bon, ok, j'étais peut-être tombé dans un monde étrange, mais au final, ce n'était pas si mal que ça. Certaines choses étranges avaient essayés de m'attaquer, mais j'avais finis par trouver un bâtiment sûr. Certes, la muraille de sucre n'avait pas été très sécurisante... Mais comparé aux autres trucs que j'avais croisé en chemin, ça allait encore...

C'est ainsi que j'entrai dans la base militaire. Espérons que tout cela ne me réserve pas de mauvaises surprises.
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Folie d'Esquisse
Sam 7 Déc - 21:25
Soirée RP n°1.

Une alarme stridente -mix douteux entre David Ghetta et Pavarotti- résonne dans tout le bâtiment, et parvient jusqu'à vous. Quelque chose se trame sur le toit, à en croire les chocs qui commencent déjà à perturber la mélodie.. il ne tient qu'à vous d'entrer dans la danse !


http://esquisse.forumpro.fr/t957-toit-opportunite-n1-ne-m-ouvrez-pas#10770 (en bas de la page)




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Sam 7 Déc - 21:50


Castor releva vivement la tête lorsque le son d'une alarme retentit. Une minute, cette alarme, c'était pas ...

« L'ALARME INCENDIE ! AU FEU ! »

Il s'enfuit vers le bâtiment, ce qui était contraire à toute logique, sans demander son reste, piétinant sans vergogne le tas de muscl ... la demoiselle.
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Jeu 19 Déc - 16:52
Plusieurs jour ce sont écouler ou plusieurs heures...Il n'était pas sûr, quand le soleil descend puis remonte deux fois, est ce un jour ? Des heures ? Des heures dans une journée ? Mais peut on appeler un jour une journée lorsque de celle-ci nous n'avons rien faits ? Peut on appeler soixante minutes une heure lorsqu'on ne peut la mesurer ? Quelle est le sens de la vie ?
Bien qu'il ne souhaite s'attarder plus longtemps sur le sujet existentiel des horlogers, Azrael a marché tant qu'il n'est plus sûr d'être réellement en vie.
Esquisse est un monde surprenant de surprisiosité, du monde réel il n'a pas vu tant mais il est presque sur que dans sa réalité natal les caillou ne morde pas les fesses quand on s'y assoit et les poules ne migrent pas vers l'est. D'ailleurs ce dernier point est absolument absurde, tout le monde sait que les poules migrent vers le sud et certainement pas a cette époque de l'année.
Ah, puis les alarmes incendie ne font pas ce bruit là.
Et les murs ne sont pas en barbapapa.
Oh, un bâtiment qui ne se carapatent pas sur ses petites pattes musclées.
Azrael eu un petit sursaut de joie et s'avança en gloussant vers le mur sucré, il essuya un larmes de joie émue et tenta d'arracher une brique. Sans succès. Regard méprisant. Qu'était-ce cette vile plaisanterie ? Il y aura procès !
Essaie numéro 2 : Azrael saisi la brique a deux mains, posa le pieds sur le mur et tira de tout ses force. Résultat infructueux.
Essaie numéros 3: Il enfonça sa canne de Lord profondément dans le mur et l'utilisa comme levier. Résultat nul.
D'un coup sec il arracha sa canne de la barrière, comment pouvait on commettre plus abominable crime que cette infâme piège ? C'était scandaleux !
Des voix parvenait de derrière cette beauté inaccessible, peut être quelqu'un pourrait il l'aider a extraire la merveille ?
Le Lord s’avança vers le portail, a chaque pas sa canne produisait un scratch en se décollant du sol.

-Excusez mon intrusion malignes bougresses ! s'exclama-t-il en repoussant bien grand le portillon.

La scène qui l'attendait était pour le moins ... Surprenante, un homme s'enfuit en piétinant un bodybuilder et ...Oh la fameuse alarme, elle venait donc de là !
Azrael passa le portail curieux de ce qu'il pouvait bien se tramer ici, il piétina le bodybuilder a son tour, peut être était ce une coutume locale ? Il ne voulait pas paraître mal poli.

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Lun 30 Déc - 5:45
Intervention pour William et John Smith :
D’où la menace pouvait-elle venir, de l’autre côté de la Base, où William et John côtoyaient paisiblement la muraille de Barbapapa ? Du ciel, on l’aurait vue venir. De devant, c’était fort probable, mais on aurait le temps de se préparer. Derrière, allons, c’était la base, c’était le territoire connu, on ne prenait pas de risque trop important.

Mais lorsqu’une insidieuse trappe de forme circulaire s’ouvrit sous les pieds de William, ce dernier n’eut guère le temps de prendre les armes. Emporté dans ce qui semblait être un tuyau pour hamster unidirectionnel particulièrement alambiqué, il aurait tout juste pu faire ses au revoir à John – à moins que celui-ci ait la folie de le rejoindre – avant de se laisser conduire six pieds sous terre. Qu’y avait-il, au-delà ? Il le saurait bien, après s’être remis du voyage.

(Du coup Johny à toi de voir si tu suis Willy dans sa chute, et Willy je te laisse imaginer si le tuyau te conduit dans une nouvelle salle ou dans un RP déjà existant!)




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Dim 5 Jan - 15:22
Encore en train de me lécher goulûment les doigts afin de récolter la barbe-à-papa collée dessus pour m’en sustenter, je réalisai que quelque chose se dessinait sous mes pieds que bien, bien trop tard. Sentant mes pieds ne plus toucher le sol, je commençai à vouloir reprendre un équilibre que je n’aurai désormais plus, cherchant vainement à me stabiliser dans ma chute… chute qui prit une éternité avant que mes yeux ne soient au niveau du sol sur lequel j’étais.

Peu après, j’heurtai une paroi froide comme la glace et me mis à glisser à l’instar de ce mammouth dans je ne sais plus quel dessin animé en trois dimension, accompagné d’un tigre et d’une espèce de bestiole indescriptible. Sur le ventre, le froid mordant mon ventre à découvert, la friction m’infligeant encore quelques égratignure qui à mesure de ma glissage tordue, se faisait de plus en plus brûlé. Je ne parlerai même pas de mes bras qui cognaient partout en rebondissant contre les parois.

Au bout de quelques secondes de glissade vers le bas, je remontai, ralentissant beaucoup, pinçant la peau de mon ventre contre le métal froid. Retenant un cri, je sentis mes pieds toucher et défoncer quelque chose ressemblant à une grille au son. Je volai un peu dans cet endroit inconnu. Je ne savais pas où j’étais mais ce n’était pas mon principal problème.

J’heurtai le sol assez violemment et mon visage déjà en convalescence frappa assez violemment le revêtement après le premier choc. J’avais mal aux bras, au ventre, au visage et je ne semblais pas vouloir me remettre de ce choc. Je ne pensais alors pas à la réaction qu’aurait pu avoir l’homme de papier en me voyant disparaitre juste devant lui, j’étais bien trop occupé à avoir mal.

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Mer 8 Jan - 13:20

William avait disparu (sans que grand monde le remarque), mais cela ne semblait pas satisfaire le tuyau, qui refit son apparition.. cette fois à proximité de la porte. Le conduit recracha un jeune homme à la peau foncée, aux cornes jaunies, en tenue de travail et surtout les lèvres maquillées !


Diablo a donc été éjecté depuis on-ne-sait-où, peut-être en saurez-vous davantage après lui avoir posé des questions..




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Mer 8 Jan - 14:02
Diablo s’écrasa voluptueusement sur le sol, avec pour seule réponse un sourd grognement de douleur. Il lui fallut un moment, mais il se releva finalement, un peu tremblant, avant de regarder nerveusement autour de lui.
L’entrée ? Il était revenu ?

Un nouveau tremblement le secoua de plus belle et il retint de justesse un reniflement... avant de voir que le portail était toujours grand ouvert. Ses yeux s’écarquillèrent. Oh, bon sang, non. Diablo fonça comme une flèche vers le dit portail, enfin, fonça de son mieux, il était crevé, puis pila net à sa base. Vraiment très grand ce portail. Est-ce qu’il pourrait vraiment… ? Il secoua la tête. Non. Il devait le faire maintenant, ou il n’en aurait plus la force.

L’adolescent respira un grand coup et se mit à pousser.
La porte bougea environ d’un centimètre.

…ça allait prendre un peu temps.

Spoiler:

:: Avis aux gens dehors, piquez un petit sprint, car le portail est en train de se fermer ! ::
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Mer 8 Jan - 14:29
...Waw. 'tendez une seconde, j'me frotte les yeux. Chaipas si c'réel, c'que j'vois. Normal'ment les trucs comme ça c'des mirages, nan ? J'veux dire, j'vu ça y a longtemps, à la télé, un mec débarque, l'a faim, l'a soif, l'a pas pris d'douche depuis une plombe, et pis il marche dans l'désert, et pis là, d'un coup, Wham!, 'voyez l'genre, le mec s'met à voir un grand machin plus loin, et pis y s'dit : "Tiens, c'est amusant, on dirait un bâtiment hospitalier, allons y faire un tour !" Et à la fin, il arrive et pis y a pu rien ! Et il meurt, aussi, parc'qu'il a toujours rien à bouffer. C'bête, quand même, l'aurait pu r'garder mieux au lieu d'courir c'me un idiot. Z'êtes pas d'accord ?

...A qui j'parle, moi ? C'l'manque de sommeil, t'ça. Ca vous fait dire des conn'ries. J'en étais où. Ah, oui, le mec dans l'désert. Eh bah là, chuis dans le même trip. Y a un genre de grand machin, en bas, assez loin. J'ai quasi plus d'bouffe, l'eau qu'j'ai mis dans l'gant qu'j'ai piqué à un des moutons d'la prairie est presqu'épui...épi...j'ai tout bu, quoi ! Et, pis j'commence à êt'crevée. J'pas trop l'choix, faut qu'j'aille voir. Et au moins, s'c'est un mirage, j'pourrai leur dire, quand j's'rai en bas, "Eh, les mecs ! J'vu un mirage, et j'avais plus d'bouffe ! C'con comme mort, hein ?"

C'pas un mirage ! J'le sais parc'que c'vachement consistant, comme illusion. J'mal au front maint'nant ! En même temps, j'dois être sacr'ment bête pour foncer d'sus com'ça, j'aurais dû s'voir qu'ça finirait mal. Quand même, chuis  étonnée, là. J'avais j'mais vu de sucre com'ça, tout dur. Ca va êt' chiant à bouffer, à tous les coups. Y a un genre de porte plus loin, j'devrais rentrer, et pis si y a d'gens, 'finiront bien par piger qu'j'ai b'soin d'bouffer ! T'pis pour eux, z'avaient qu'à pas construire un truc aussi gros dans un coin paumé ! En plus z'ont laissé la porte ouverte. Franch'ment. J'la r'fermerai pas, ça leur f'ra les pieds !
Wawawah ! Mais c'qu'elle se r'ferme toute seule, c'te foutue porte !...mouais. On va dire ça. C'un peu lent, comme fermeture. 'fin, j'vais quand même courir, foncer à l'intérieur, voir si y a d'la bouffe, et r'ssortir. Vu la vitesse, ça ira... c'moi où y avait des gens ? J'crois qu'j'suis passée d'vant quelqu'un en arrivant. J'verrai après avoir bouffé, vu la taille du bâtiment, ça d'vrait pas m'prendre plus d'cinq, dix minutes ?

Laissez moi une place à table, j'arrive !

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Jeu 9 Jan - 16:32
Un pas après l’autre, elle avançait.
Pas très vite, pas très droit, mais elle avançait.

L’averse de jus d’orange qui tombait toujours l’avait trempée jusqu’au os, elle était transis de froid. Sa robe de poupée avait pris une étrange coloration marron et lui faisait comme une seconde peau, et sa longue chevelure était remplie de nœud. Elle collait de partout, qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour un bon bain chaud ? Au moins, elle n’avait plus soif.

Cette longue semaine de disette commençait à avoir raison de ses forces mais elle ne pouvait pas s’arrêter. Il fallait qu’elle le trouve, chaque seconde comptait. Quarante huit heures après la disparition, les chances de retrouver quelqu’un n’était plus que de dix pourcents. Elle ne se souvenait plus d’où elle sortait ça, mais ça sonnait terriblement vrai. Est-ce que ça faisait quarante huit heures déjà ? Elle ne savait plus.

La pluie s’arrêta aussi soudainement qu’elle avait commencée, emmenant avec elle le brouillard. Tout d’un coup, Wendy vit apparaitre au loin un bâtiment. Du moins, ce qui s’en approchait le plus de toutes les choses qu’elle avait vues jusqu’ici.

L’espoir l’envahit, il y avait surement des gens là-bas. Peut-être même lui.

Cette simple idée sembla lui donner des ailes et elle marcha avec plus de vigueur vers son but, le soleil maintenant à son zénith la réchauffant un peu.

Quand elle arriva enfin à distinguer une entrée dans cette muraille rose, elle se mit à courir. Elle n’était pas seule dans cette plaine et les autres occupants n’avaient pas l’air accueillant. Si elle se dépêchait, elle arriverait à atteindre la base avant qu’ils ne la repère.

Elle eut l’impression de voir l’immense porte bouger, ça devait être un jeu de lumière. Quand elle vit la porte bouger pour la seconde fois, elle se mit à en douter. L’entrée se refermait. Si elle se retrouvait coincer dehors, elle ne donnait pas cher de sa peau.

« Attendez ! Attendez ! S’il vous plait ! »

Elle arriva essoufflé à la porte et se glissa dans l’entrebâillement. Une fois à l’intérieur, elle s’écroula au sol, essayant de reprendre son souffle. Ses oreilles bourdonnaient.

Elle jeta un coup d’œil autour d’elle avant de s’adresser à l’homme-de-la-porte, un grain de folie dans la voix :

« Où est-ce que je suis ? Les choses dehors, il y en a ici ? Et mon fils ! Mon fils ! Vous avez vu mon fils ? »

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Sam 11 Jan - 11:45
Infiniment épuisé, Diablo avait bêtement trébuché. Sa tête avait achevé de pousser la porte, en se cognant douloureusement dessus, et la petite impulsion avait achevé le processus, tandis que l’adolescent mordait (littéralement, beurk) la poussière. Le portail de la Base se referma avec un bruit sourd, soulevant un petit nuage de poussière supplémentaire. Diablo lâcha un petit soupir en se relevant. C’était bien. Ils étaient en sécurité maintenant. Enfin... il l’espérait.

Vaguement, il avait entendu quelqu’un courir à l’intérieur de la base, mais il était trop occupé à vouloir fermer cette porte bien trop ouverte à son goût, puis elle ne s’était pas attardée. La deuxième, par contre… Il venait seulement de la remarquer, et elle était encore là.

Oh.
Diablo observa la jeune femme aux jolis cheveux, sans un mot, coincé dans sa combinaison fluo bien trop grande pour lui. Elle. Posait. Vraiment. Plein. De. Questions. Il n’en pouvait plus. Réfléchir était difficile. Au moins, il était trop crevé pour s’émouvoir d’une telle présence.

▬ Dans la Base. Je crois qu’elle n’a pas vraiment de nom...

Il se tritura les mains, en fait, il ne savait même pas si c’était une base, mais ça y ressemblait.

▬ C’est... sûr, à l’intérieur, rajouta-t-il, pour répondre à la deuxième question, bien qu’il n’était pas tout à fait sûr de ça, il ne voyait pas quoi dire d’autres.

Parce qu’en effet, il n’avait vu aucun être vraiment potentiellement dangereux dedans.

▬ Je. Je ne sais pas, peut-être ? Plein de personnes sont passées...

Il jeta un œil au portail. Il était fermé. Tout allait bien. Il pouvait aller... se reposer.

▬ Vous devriez aller à l’intérieur. Il y est peut-être. Et... il y aura peut-être aussi des vêtements, aussi.

Ce n’était pas le moment d’être malade.
Mais, honnêtement, il n’avait pas le courage de l’accompagner. La dernière fois, ça ne s’était pas vraiment bien passé. Il. Il avait juste besoin d’aller se reposer un peu. Juste un peu.

Diablo lança un dernier regard à la jolie jeune femme.

▬ Bonne chance, souffla-t-il d’une petite voix, presque éteinte, avant de trottiner vers l’entrée de la base.

Un oreiller, tout ce qu’il voulait, c’était un oreiller.
Ou quelqu’un chose y ressemblant. Il n’était pas difficile.


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:: Avis aux dessinateurs. LE PORTAIL DE LA BASE EST MAINTENANT FERME ! ::
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Dim 26 Jan - 14:15
Résumé:

Au cas où quelqu'un dans l'assemblée en douterait, Al n'était pas inscrit au club de sport et ne pratiquait pas la moindre activité physique hors de celles imposées par son quotidien (et quand on vit au cinquième étage d'un immeuble dont l'ascenseur tombe en panne deux fois par semaine, rentrer chez soi le soir est en effet une très bonne activité physique.) Et pourtant, il mettait un pied devant l'autre, avançait sans se poser de questions, car il était scientifiquement impossible pour lui d'avoir les jambes qui fléchissent dans un rêve où les spatules volantes jouent du piano.

Ceci ne l'empêcha pas d'arriver, essoufflé, devant la Base. Les seules feuilles de papier qu'il avait croisé en chemin avaient fui ou tenté de le mordre, et le rare stylo qui avait croisé sa route crachait du magma à intervalles réguliers (il n'avait pas envie de tester l'effet d'une goûte à 1400°C sur la peau). Son taux de cortisol commençant méchamment à augmenter, il avait oublié ses joyeuses péripéties dans le calcul tout le long du chemin, zappant presque son objectif initial. Heureusement, les messages divins de Roxie n'avaient pas changé, tout du moins il l'espérait. (il était bien incapable de deviner comme ça, de tête, ce qu'il demandait)

« Leur truc ressemble à une maison close, sérieux.. » glissa-t-il discrètement à Roxie tandis qu'il faisait bêtement le tour de la clôture pour trouver une ouverture C'était le premier bâtiment qu'il rencontrait, et il était plutôt rassuré de voir que -outre la barbapapa et le toit-, les murs avaient l'air relativement normaux et solides. « À ton avis, ça fait combien de mètres carrés ? »

L'avis de Roxie était toujours une opération. A l'oeil nu, comme ça, il disait à peu près… euh.. plus de 30 mètres de largeur. 44.4, peut-être. Sûrement. Et de longueur, il proposait 84.4, soit environ le double.

3747.36 ? Il y avait de la place pour mettre un opéra ou un zoo, là-dedans… Il s'était sûrement planté. C'était toujours Jack qui mesurait, d'habitude, et là tout de suite, le cerveau d'Al était davantage avide de nicotine que de mesures. Il sacrifia l'une de ses trois précieuses cigarettes à son beau briquet vert, tranquillement calé contre un portail qui ne semblait pas vouloir s'ouvrir tout seul.

Il n'avait encore croisé personne, et se doutait bien que ce serait une nouvelle prise de tête. S'il rencontrait un inconnu, quelqu'un dont il n'avait jamais vu le visage, il était foutu. Tout comme il serait foutu s'il passait ne serait-ce qu'une minute de plus dans cette ignorance totale.

Il céda à la tentation de la raison et se décolla de la façade, qu'il regarda bêtement avant de finalement avancer une main.
Al toqua sans trop se fouler.
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Dim 26 Jan - 22:27
Morphée était ... Perplexe. Non, en fait, il était plutôt paumé. Mais quand même un peu perplexe. Non seulement les objets bougeaient, mais en plus -très mauvaise surprise-, l'herbe était bleue. Fluo. Mais du fluo pire que fluo. En gros, ça pétait les yeux. S'il avait été croyant, il y a bien longtemps que le jeune homme aurait prié qu'on le sorte de là. Et vite de préférence. En plus, le ciel bougeait. Enfin, il devait pas juste bouger comme ça, ça avait l'air assez complexe comme truc, mais il n'avait pu le regarder qu'un instant avant de se sentir nauséeux. Si avec ça il ne devenait pas épileptique ...

C'est sûr ces joyeuses pensées qu'il arriva devant la base. Tout d'abord, il avait pris ça pour un amas de barbapapa. En se rapprochant, il s'était dit que ça ne pouvait pas être de la barbapapa. Non. Pitié. Il avait déjà eu affaire à l'herbe bleue, au ciel rose et aux singes violets. Et aux blocs de gelées qui ... Non, vraiment. Si c'était de la barbapapa, il n'aurait plus qu'un solution : vomir.
Et puis en se rapprochant encore un peu, il se rendit compte que ce n'était pas un amas de barbapapa. C'était une clôture de barbapapa. Pas beaucoup mieux. Bon, mine de rien, ça avait l'air solide. Mais. Il y avait, au milieu de toute cette clotûre, un bâtiment. Et rien que pour ça, ça valait le coup d'aller y voir de plus près. Parce que mine de rien, Morphée n'avait pas croisé beaucoup de bâtiments, dans ce coin paumé. Bon, aucun en fait.

Tu m'étonnes. Qui voudrait rester dans un endroit comme celui-ci ? Tout le monde a déménagé quand ils se sont rendus compte que quand tu touches à quelque chose ici, un troisième œil te pousse. Pas forcément sur le front. Pas forcément sur un endroit décent de ton corps, même. Qui sait. Non parce qu'il a dû falloir une bonne dose de radioactivité pour en arriver à ce résultat. Et le ciel rose qui bouge, là, chapeau !

Morphy entreprit donc de chercher un accès. Il le trouve vite, d'ailleurs. C'était un grand portail. Très grand. Très haut. Très solide. Très fermé surtout. Et pas tout seul, visiblement. Le jeune homme se dirigea vers la personne se trouvant devant le portail et lui tapota l'épaule.

Résumé:
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Lun 27 Jan - 16:48
Ce monde l’agaçait, heureusement qu’il avait encore son MP3 avec ses chants. Il n’avait rencontré personne de chair et de sang…. Surtout de sang en fait. L’homme ne sait pas depuis quand il est là, mais c’était depuis bien trop longtemps. Trop longtemps qu’il parcourt ces terres avec tous les sens en alerte. Il ne sait pas ce qu’il fera lorsqu’il verra pour la première fois un être vivant… pourvu de sang. Selon son humeur à ce moment là – qui risquerait d’être exécrable à force – il verra s’il les saigne ou non. A voir s’ils ont des informations…. Même s’il faudrait éviter de les attaquer tout de suite, sait-on jamais, s’il n’y a personne d’autre, il n’aurait plus de « stock » et puis si ça se trouve, ils sauraient où il y en a d’autre…

Encore en pleine bataille avec le pour et le contre, il arriva près d’un mur en barbapapa…. Qu’est-ce qu’ils ont dans ce monde avec le rose ?! Une telle couleur niaise, absolument pas naturelle – ignorant toutes les fleuries roses – le rouge est bien plus…. Excitant ! Et puis une grille. Relativement normale mais très haute. Il avait l’habitude de trouver quelque chose pour escalader et entrer dans une propriété privée… Mais ceux-ci ont rarement eu des murs en barbapapa suspects et d’une grille 5 fois plus grande pour lui. Pourtant, il est plutôt grand. Bref, quelque chose d’impossible à escalader, au risque de finir en morceau à terre. Un léger rictus inquiétant apparu au bout de ses lèvres en imaginant un corps ensanglanté.

Et des personnes. Vivante. Il aurait pu en être content. Presque. Mais au moins, il n’aura pas à se contenter de son propre sang s’il arrivait une crise. Il s’approcha, nonchalamment, les yeux un peu vides. Il était de bonne humeur. Relativement. Il se posta face à cette grille fermée, à côté des deux jeunes, mais avec une distance de relative sécurité. Il mit un peu plus fort les chants et enleva un des écouteurs pour écouter ce qu’il se passe autour. Pour se mettre au courant. Et pour pas que ces énergumènes ne l’énerve en lui arrachant les écouteurs des oreilles.

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