[J15][Tempête] Opportunité n°4 ▬ Au cœur des tourments.
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Mar 21 Juin - 21:58
Finalement ils avaient réussis à trouver ce foutu coeur. L'homme soupira, gardant toujours une certaine attention sur ce qu'il se passait autour d'eux. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce qu'il voit ce qu'était ce fameux coeur.
« Un… jeune chêne ? »
Non, ce n'était pas tellement ça qui l'étonnait le plus. Il se pencha à son tour sur la pousse.
« Qu'est-ce qu'un petit arbre aussi normal fait ici ? »
Cette question pouvait paraître débile. Mais cela fait plus de 10 jours que l'homme parcours les terre de ce monde, et jamais il n'avait croisé quelque chose d'aussi normal.
« Un… jeune chêne ? »
Non, ce n'était pas tellement ça qui l'étonnait le plus. Il se pencha à son tour sur la pousse.
« Qu'est-ce qu'un petit arbre aussi normal fait ici ? »
Cette question pouvait paraître débile. Mais cela fait plus de 10 jours que l'homme parcours les terre de ce monde, et jamais il n'avait croisé quelque chose d'aussi normal.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Sam 25 Juin - 16:25
Enfin, ils l'avaient trouvé.
Jamais la jeune femme n'avait cru qu'un jour dans sa vie elle serait si heureuse de voir un si jeune arbre devant elle. Elle observa le cyantifique s'approchait du coeur, avant de leur expliquer à tous la suite des événements. Rien que de savoir ce qui se passera ensuite lui donnait la chair de poule. Et elle imaginait à peine l'immense responsabilité de leur survie, qui reposera sur les épaules du dessinateur qui portera cet arbre... Même le cyantifique ne savait pas s'ils allaient tous échapper à cette tempête. Et si aucun d'eux ne survivait ? Alev arrangea tant bien que mal les quelques mèches de ses cheveux emportées par le vent pour les ranger derrière ses oreilles, les mains tremblantes.
Elle haussa les épaules à la question de l'homme, qui sonnait tout bonnement comme une rhétorique, dans un univers dans lequel personne n'avait réponse à rien du tout. On dirait presque que ce monde se fichait d'eux chaque fois que le jour se levait.
-Si on nous avait dit qu'un jour notre survie dépendrait d'un chêne... Dit-elle en souriant, essayant de détendre l'atmosphère, bien que le ton de sa voix était bien grave.
Devait-elle demander au cyantifique quelles étaient leurs chances de survie ? C'était entièrement inutile, au point où ils en étaient. Silencieusement, elle regarda tour à tour l'homme, le garçon, et enfin l'arbre. Qui donc allait se charger de la tâche la plus ardue ?
Jamais la jeune femme n'avait cru qu'un jour dans sa vie elle serait si heureuse de voir un si jeune arbre devant elle. Elle observa le cyantifique s'approchait du coeur, avant de leur expliquer à tous la suite des événements. Rien que de savoir ce qui se passera ensuite lui donnait la chair de poule. Et elle imaginait à peine l'immense responsabilité de leur survie, qui reposera sur les épaules du dessinateur qui portera cet arbre... Même le cyantifique ne savait pas s'ils allaient tous échapper à cette tempête. Et si aucun d'eux ne survivait ? Alev arrangea tant bien que mal les quelques mèches de ses cheveux emportées par le vent pour les ranger derrière ses oreilles, les mains tremblantes.
Elle haussa les épaules à la question de l'homme, qui sonnait tout bonnement comme une rhétorique, dans un univers dans lequel personne n'avait réponse à rien du tout. On dirait presque que ce monde se fichait d'eux chaque fois que le jour se levait.
-Si on nous avait dit qu'un jour notre survie dépendrait d'un chêne... Dit-elle en souriant, essayant de détendre l'atmosphère, bien que le ton de sa voix était bien grave.
Devait-elle demander au cyantifique quelles étaient leurs chances de survie ? C'était entièrement inutile, au point où ils en étaient. Silencieusement, elle regarda tour à tour l'homme, le garçon, et enfin l'arbre. Qui donc allait se charger de la tâche la plus ardue ?
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Cyantifiques
Mar 28 Juin - 3:14
Averroès fixa les deux plus vieux des dessinateurs, dont aucun n'avait songé à prendre l'arbre. La question du premier n'avait pas eu l'air de le déranger plus que ça, et il y répondit d'ailleurs comme s'il s'agissait d'une question banale et prévisible.
« Parce qu'on est dans une Tempête. »
Il jeta un air méfiant aux alentours.
Ce n'était pas le moment pour se lancer dans "cette" explication.
Et il n'en avait franchement pas envie. Il n'avait jamais été nommé préposé aux explications barbantes, et il déléguerait volontiers la tâche en rentrant. La réplique légère de la jeune femme fut donc une parfaite occasion d'esquiver le sujet.
« Elle dépend plutôt de vos jambes et de votre capacité à ne pas perdre de temps. »
Sauf s'il cassait l'ambiance... Esprit pressé oblige.
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Alev
Jeu 7 Juil - 19:49
Sa petite phrase ne fut pas prise à la légère comme elle l'avait espérée. Le cyantifique n'était pas enclin à la discussion, son occupation première était surtout de quitter cette tempête. Ce qui était tout à fait compréhensible. Alev soupira au bout d'un instant à attendre, lassée de se focaliser sur tout ce qui pouvait arriver de pire. Ce qui allait arriver arrivera. Voilà tout ce dont elle était certaine.
Ce fut sur cette note qu'elle s'approcha de l'arbre pour être tout prêt de lui. Faisant un signe entendu à ses camarades d'infortune, la gorge trop nouée pour parler, elle s'accroupit.
Ce fut sur cette note qu'elle s'approcha de l'arbre pour être tout prêt de lui. Faisant un signe entendu à ses camarades d'infortune, la gorge trop nouée pour parler, elle s'accroupit.
- résumé:
Alev s'apprête à déterrer l'arbre.
HRP : à vous de choisir de la couper dans son élan si vous préférez prendre l'arbre à sa place. Sinon, autant entamer la suite...
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Lun 25 Juil - 13:35
Robyn observa la scène. Un petit arbre ? Courir ? Décidément, il ne comprenait plus rien et ... il ne cherchait plus à comprendre. Toutefois, n'était-ce pas là ... le bon moment ? Alev s'approchait du chêne, le supposé cœur de la Tempête.
« Arrête. »
Il s'approcha d'elle, s'accroupit et lui posa la main sur l'épaule.
« Je vais le prendre ... d'accord ? »
Il lui sourit, puis prit le fameux arbre. Même s'il ne savait plus vraiment ce qu'il avait en tête. Même s'il ne savait plus s'il faisait cela pour eux, ou pour lui. Même s'il avait peur.
« Arrête. »
Il s'approcha d'elle, s'accroupit et lui posa la main sur l'épaule.
« Je vais le prendre ... d'accord ? »
Il lui sourit, puis prit le fameux arbre. Même s'il ne savait plus vraiment ce qu'il avait en tête. Même s'il ne savait plus s'il faisait cela pour eux, ou pour lui. Même s'il avait peur.
- Résumé:
- Robyn prends l'arbre.
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Cyantifiques
Lun 15 Aoû - 19:43
Lorsque le chêne fut déterré, c’était comme si l’on retirait le bouchon d’une baignoire. En tourbillon furieux, des Objets furieux et terrifiés se ruèrent sur les dessinateurs. Ces derniers, guidés par Averroès, avançaient tant bien que mal vers la sortie de la Tempête. Une bourrasque démente voile les cris du cyantifique à la mâchoire crispée :
« Courrez ! Ne vous éparpillez pas ! »
Malheur à ceux qui avaient voulu entraver une Tempête : les conséquences pourraient être terribles. Comme ce piège à loup sur roulettes fébrile et excité, dont les mâchoires claquaient avec gourmandise auprès de la cheville d’Alev. Ou alors, ce panier à pattes de lion, contenant dans sa gorge des fruits gourmands… D’autant plus quand il s’agissait de chair humaine. Le bras de Robyn semblait en tous points les intéresser.
C’est à ce moment-là qu’un coup de tonnerre retentit. Acculée par la foudre, une petite silhouette cornue apparut non loin du petit groupe. Juste assez de temps pour que Kahaüz le vît, avant de se retrouver nez à nez avec une grande plume acérée, bien décidée à le passer au fil de son acier. Il lui faudrait un peu de temps, avant qu’Averroès ne vînt l’aider à se défendre.
Venant à bout de leurs assaillants, courant plus vite qu’ils ne l’auraient cru, les explorateurs de la Tempête se retrouvèrent à la sortie. Essoufflés. Exténués. Devant une fontaine qui n’avait toujours pas bougé, et une Ville bien trop calme.
Alors qu’ils se remettaient de leurs efforts, deux hommes en blouse les rejoignirent. Hertz et Watt, le tandem inséparable. D’identiques ridules inquiètes barraient leurs fronts plus laiteux que d’ordinaire. Watt redressait ses lunettes avec nervosité, tandis que leur démarche militaire les amenait vers un Averroès encore haletant, tenant son épaule endolorie, un mince filet de sang redessinant les muscles de sa jambe droite. Ce dernier les invita à se tenir à l’écart des survivants, prenant au passage l’arbrisseau des mains de Robyn. En tendant l’oreille, les dessinateurs pouvaient entendre ceci :
« Vous avez fait quelque chose d'irresponsable !… Trop dangereux ! Garder le secret sur cet arbre !… Notre expérience… Ils auraient pu être blessés... mourir… Les emmener, eux… Inconscience… »
Explications
■ Vous voilà sortis de la Tempête ! Toutefois, ce n'est pas sans avoir subi quelques séquelles… C'est à vous de choisir l'intensité, le nombre et la gravité des blessures que votre personnage endure.
■ Les cyantifiques discutent entre eux de cette mystérieuse Tempête, désormais disparue. Votre personnage a-t-il entendu des bribes de conversation, ou non ? Comment réagit-il ?
■ Vos personnages reviennent à la fin du jour 15.
■ Merci à tous d'avoir participé ! On espère que vous avez apprécié malgré le temps que ça a pris. Bon RP, et à la prochaine !
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Dim 21 Aoû - 21:46
Le petit groupe avait réussis à sortir de la tempête. Ils s'en étaient sortis en vie. Pour autant l'homme était encore sur le qui-vive, légèrement blessé au niveau des côtes sur sa gauche, il essuya le sang qui coulait le long de son visage à cause des combats contre les objets. L'homme reprit finalement son souffle, regardant autour de lui l'ampleur des dégâts, esquivant ses camarades au risque de voir un sang qui n'est pas le sien sur eux. Sa vue n'était pas claire, mais il distinguait suffisamment les détails pour risquer un pétage de plomb. Et ce n'était pas le moment pour ça. Pas après avoir réussis à survivre à cet enfer.
« Garder le secret sur cet arbre !… Notre expérience… »
Et puis l'erreur. Une bribe de phrase captée, une attention redirigée sur les 3 cyantifiques et l'homme vit rouge. Le rouge qui perlait sur la jambe de celui qui les avait accompagné dans la tempête. Un rouge que l'homme avait su ignorer à l'intérieur, mais là, il ne pouvait plus. L'homme était fatigué. L'homme était blessé. Alors sa garde était baissée. Un frisson parcouru son échine. Il n'y en avait pas assez. Il en fallait plus.
Plus de ce liquide symbolisant la vie.
Vie qu'ils ont risqué dans la tempête.
Tempête qui lui semblait bien dérisoire pour l'homme.
L'homme qui souriait.
Sourire qu'il effaça alors qu'il commença à s'avancer vers les 3 hommes.
Hommes qui se sont arrêtés de parler, le regardant s'avancer calmement.
Calmement, l'homme les regardait, comme s'il analysait la situation.
Situation qui bascula rapidement.
Rapidement, tout comme l'action que l'homme venait d'exécuter en prenant le couteau.
Couteau qui était à la taille d'Averroès et qui se retrouva dans sa cuisse.
Cuisse qui ne tarda pas à saigner abondamment.
Ce qu'il se passera après, l'homme s'en fiche. Il ne réfléchissait plus réellement. Il ne rationalisait plus réellement. Il en voulait juste toujours plus. Ainsi, le poing serré sur l'arme, il s’apprêtait à récidiver son action…
« Garder le secret sur cet arbre !… Notre expérience… »
Et puis l'erreur. Une bribe de phrase captée, une attention redirigée sur les 3 cyantifiques et l'homme vit rouge. Le rouge qui perlait sur la jambe de celui qui les avait accompagné dans la tempête. Un rouge que l'homme avait su ignorer à l'intérieur, mais là, il ne pouvait plus. L'homme était fatigué. L'homme était blessé. Alors sa garde était baissée. Un frisson parcouru son échine. Il n'y en avait pas assez. Il en fallait plus.
Plus de ce liquide symbolisant la vie.
Vie qu'ils ont risqué dans la tempête.
Tempête qui lui semblait bien dérisoire pour l'homme.
L'homme qui souriait.
Sourire qu'il effaça alors qu'il commença à s'avancer vers les 3 hommes.
Hommes qui se sont arrêtés de parler, le regardant s'avancer calmement.
Calmement, l'homme les regardait, comme s'il analysait la situation.
Situation qui bascula rapidement.
Rapidement, tout comme l'action que l'homme venait d'exécuter en prenant le couteau.
Couteau qui était à la taille d'Averroès et qui se retrouva dans sa cuisse.
Cuisse qui ne tarda pas à saigner abondamment.
Ce qu'il se passera après, l'homme s'en fiche. Il ne réfléchissait plus réellement. Il ne rationalisait plus réellement. Il en voulait juste toujours plus. Ainsi, le poing serré sur l'arme, il s’apprêtait à récidiver son action…
- Résumé:
- Kahaüz pète son plomb en voyant le sang d'Avévé couler.
(ça sonne très ship dit comme ça...)
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Cyantifiques
Lun 22 Aoû - 13:28
Les trois cyantifiques rebelles pensaient en avoir fini avec la Tempête. Quelque inconscience que ce fut, et peu importait les blessures provoquées. Rien ne leur avait dit après tout qu'ils allaient payer, quoi qu'indirectement, les erreurs dont ils avaient fait mention lors de leur conciliabule à l'écart.
On ne vit pas venir le coup de couteau de celui qui s'approcha avec le sourire...
Ils avaient seulement stoppé leur conversation, le temps de savoir ce que celui-ci voulait. Prêts à argumenter.
Pas à entendre le doux son du métal planté dans la chair.
Pas à...
« Arg... »
La fraction de seconde qui suivit, Averroès fut le premier à réagir. Il jeta l'arbre au sol et se débattit par quelques coups de poing.
Hertz se précipita ensuite sur l'homme par le flanc, puis lui empoigna vigoureusement le bras afin de le désarmer.
Quant au troisième, il dégaina l'une de ses armes ; un minuscule pistolet qu'il n'hésita pas une seule seconde à pointer sur le fou.
Tirer, ne pas tirer ?
Tuer l'un des leurs pour éviter tout risque... Mais provoquer un scandale...
Un projectile vint se loger dans le ventre de l'homme une demi-seconde après cette réflexion.
« Arg... Tu y vas un peu fort, maugréa Averroès, qui s'était éloigné puis assis afin d'arrêter l'hémorragie.
- Ce n'est rien de grave. » répondit Hertz, tout en se tournant vers l'homme que le tir venait de paralyser momentanément. Watt n'avait en réalité utilisé qu'un pistolet à impulsion électrique, le temps pour eux de réussir à saisir leur cible plus facilement et de la maintenir au sol.
« Voilà ce qui arrive quand on emmène les mauvaises personnes au mauvais endroit ! se plaignit alors Watt, un regard furax vers Averroès, puisqu'il ignorait la cause réelle de ce coup de folie.
- Tu aurais préféré que je les assomme tous dès le départ afin de "gagner leur confiance" ?
- Non, bien sûr, mais...
- Sauf par la violence, nous n'avons aucune autorité ici. Tout comme là-bas. »
Face à la dispute des deux alliés, leur leader restait encore une fois impassible, puisqu'il se contentait de surveiller l'homme. Il n'avait jamais été question de le tuer (ce n'était pourtant pas faute d'avoir déjà du sang sur les mains), mais qu'allaient-ils en faire ?
« Pour l'instant, la question ne se pose pas. Dites à Wilkins de venir avec un véhicule et du matériel, conclut Hertz avant de s'adresser cette fois aux dessinateurs. Il pourra aussi soigner vos blessures, si vous désirez l'attendre. »
C'était après tout le moins qu'ils puissent proposer, n'est-ce pas ?
Eheh voilà, j'espère que c'est compréhensible. Libre à vous de réagir encore une fois, de fuir en courant, de ne pas réagir, etc.
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Alev
Mar 23 Aoû - 18:38
-Aaah ! Tu sais que tu m'as manqué, toi ?! Dit-elle d'une voix enjouée, mais basse, en s'adressant au carnet de notes qu'elle avait laissé prêt de la fontaine, et que jusqu'alors personne n'avait touché.
Elle fit machinalement tourner les pages avec ses mains, comme à son habitude, tout en relisant les pages du carnet, avant de se décider à prendre le stylo sur le sol pour y écrire tout ce qu'elle venait de vivre dans cette fameuse tempête. Bien qu'elle manquait d'énergie et que ses membres étaient endoloris, mais surtout blessés, elle ne manqua pas d'enthousiasme en remplissant une nouvelle page de son carnet.
"Trop dangereux ! Garder le secret sur cet arbre !"
Quoi ? Une fraction de seconde son regard se porta vers les cyantifiques avant d'immédiatement revenir vers ses notes. Quelque chose clochait dans ce groupe de "rebelles". Même s'ils étaient différents de ceux qu'elle avait rencontré dans le phare, ils ne leur faisaient pas confiance. Et ils entretenaient des secrets qu'ils ne voulaient pas partager aux autres de la base, eux qui leur vouaient une grande confiance et n'avaient pas hésité à réaliser les missions qu'ils leur confiaient... Pour Alev, c'était presque une trahison. Alors son attention se reporta sur l'arbre, et elle se mit à le dessiner pour en avoir une image, au cas où...
Jusqu'à ce que l'arbre ne roule par terre, sur le sol, tandis qu'Averroès lâchait un râle de douleur. Alev poussa un cri étouffé alors que les cyantifiques reprenaient la situation en main, mettant hors d'état de nuire Kahaüz qui avait soudainement perdu tout son sang froid. Pourquoi était-il devenu aussi violent ? Vouait-il une haine contre la cyance ? Mais pourquoi s'attaquer à celui qui les avait aider ? Alev demeura calme et silencieuse, choquée par la tournure de la situation alors que les partisans de la cyance reprenaient tranquillement leur dispute, apparemment accoutumés à ce genre de moment. La jeune femme demeura muette, inquiétée de voir des personnes qui n'étaient finalement pas si différentes des autres fous en blouse avoir gagnés la confiance de ceux qui habitaient la base, et inquiétée par l'état de santé - physique et moral - de l'homme qui était à terre.
En attendant, l'arbrisseau était toujours à terre, non loin de la scène de crime, cependant les hommes étaient concentrés sur Kahaüz. Alev regarda un instant Robyn. Se pourrait-il qu'ils puissent échapper à l'attention des hommes de cyance et le prendre ? ... Non, pas pour l'instant. Le troisième des leurs leur adressa la parole, proposant de les soigner. Ne voulant pas éveiller de soupçons - que ce soit à propos du manque de confiance ou de la volonté de prendre l'arbre -elle sourit poliment :
-Et bien, nous allons l'attendre.
Elle tourna la tête vers Robyn, tout en priant pour qu'il comprenne qu'il fallait rester ici, au moins pour comprendre ce qui se tramait. Puis malgré elle, elle posa la question :
-Vous allez le soigner, lui aussi ?
Après tout, il était fort possible qu'ils ne soient pas enclins à l'aider, après cette scène...
Elle fit machinalement tourner les pages avec ses mains, comme à son habitude, tout en relisant les pages du carnet, avant de se décider à prendre le stylo sur le sol pour y écrire tout ce qu'elle venait de vivre dans cette fameuse tempête. Bien qu'elle manquait d'énergie et que ses membres étaient endoloris, mais surtout blessés, elle ne manqua pas d'enthousiasme en remplissant une nouvelle page de son carnet.
"Trop dangereux ! Garder le secret sur cet arbre !"
Quoi ? Une fraction de seconde son regard se porta vers les cyantifiques avant d'immédiatement revenir vers ses notes. Quelque chose clochait dans ce groupe de "rebelles". Même s'ils étaient différents de ceux qu'elle avait rencontré dans le phare, ils ne leur faisaient pas confiance. Et ils entretenaient des secrets qu'ils ne voulaient pas partager aux autres de la base, eux qui leur vouaient une grande confiance et n'avaient pas hésité à réaliser les missions qu'ils leur confiaient... Pour Alev, c'était presque une trahison. Alors son attention se reporta sur l'arbre, et elle se mit à le dessiner pour en avoir une image, au cas où...
Jusqu'à ce que l'arbre ne roule par terre, sur le sol, tandis qu'Averroès lâchait un râle de douleur. Alev poussa un cri étouffé alors que les cyantifiques reprenaient la situation en main, mettant hors d'état de nuire Kahaüz qui avait soudainement perdu tout son sang froid. Pourquoi était-il devenu aussi violent ? Vouait-il une haine contre la cyance ? Mais pourquoi s'attaquer à celui qui les avait aider ? Alev demeura calme et silencieuse, choquée par la tournure de la situation alors que les partisans de la cyance reprenaient tranquillement leur dispute, apparemment accoutumés à ce genre de moment. La jeune femme demeura muette, inquiétée de voir des personnes qui n'étaient finalement pas si différentes des autres fous en blouse avoir gagnés la confiance de ceux qui habitaient la base, et inquiétée par l'état de santé - physique et moral - de l'homme qui était à terre.
En attendant, l'arbrisseau était toujours à terre, non loin de la scène de crime, cependant les hommes étaient concentrés sur Kahaüz. Alev regarda un instant Robyn. Se pourrait-il qu'ils puissent échapper à l'attention des hommes de cyance et le prendre ? ... Non, pas pour l'instant. Le troisième des leurs leur adressa la parole, proposant de les soigner. Ne voulant pas éveiller de soupçons - que ce soit à propos du manque de confiance ou de la volonté de prendre l'arbre -elle sourit poliment :
-Et bien, nous allons l'attendre.
Elle tourna la tête vers Robyn, tout en priant pour qu'il comprenne qu'il fallait rester ici, au moins pour comprendre ce qui se tramait. Puis malgré elle, elle posa la question :
-Vous allez le soigner, lui aussi ?
Après tout, il était fort possible qu'ils ne soient pas enclins à l'aider, après cette scène...
- résumé:
Alev est inquiète.
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Mer 24 Aoû - 13:25
Robyn écarquillait les yeux, surpris. Qu'est-ce qui était en train de se passer ? Il avait vu Kahaüz attaquer sauvagement le cyantifique. Avant de se faire tirer dessus. Quelque chose était en train de se passer, il le sentait, quelque chose de grave, il le savait. Les cyantifiques avaient l'air de vouloir garder un secret. Quel était-il ? Cela renforça la méfiance qu'avait contre eux le super-héros. "Ils nous mentent, ils nous cachent des choses, comment leur faire confiance ?" C'est alors qu'il vit le petit arbre tomber. Il le suivit des yeux, roulant sur le sol. Il se tourna vers Alev qui l'avait aussi remarqué. Ils échangèrent un regard, et Robyn comprit qu'il fallait passer à l'action. Il s'était assis au sol, contre une ruine, et essayait de contenir le sang qui s'échappait lentement de son bras écaillé.
« Personnellement, je n'ai pas besoin de me soigner. Ça peut attendre. De toute façon, je ne ressent rien de ce côté ... » murmura-t-il au cyantifique proposant de les soigner.
Il se leva et s'approcha d'eux, essuyant le sang qui perlait des nombreuses petites coupures sur son visage avec les manches de Gilet.
« Comptez-vous le soigner ? Je le connais, il n'est pas comme ça d'habitude ... C'est peut-être la Tempête ? »
Il tourna la tête furtivement vers Alev, espérant qu'elle comprenne qu'il essayait de gagner du temps.
« Et vous, j'espère que vous n'êtes pas trop blessé ? J'espère que vous vous rétablirez vite. » dit-il poliment à Averroès, se déplaçant pour cacher l'arbrisseau aux cyantifiques. Il priait pour qu'Alev vole l'arbrisseau. « Je serais quand même bien curieux de savoir ce qu'était cette Tempête ? J'ai beau en avoir vu des centaines de fois, c'est bien la première de ce genre ... Qu'avez-vous fait ? Oh, tout compte fait, auriez-vous des pansements ? Je perds quand même pas mal de sang ! »
Il parlait d'une voix claire et un peu lente car il était essoufflé. Mais il espérait avant tout qu'Alev ait suffisamment de temps pour récupérer l'arbrisseau. Et aussi que les cyantifiques soient suffisamment coopératifs ... Il fallait trouver ce qui se cachait derrière tout ça.
« Personnellement, je n'ai pas besoin de me soigner. Ça peut attendre. De toute façon, je ne ressent rien de ce côté ... » murmura-t-il au cyantifique proposant de les soigner.
Il se leva et s'approcha d'eux, essuyant le sang qui perlait des nombreuses petites coupures sur son visage avec les manches de Gilet.
« Comptez-vous le soigner ? Je le connais, il n'est pas comme ça d'habitude ... C'est peut-être la Tempête ? »
Il tourna la tête furtivement vers Alev, espérant qu'elle comprenne qu'il essayait de gagner du temps.
« Et vous, j'espère que vous n'êtes pas trop blessé ? J'espère que vous vous rétablirez vite. » dit-il poliment à Averroès, se déplaçant pour cacher l'arbrisseau aux cyantifiques. Il priait pour qu'Alev vole l'arbrisseau. « Je serais quand même bien curieux de savoir ce qu'était cette Tempête ? J'ai beau en avoir vu des centaines de fois, c'est bien la première de ce genre ... Qu'avez-vous fait ? Oh, tout compte fait, auriez-vous des pansements ? Je perds quand même pas mal de sang ! »
Il parlait d'une voix claire et un peu lente car il était essoufflé. Mais il espérait avant tout qu'Alev ait suffisamment de temps pour récupérer l'arbrisseau. Et aussi que les cyantifiques soient suffisamment coopératifs ... Il fallait trouver ce qui se cachait derrière tout ça.
- Résumé:
- Robyn essaie de distraire les cyantifiques pour qu'Alev récupère l'arbrisseau.
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Alev
Jeu 25 Aoû - 14:33
Une ouverture. C'était tout ce qu'elle souhaitait, une ouverture. Pouvoir profiter d'un moment d'inattention de la part des serviteurs de la cyance pour dérober l'arbre qu'ils désiraient tant cacher... C'était imprudent, Alev le savait. Ils étaient supérieurs en nombre, et armés. Ils connaissaient mieux les lieux qu'elle. Elle pourrait bien finir à terre comme l'homme, à leur merci. Ou pire encore... Mais l'Esquisse - et la Base aussi, surtout la Base en fait - lui avait appris une chose : parfois, on n'avait pas le temps de réfléchir. Aux conséquences. Aux actes. A ce qu'on ferait ensuite. Tout le monde ici se la jouait funambule, entre la vie et la mort.
Robyn avait compris. Robyn se déplaça en entamant la conversation avec les pseudos alliés de la Base. Prétendant s'inquiéter pour eux. Se positionnant entre les hommes en blouse et l'arbrisseau. L'occasion rêvée. L'ouverture tant souhaitée. Pour une fois, Alev ne réfléchira pas. Pour une fois, elle avancera seulement en pensant à ce qu'elle devait faire, la tout de suite sans songer à l'avenir. Pour une fois, l'étudiante venue d'Egypte ne sera plus qu'une survivante de l'Esquisse.
Alors prudemment, elle fit mine de se diriger vers Robyn pour leur faire croire qu'elle allait tranquillement continuer la conversation comme elle débutait, en ignorant la tension qui régnait autour de la fontaine. Sauf qu'au dernier moment, elle marcha derrière lui. Saisit l'arbre à une vitesse dont elle n'avait peut être jamais fait preuve avant. Cet organe indispensable qu'était son cœur battant au point de presque se détacher de sa poitrine. Et courut en usant de toutes des forces. N'importe qu'elle direction, tant que c'était loin d'eux.
Robyn avait compris. Robyn se déplaça en entamant la conversation avec les pseudos alliés de la Base. Prétendant s'inquiéter pour eux. Se positionnant entre les hommes en blouse et l'arbrisseau. L'occasion rêvée. L'ouverture tant souhaitée. Pour une fois, Alev ne réfléchira pas. Pour une fois, elle avancera seulement en pensant à ce qu'elle devait faire, la tout de suite sans songer à l'avenir. Pour une fois, l'étudiante venue d'Egypte ne sera plus qu'une survivante de l'Esquisse.
Alors prudemment, elle fit mine de se diriger vers Robyn pour leur faire croire qu'elle allait tranquillement continuer la conversation comme elle débutait, en ignorant la tension qui régnait autour de la fontaine. Sauf qu'au dernier moment, elle marcha derrière lui. Saisit l'arbre à une vitesse dont elle n'avait peut être jamais fait preuve avant. Cet organe indispensable qu'était son cœur battant au point de presque se détacher de sa poitrine. Et courut en usant de toutes des forces. N'importe qu'elle direction, tant que c'était loin d'eux.
- résumé:
Alev vole l'arbre #ThugLife
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
- Code:
<transformation perso="Alev" />
- Code:
<transformation perso="Canvas" />
- Code:
<transformation perso ="Latrodectus">
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Jeu 25 Aoû - 16:51
La réplique ne tarda pas à se faire sentir, d'abord de la part de l'attaqué. L'homme avait gardé une main ferme sur le couteau, bien lui en a fait puisqu'il a pu plus ou moins se défendre contre les coups de poings, certes plus faibles qu'à l'accoutumé pour le cyantifique, mais qui ne manqua pas de déstabiliser l'homme. Sans aide extérieur, l'homme était certain de pouvoir venir à bout de sa cible et ainsi voir le sang dégouliner de part en part de ses blessures. L'homme s'en délectait d'avance.
Cependant, les camarades de la victime ne tardèrent pas à se manifester. Il aurait été trop beau que ces deux férus de la cyance attendent leur tour sagement. C'est d'abord le plus petit qui entra dans la ronde en saisissant avec force le poignet au bout duquel se trouvait le couteau. Surpris, l'homme lâcha son arme mais ne tarda pas à répliquer en entraînant l'homme de cyance vers lui pour lui asséner un coup de coude dans les côtes, profitant de la surprise d'Hertz pour se défaire de son emprise. Ainsi occupé avec ce Cyantifique, l'homme ne remarqua qu'au dernier moment le petit pistolet de Watt, bien trop tard. Après quelques secondes de flou, l'homme reprit ses esprits sur le sol, presque recroquevillé sur le côté. Enfin calmé – une micro-décharge électrique remet l'esprit de quiconque en place – l'homme observa autour de lui, préférant faire profil bas, conscient que s'il bougeait, il allait avoir droit à des représailles.
« Vous allez le soigner, lui aussi ?
- Comptez-vous le soigner ? Je le connais, il n'est pas comme ça d'habitude ... C'est peut-être la Tempête ? »
Le connaître ? L'homme eut un rire jaune, largement audible. Ces gamins se préoccupent de son état, même après ce qu'il venait de faire. Étaient-ils naïfs ? Ou juste suicidaires ? Entre eux et Diablo, l'homme commençait à douter de l'état mental des autres habitants de ce monde. Et c'était lui qui pensait ça...
Et puis l'homme vit du coin de l’œil la jeune femme s'approcher de l'arbre avant de s'en emparer et courir avec. Ce à quoi l'homme fit d'un grommellement.
« Abrutie ! »
A quoi pensent-ils ? Parce que l'homme fait des conneries, il faut que les deux autres s'y mettent aussi ? Ces hommes viennent de le mettre hors d'état de nuire en quelques mouvements, ne pensent-ils pas que le rouquin réutiliserait de son pistolet pour intercepter la jeune femme ? Ils ne réfléchissent pas. Ils ne réfléchissent pas plus que l'homme, et cela le désolait. En l'état actuel des choses, il aurait mieux valu attendre patiemment et voir ce qu'il se passera. Ces cyantifiques, aussi peu dignes de confiances soient-ils, ne semblaient pas pour autant être hostiles envers les deux jeunes. Et puis, ils en feraient quoi, de cet arbre ? Du feu ? Ce truc a été le cœur de la tempête. Ce truc a été retrouvé là « parce qu'ils étaient dans une tempête », ce truc est lié aux tempêtes ! Eux, aussi bien que l'homme, ne savent pas se qui se trame derrière cet arbre, les cyantifiques le savent, ou semblent le savoir. Demander, peut-être auraient-ils plus de réponse que simplement se transformer en kleptomane ?
Le plus intelligent aurait été d'attendre, de se renseigner et de voir.
Faire l'exact inverse de ce que l'homme a fait.
Mais l'homme n'y est pour rien, après tout.
Ce n'est que sa folie qui lui a reprit.
Rien de plus, rien de moins.
Et ce n'était surement pas ce monde qui l'avait transformé, ça non…
Alors, sans regarder un seul cyantifique aux risques de tomber sur du sang, l'homme lança une question.
« L'arbre… Elle ne risque rien en le prenant ainsi ? Rien d'autre que votre courroux ? »
Cependant, les camarades de la victime ne tardèrent pas à se manifester. Il aurait été trop beau que ces deux férus de la cyance attendent leur tour sagement. C'est d'abord le plus petit qui entra dans la ronde en saisissant avec force le poignet au bout duquel se trouvait le couteau. Surpris, l'homme lâcha son arme mais ne tarda pas à répliquer en entraînant l'homme de cyance vers lui pour lui asséner un coup de coude dans les côtes, profitant de la surprise d'Hertz pour se défaire de son emprise. Ainsi occupé avec ce Cyantifique, l'homme ne remarqua qu'au dernier moment le petit pistolet de Watt, bien trop tard. Après quelques secondes de flou, l'homme reprit ses esprits sur le sol, presque recroquevillé sur le côté. Enfin calmé – une micro-décharge électrique remet l'esprit de quiconque en place – l'homme observa autour de lui, préférant faire profil bas, conscient que s'il bougeait, il allait avoir droit à des représailles.
« Vous allez le soigner, lui aussi ?
- Comptez-vous le soigner ? Je le connais, il n'est pas comme ça d'habitude ... C'est peut-être la Tempête ? »
Le connaître ? L'homme eut un rire jaune, largement audible. Ces gamins se préoccupent de son état, même après ce qu'il venait de faire. Étaient-ils naïfs ? Ou juste suicidaires ? Entre eux et Diablo, l'homme commençait à douter de l'état mental des autres habitants de ce monde. Et c'était lui qui pensait ça...
Et puis l'homme vit du coin de l’œil la jeune femme s'approcher de l'arbre avant de s'en emparer et courir avec. Ce à quoi l'homme fit d'un grommellement.
« Abrutie ! »
A quoi pensent-ils ? Parce que l'homme fait des conneries, il faut que les deux autres s'y mettent aussi ? Ces hommes viennent de le mettre hors d'état de nuire en quelques mouvements, ne pensent-ils pas que le rouquin réutiliserait de son pistolet pour intercepter la jeune femme ? Ils ne réfléchissent pas. Ils ne réfléchissent pas plus que l'homme, et cela le désolait. En l'état actuel des choses, il aurait mieux valu attendre patiemment et voir ce qu'il se passera. Ces cyantifiques, aussi peu dignes de confiances soient-ils, ne semblaient pas pour autant être hostiles envers les deux jeunes. Et puis, ils en feraient quoi, de cet arbre ? Du feu ? Ce truc a été le cœur de la tempête. Ce truc a été retrouvé là « parce qu'ils étaient dans une tempête », ce truc est lié aux tempêtes ! Eux, aussi bien que l'homme, ne savent pas se qui se trame derrière cet arbre, les cyantifiques le savent, ou semblent le savoir. Demander, peut-être auraient-ils plus de réponse que simplement se transformer en kleptomane ?
Le plus intelligent aurait été d'attendre, de se renseigner et de voir.
Faire l'exact inverse de ce que l'homme a fait.
Mais l'homme n'y est pour rien, après tout.
Ce n'est que sa folie qui lui a reprit.
Rien de plus, rien de moins.
Et ce n'était surement pas ce monde qui l'avait transformé, ça non…
Alors, sans regarder un seul cyantifique aux risques de tomber sur du sang, l'homme lança une question.
« L'arbre… Elle ne risque rien en le prenant ainsi ? Rien d'autre que votre courroux ? »
- Résumé:
- Kahauz, préférant rester à terre plutôt que de prendre de nouveaux coups, assiste impuissant ce qu'il estime être une connerie. Il demande alors si Alev ne risque rien, avec cet arbre pris ainsi.
Admirez notre magnificence ! ♥
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Cyantifiques
Sam 27 Aoû - 20:42
Pendant qu'Averroès s'était éloigné et parvenait tant bien que mal à ralentir l'hémorragie provoquée par sa double-blessure à la cuisse, Hertz continuait d'immobiliser le Dessinateur qui avait failli répandre encore davantage de sang devant cette fontaine. Quant à Watt, il paramétrait ce qui semblait être une bête canette de soda afin de joindre Wilkins. C'est donc le second qui se chargea de répondre aux dessinateurs.
« Nous n'avons aucun intérêt à ne pas le soigner, mais je crains que nous ne puissions le laisser repartir tout de suite. » déclara-t-il.
Il remarqua par la suite les mouvements empressés de l'adolescent, sans y accorder assez de vigilance puisqu'il était déjà occupé à guetter le moindre mouvement brusque de la part de l'homme. Il tenait avant tout à être diplomate - contrairement à Averroès qui n'était contenté d'émettre un grognement en réponse à Robyn -, ce pourquoi il ne fut suspicieux que trop tard.
« Nous n'avons pas de pansement. Prenez plutôt.... »
C'est à ce moment que la course frénétique récupéra l'attention des trois cyantifiques. Watt jeta ce qu'il tenait dans les mains à Averroès, qui de toute façon ne pouvait courir, avant de saisir le même pistolet que précédemment.
Trop tard. La portée était trop faible pour espérer rattraper la fuyarde.
Il se lança aussitôt à sa poursuite.
« Arrête-toi ! Sais-tu seulement ce que tu fais ?! »
Puisqu'il valait mieux éviter de laisser Averroès seul avec Kahaûz, le chef des rebelles resta en position.
« L'arbre… Elle ne risque rien en le prenant ainsi ? Rien d'autre que votre courroux ?
- Notre courroux n'est pas à craindre. Le Sien, en revanche... »
Il jeta un coup d'oeil à la fontaine de marbre. Au-delà, le paysage distordu se calmait progressivement. D'une voix parfaitement calme, mais suffisamment forte pour que tout le monde l'entende, Hertz ajouta :
« Personne ne voudrait qu'une nouvelle Tempête se déclenche aujourd'hui. »
Vous savez bien qu'un coeur en bon état, même débranché, peut se remettre en marche pour peu qu'il soit greffé au plus vite sur un nouveau corps.. Alors, si les Tempêtes ont pour chaire une folie des plus intenses...
« Nous n'avons aucun intérêt à ne pas le soigner, mais je crains que nous ne puissions le laisser repartir tout de suite. » déclara-t-il.
Il remarqua par la suite les mouvements empressés de l'adolescent, sans y accorder assez de vigilance puisqu'il était déjà occupé à guetter le moindre mouvement brusque de la part de l'homme. Il tenait avant tout à être diplomate - contrairement à Averroès qui n'était contenté d'émettre un grognement en réponse à Robyn -, ce pourquoi il ne fut suspicieux que trop tard.
« Nous n'avons pas de pansement. Prenez plutôt.... »
C'est à ce moment que la course frénétique récupéra l'attention des trois cyantifiques. Watt jeta ce qu'il tenait dans les mains à Averroès, qui de toute façon ne pouvait courir, avant de saisir le même pistolet que précédemment.
Trop tard. La portée était trop faible pour espérer rattraper la fuyarde.
Il se lança aussitôt à sa poursuite.
« Arrête-toi ! Sais-tu seulement ce que tu fais ?! »
Puisqu'il valait mieux éviter de laisser Averroès seul avec Kahaûz, le chef des rebelles resta en position.
« L'arbre… Elle ne risque rien en le prenant ainsi ? Rien d'autre que votre courroux ?
- Notre courroux n'est pas à craindre. Le Sien, en revanche... »
Il jeta un coup d'oeil à la fontaine de marbre. Au-delà, le paysage distordu se calmait progressivement. D'une voix parfaitement calme, mais suffisamment forte pour que tout le monde l'entende, Hertz ajouta :
« Personne ne voudrait qu'une nouvelle Tempête se déclenche aujourd'hui. »
Vous savez bien qu'un coeur en bon état, même débranché, peut se remettre en marche pour peu qu'il soit greffé au plus vite sur un nouveau corps.. Alors, si les Tempêtes ont pour chaire une folie des plus intenses...
- Ah et, précisions:
Résumé (wesh, les cyantis se prennent pour les dessinateurs)(notez l'absence de mise en page) : Hertz est un bisounours qui ne voit pas venir le sale coup, Watt court après Alev, Avévé grogne de son coin et Hertz explique à Kah qu'ils ont intérêt à ramener l'arbre fissa pour éviter une tempête.
Sinon, Alev, je te laisse le choix de décrire si tu réussis à échapper à Watt grâce à une ruse (il faudra que ce soit un minimum crédible, il a des chances de courir plus vite qu'elle), s'il la rattrape, si un combat s'enclenche, etc.
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 29 Aoû - 17:02
Alev entendit bien rapidement les pas de l'un des cyantifiques devenir de plus en plus rapide, qui se dirigeait droit vers elle. Elle se savait blessée par la Tempête et savait pertinemment qu'elle n'arriverait pas à échapper à l'homme de cyance à l'aide de ses jambes seules. Honnêtement, elle n'était pas du genre a voler ou a être impulsive, et cette situation la mettait assez mal à l'aise. Mais en aucun cas elle ne laisserait l'un de ces hommes reprendre l'arbre. Elle se devait de comprendre ce qui se passait avant tout, et elle savait bien qu'ils ne diraient rien si elle le leur rendait gentiment.
Par contre, ils avaient l'air paniqués par ce qui arrivait. Elle pouvait peut être en tirer un avantage. Puis elle entendit au loin la voix du meneur s'élever, lâchant qu'il y avait des risques qu'une nouvelle tempête s'annonce. Alev appréciait de moins en moins la situation. Elle était bien trop calme et réfléchie pour se lancer dans des entreprises trop risquées, les autres dessinateurs étaient bien plus doués qu'elle en la matière. Mais elle savait que les cyantifiques garderaient le secret sur cet arbre s'ils le reprenaient sans qu'elle puisse être au parfum. Et pas seulement elle, ses compagnons de galère aussi. Mieux valait avoir trois témoins plutôt qu'un seul.
Alors que son cœur n'avait pas cessé de battre à une vitesse folle, elle pria Dieu pour que l'idée qu'elle venait d'avoir tienne la route. Avant que la distance entre elle et le cyantifique ne soit trop courte, elle s'arrêta brusquement, posa l'arbrisseau allongé au sol. Puis elle se plaça à genoux juste devant la plante. Et sortit de son fourreau son cimeterre, pour pointer sa lame juste au dessus de l'arbre. Une épée de Damoclès. Littéralement.
- Faites un pas de plus, et cet arbre ne sera plus le même !
C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans une situation pareille. Prendre en otage un arbrisseau. On dirait presque une écolo, dit comme ça. Elle avait presque envie de se gifler.
Elle espérait que le cyantifique n'allait pas lui tirer dessus, qu'il y avait des chances de trouver un terrain d'entente sans être abreuvé de mensonge ou finir mis au tapis par l'un de ces hommes de cyance. Honnêtement, la situation était presque plus effrayante que la Tempête, et Alev faisait tout pour cacher le fait qu'elle était apeurée. Elle resserra sa prise sur le pommeau du cimeterre, faisant tout pour garder près d'elle tout ce qui lui permettait de mener un minimum le jeu.
-Je veux vous poser des questions. Tout ira bien, si vous répondez sincèrement. D'accord ? Pas de mensonge. Dit-elle à l'attention des cyantifiques, reprenant doucement son calme.
Elle priait intérieurement pour qu'ils coopèrent...
Par contre, ils avaient l'air paniqués par ce qui arrivait. Elle pouvait peut être en tirer un avantage. Puis elle entendit au loin la voix du meneur s'élever, lâchant qu'il y avait des risques qu'une nouvelle tempête s'annonce. Alev appréciait de moins en moins la situation. Elle était bien trop calme et réfléchie pour se lancer dans des entreprises trop risquées, les autres dessinateurs étaient bien plus doués qu'elle en la matière. Mais elle savait que les cyantifiques garderaient le secret sur cet arbre s'ils le reprenaient sans qu'elle puisse être au parfum. Et pas seulement elle, ses compagnons de galère aussi. Mieux valait avoir trois témoins plutôt qu'un seul.
Alors que son cœur n'avait pas cessé de battre à une vitesse folle, elle pria Dieu pour que l'idée qu'elle venait d'avoir tienne la route. Avant que la distance entre elle et le cyantifique ne soit trop courte, elle s'arrêta brusquement, posa l'arbrisseau allongé au sol. Puis elle se plaça à genoux juste devant la plante. Et sortit de son fourreau son cimeterre, pour pointer sa lame juste au dessus de l'arbre. Une épée de Damoclès. Littéralement.
- Faites un pas de plus, et cet arbre ne sera plus le même !
C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans une situation pareille. Prendre en otage un arbrisseau. On dirait presque une écolo, dit comme ça. Elle avait presque envie de se gifler.
Elle espérait que le cyantifique n'allait pas lui tirer dessus, qu'il y avait des chances de trouver un terrain d'entente sans être abreuvé de mensonge ou finir mis au tapis par l'un de ces hommes de cyance. Honnêtement, la situation était presque plus effrayante que la Tempête, et Alev faisait tout pour cacher le fait qu'elle était apeurée. Elle resserra sa prise sur le pommeau du cimeterre, faisant tout pour garder près d'elle tout ce qui lui permettait de mener un minimum le jeu.
-Je veux vous poser des questions. Tout ira bien, si vous répondez sincèrement. D'accord ? Pas de mensonge. Dit-elle à l'attention des cyantifiques, reprenant doucement son calme.
Elle priait intérieurement pour qu'ils coopèrent...
- résumé:
Alev court, puis a l'idée de prendre l'arbre en otage. Elle menace les cyantifiques. Oh, et elle a peur aussi.
HRP : cet Rp devient du grand n'importe quoi xD
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Invité
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Dim 23 Oct - 16:20
Sans que rien ne le laisse présager, la « Fontaine » recracha soudainement une sacoche fort velue (et qui tenait plus de la peau de bête arrachée que du sac à main). Sacoche qui atterrit non loin du petit attroupement. Et qui fut suivi, quelques secondes plus tard, par ce qui semblait être un sabre japonais encore dans son fourreau. Ce qui ne l’empêcha pas de se planter dans le sol avec un « dzoing » évocateur quant à la force mise dans la manœuvre. Puis, ce fut le silence.
Pour environ trente secondes.
Mais la troisième sortie fut nettement plus, heu... spectaculaire.
Ou en tout cas, nettement plus locale.
Dans un tourbillon de fumée violette et d’éclairs cyan, une silhouette trébucha hors de ce qui restait de la tempête. Et, miraculeusement, ne déchaîna pas les enfers derrière elle. Aucune nouvelle attaque ou apparition massive de gargouilles à déplorer. La fumée se contenta de se dissiper calmement, et les éclairs de simplement disparaître. Bien que tout ceci se soit passé bien trop vite pour être naturel. Encore plus ou moins dissimulé, le nouveau venu toussa un peu, et passa brièvement sa main gantée sur son visage plein de poussière.
Avant de soudainement tendre le bras et d’asséner sa clé à molette sur ce qui venait d’apparaître juste à côté de son visage. Absolument brutal et sans aucune hésitation, le coup envoya s’écraser la chose (une espèce de boule de poils rose avec des ailes, ultime rejet de la tempête) droit sur le sol. Déjà bien éprouvée, semble-t-il, elle ne se releva pas. Ce qui n’empêcha pas son agresseur de faire quelques pas et de s’accroupir pour la poker plusieurs fois du bout de son arme improvisée. Assuré qu’elle ne se relèverait définitivement pas, l’inconnu, lui, se remit sur ses pieds, et fit alors enfin attention à son entourage immédiat.
Entourage immédiat qui put à son tour décemment observer l’intéressé.
Malgré ses vêtements en excellent état, il semblait avoir traversé l’enfer. Ses pupilles étaient dilatées, attentives au moindre mouvement. Le bras tenant la clé à molette tremblait légèrement, presque compulsivement. Le reste du corps n’était pas vraiment en reste. De la poussière multicolore tombait encore de ses cheveux, et tout ce qui dépassait de ses vêtements semblait être passé dans une tempête de sable (et avoir subi deux ou trois explosions dans la foulée). Sa respiration calme n’était qu’une façade, révélée au moment où il se décida à relâcher son souffle trop longtemps contenu.
Souffle qui se bloqua à nouveau seulement quelques secondes plus tard.
Lorsqu’il posa enfin ses yeux sur l’homme étendu.
Sur Kahaüz.
La peau caramel perdit instantanément le peu de nuance qui lui restait.
— Kah...
Il avait voulu accourir. Le nom était sorti par réflexe. Puis ses jambes s’étaient emmêlées. Et tout son corps s’était écrasé par terre, avalant par la même occasion le reste du prénom.
Chute que le dessinateur encore inconnu salua d’un...
Petit couinement extrêmement viril que n’aurait pas renié un chiot tombé d’une marche.
Il y avait comme un air de déjà vu, là-dedans. Et de faux raccord évident.
Ou alors, c’était juste l’apparente utilité des dessinateurs mâles qui s’écroulait, encore une fois, comme un frêle château de cartes.
Le jeune homme se releva tout de même assez vite, pour enfin se rendre auprès de sa cible initiale, et s’agenouiller assez maladroitement, mais sans perdre son équilibre pour autant. Ses yeux dorés ancrés sur l’autre homme, il semblait nettement plus assuré. Homme qu’il détaillait de la tête aux pieds, dans un étrange mélange de diagnostic « guerrier » et de mère poule inquiète. Nul doute que s’il n’y avait pas eu Hertz, ses mains auraient palpé le corps entier pour s’assurer que rien ne manquait.
Cyantifique qu’il sembla d'ailleurs... avoir jusqu'ici un peu négligé.
Et qui gagna en retour un regard d’or en fusion.
Ses doigts se resserrèrent un instant sur la clé à molette, avant de se détendre. Mais avec trop peu de naturel pour jurer qu’il n’en était pas moins en alerte.
Ses yeux papillonnèrent sur le reste de la scène, avant de revenir se poser sur Kahaüz.
— Tu vas bien ?
Il n’y avait aucun moyen de cacher la tendresse que contenait cette voix, ou l’inquiétude que révélait cette question.
La réponse...
La réponse passait avant tout. Même « eux », même son matériel.
Même avant lui.
Pour environ trente secondes.
Mais la troisième sortie fut nettement plus, heu... spectaculaire.
Ou en tout cas, nettement plus locale.
Dans un tourbillon de fumée violette et d’éclairs cyan, une silhouette trébucha hors de ce qui restait de la tempête. Et, miraculeusement, ne déchaîna pas les enfers derrière elle. Aucune nouvelle attaque ou apparition massive de gargouilles à déplorer. La fumée se contenta de se dissiper calmement, et les éclairs de simplement disparaître. Bien que tout ceci se soit passé bien trop vite pour être naturel. Encore plus ou moins dissimulé, le nouveau venu toussa un peu, et passa brièvement sa main gantée sur son visage plein de poussière.
Avant de soudainement tendre le bras et d’asséner sa clé à molette sur ce qui venait d’apparaître juste à côté de son visage. Absolument brutal et sans aucune hésitation, le coup envoya s’écraser la chose (une espèce de boule de poils rose avec des ailes, ultime rejet de la tempête) droit sur le sol. Déjà bien éprouvée, semble-t-il, elle ne se releva pas. Ce qui n’empêcha pas son agresseur de faire quelques pas et de s’accroupir pour la poker plusieurs fois du bout de son arme improvisée. Assuré qu’elle ne se relèverait définitivement pas, l’inconnu, lui, se remit sur ses pieds, et fit alors enfin attention à son entourage immédiat.
Entourage immédiat qui put à son tour décemment observer l’intéressé.
Malgré ses vêtements en excellent état, il semblait avoir traversé l’enfer. Ses pupilles étaient dilatées, attentives au moindre mouvement. Le bras tenant la clé à molette tremblait légèrement, presque compulsivement. Le reste du corps n’était pas vraiment en reste. De la poussière multicolore tombait encore de ses cheveux, et tout ce qui dépassait de ses vêtements semblait être passé dans une tempête de sable (et avoir subi deux ou trois explosions dans la foulée). Sa respiration calme n’était qu’une façade, révélée au moment où il se décida à relâcher son souffle trop longtemps contenu.
Souffle qui se bloqua à nouveau seulement quelques secondes plus tard.
Lorsqu’il posa enfin ses yeux sur l’homme étendu.
Sur Kahaüz.
La peau caramel perdit instantanément le peu de nuance qui lui restait.
— Kah...
Il avait voulu accourir. Le nom était sorti par réflexe. Puis ses jambes s’étaient emmêlées. Et tout son corps s’était écrasé par terre, avalant par la même occasion le reste du prénom.
Chute que le dessinateur encore inconnu salua d’un...
Petit couinement extrêmement viril que n’aurait pas renié un chiot tombé d’une marche.
Il y avait comme un air de déjà vu, là-dedans. Et de faux raccord évident.
Ou alors, c’était juste l’apparente utilité des dessinateurs mâles qui s’écroulait, encore une fois, comme un frêle château de cartes.
Le jeune homme se releva tout de même assez vite, pour enfin se rendre auprès de sa cible initiale, et s’agenouiller assez maladroitement, mais sans perdre son équilibre pour autant. Ses yeux dorés ancrés sur l’autre homme, il semblait nettement plus assuré. Homme qu’il détaillait de la tête aux pieds, dans un étrange mélange de diagnostic « guerrier » et de mère poule inquiète. Nul doute que s’il n’y avait pas eu Hertz, ses mains auraient palpé le corps entier pour s’assurer que rien ne manquait.
Cyantifique qu’il sembla d'ailleurs... avoir jusqu'ici un peu négligé.
Et qui gagna en retour un regard d’or en fusion.
Ses doigts se resserrèrent un instant sur la clé à molette, avant de se détendre. Mais avec trop peu de naturel pour jurer qu’il n’en était pas moins en alerte.
Ses yeux papillonnèrent sur le reste de la scène, avant de revenir se poser sur Kahaüz.
— Tu vas bien ?
Il n’y avait aucun moyen de cacher la tendresse que contenait cette voix, ou l’inquiétude que révélait cette question.
La réponse...
La réponse passait avant tout. Même « eux », même son matériel.
Même avant lui.
- Spoiler:
- Sans prévenir, la Tempête recrache une sacoche et un sabre japonais, qui atterrissent non loin de l’attroupement Cyanti-Kahaüz. Puis un jeune homme en émerge, avec un Objet, qu’il achève d’un coup de clé à molette. Après s’être assuré que la chose était morte, il observe les alentours et voit Kahaüz. Qu’il souhaite rejoindre, avant de s’étaler maladroitement par terre. Il se révèle juste après et cette fois, c’est la bonne. Il s’accroupit et entre deux regards noirs à Hertz, demande à Kahaüz s’il va bien.
(L’obsession pour Kah’ et le compte étant un léger indice, vous avez bien sûr deviné qu’il s’agissait en réalité de Diablo, avec un nouveau corps tout frais sorti de la Tempête. Tenue comprise, dont vous pouvez avoir un visuel ici – mais faut l’imaginer un peu plus poussiéreux haha)(Et oui, le traumatisme et toutes ces joyeuses choses sont à venir. Ceci n’était que, heu... la sortie.)(Très mal écrite par ailleurs, arrrg. Mais au moins, heu... c’est fait.)(Et non, c’était pas prévu de "longue date". Ce petit est dissident. ;;)(Mais Eelis m'a donné l'autorisation.)
Invité
Invité
Dim 23 Oct - 17:03
« Faites un pas de plus, et cet arbre ne sera plus le même ! »
L'homme a du fortement refréné cette envie de claquer sa main contre son front. Ou de rire. Voir les deux. Il n'était pas en position de faire cela, au vu de son précédent comportement, et il le sait. Mais tout de même. Menacer un arbre. Même l'homme ne pouvait rester de marbre devant cette stupide scène.
Oh bien sûr, il n'y a eu qu'un sourire, sourire qui s'effaça bien vite au ramdam que la tempête faisait à nouveau. Alors, même s'il ne devait pas bouger, il se laissa tourner sur le dos puis sur l'autre côté, se tenant prêt à se relever pour calmer quelconque objet voulant sortir de là. Et ce, malgré la douleur encore présente dans le dos.
L'urgence ne se préoccupe pas des blessures.
Mais tout ce que l'homme vit, c'est un gros nuage de poussière et un objet se faire envoyer paître par une autre entité. L'homme était bien incapable de distinguer la chose alors il se tenait prêt. Du moins, jusqu'à ce qu'il voit un autre être humain. Un jeune homme, trop bien habillé pour l'état de son corps.
« Kah... »
L'homme le regarde s'étaler avec surprise. Certes, cette syllabe pourrait très bien être autre chose que le début de son prénom mais... Le jeune homme l'avait regardé. Est-ce qu'il le connaissait ? Dans tous les cas, ce n'était pas le cas de l'homme. Si cette capacité à chuter tout seul lui rappelait Diablo, ce n'était tout de même pas étonnant après une sortie de tempête aussi spectaculaire. Même si… Même si cette sacoche.
Et puis le jeune homme s'approche de l'homme. L'observe de près. Trop près à son goût. Qu'est-ce qu'il voulait ? Alors l'homme fronça les sourcils alors que l'inconnu semble enfin se rendre compte du reste de la scène. Ce type connaissait l'homme. Il le connaissait et cela ne lui plaisait pas du tout. Un cyantifique ? Non. Même l'homme peut reconnaître un œil noir envers l'un de ce qui serait dans ce cas, un congénère. Quelqu'un du monde réel ? Ce serait plus dérangeant encore. Mais l'homme savait qu'il ne pouvait pas avoir de mouvements brusques, quand bien même le type au taser est assez loin. L'autre, celui aux cheveux bleu, était juste à côté, et vu le spectacle qu'offre le nouveau venu, toute l'attention est sur eux. L'homme n'aime pas ça non plus.
Et enfin, enfin l'inconnu parle. Mais ce n'était toujours pas pour se présenter.
L'homme claqua de la langue. Ce type l'agaçait.
« Tu vas bien ? »
Des tutoiements. Etait-il irrespectueux ? Ou simplement plus proche que l'homme ne pense. Cette tendance à s’inquiéter pour lui, lui faisait penser à Diablo, tout comme cette sacoche. Mais. L'homme n'est jamais trop prudent, et dans l'absolu, ce jeune homme lui était inconnu. Alors l'homme lâcha de manière légèrement plus sèche qu'habituellement :
« Qui êtes vous ? »
L'homme a du fortement refréné cette envie de claquer sa main contre son front. Ou de rire. Voir les deux. Il n'était pas en position de faire cela, au vu de son précédent comportement, et il le sait. Mais tout de même. Menacer un arbre. Même l'homme ne pouvait rester de marbre devant cette stupide scène.
Oh bien sûr, il n'y a eu qu'un sourire, sourire qui s'effaça bien vite au ramdam que la tempête faisait à nouveau. Alors, même s'il ne devait pas bouger, il se laissa tourner sur le dos puis sur l'autre côté, se tenant prêt à se relever pour calmer quelconque objet voulant sortir de là. Et ce, malgré la douleur encore présente dans le dos.
L'urgence ne se préoccupe pas des blessures.
Mais tout ce que l'homme vit, c'est un gros nuage de poussière et un objet se faire envoyer paître par une autre entité. L'homme était bien incapable de distinguer la chose alors il se tenait prêt. Du moins, jusqu'à ce qu'il voit un autre être humain. Un jeune homme, trop bien habillé pour l'état de son corps.
« Kah... »
L'homme le regarde s'étaler avec surprise. Certes, cette syllabe pourrait très bien être autre chose que le début de son prénom mais... Le jeune homme l'avait regardé. Est-ce qu'il le connaissait ? Dans tous les cas, ce n'était pas le cas de l'homme. Si cette capacité à chuter tout seul lui rappelait Diablo, ce n'était tout de même pas étonnant après une sortie de tempête aussi spectaculaire. Même si… Même si cette sacoche.
Et puis le jeune homme s'approche de l'homme. L'observe de près. Trop près à son goût. Qu'est-ce qu'il voulait ? Alors l'homme fronça les sourcils alors que l'inconnu semble enfin se rendre compte du reste de la scène. Ce type connaissait l'homme. Il le connaissait et cela ne lui plaisait pas du tout. Un cyantifique ? Non. Même l'homme peut reconnaître un œil noir envers l'un de ce qui serait dans ce cas, un congénère. Quelqu'un du monde réel ? Ce serait plus dérangeant encore. Mais l'homme savait qu'il ne pouvait pas avoir de mouvements brusques, quand bien même le type au taser est assez loin. L'autre, celui aux cheveux bleu, était juste à côté, et vu le spectacle qu'offre le nouveau venu, toute l'attention est sur eux. L'homme n'aime pas ça non plus.
Et enfin, enfin l'inconnu parle. Mais ce n'était toujours pas pour se présenter.
L'homme claqua de la langue. Ce type l'agaçait.
« Tu vas bien ? »
Des tutoiements. Etait-il irrespectueux ? Ou simplement plus proche que l'homme ne pense. Cette tendance à s’inquiéter pour lui, lui faisait penser à Diablo, tout comme cette sacoche. Mais. L'homme n'est jamais trop prudent, et dans l'absolu, ce jeune homme lui était inconnu. Alors l'homme lâcha de manière légèrement plus sèche qu'habituellement :
« Qui êtes vous ? »
- Résumé :
- Kahaüz facepalm et rit presque à la réaction d'Alev avant de se faire calmer par le boucan de la tempête. Après avoir trouvé le nouveau Diablo agaçant, il lui demanda qui il était.
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Cyantifiques
Dim 23 Oct - 18:02
La situation venait, en quelque sorte, de. Dégénérer. Avec la dessinatrice qui menaçait de défigurer un arbre en échange de renseignements, les cyantifiques rebelles commençaient légèrement à se demander comment ils en étaient arrivés là.
Face à Alev, Watt s'était arrêté. Si son professionnalisme - et sa tendance à tout prendre au sérieux - n'avaient pas été absolus, il ne se serait probablement pas contenté de sourire en coin.
« Vous auriez pu commencer par nous poser les questions avant de partir en courant, suggéra-t-il. Contrairement à certaines personnes ici, nous ne sommes pas tous des sauvages. »
En fond, Averroès haussa un sourcil, se demandant qui exactement Watt rangeait parmi les "sauvages".
Cependant, au moment où le conflit aurait pu s'apaiser, selon la réponse d'Alev, un nouvel élément sortit de nulle part. Ou plutôt, un dessinateur de plus sortit de la tempête. Les trois cyantifiques tournèrent la tête et se firent mutuellement comprendre qu'ils n'avaient jamais croisé cette personne. Personne qui, d'ailleurs, s'était précipitée sur l'homme à terre sans les calculer. Dégénérer, vous disiez ?
Tandis qu'Hertz les regardait sans rien dire, curieux de savoir s'il s'agissait d'un changement de corps ou d'une autre conséquence de la Tempête, Watt redirigea son attention vers l'arbre... Et celle qui le retenait en "otage". Le calcul était vite fait. Ils avaient, d'une façon ou d'une autre, plus besoin de cet arbre que de l'ignorance des dessinateurs.
« Enfin... concéda-t-il en rangeant toute arme, demandez-toujours. »
Face à Alev, Watt s'était arrêté. Si son professionnalisme - et sa tendance à tout prendre au sérieux - n'avaient pas été absolus, il ne se serait probablement pas contenté de sourire en coin.
« Vous auriez pu commencer par nous poser les questions avant de partir en courant, suggéra-t-il. Contrairement à certaines personnes ici, nous ne sommes pas tous des sauvages. »
En fond, Averroès haussa un sourcil, se demandant qui exactement Watt rangeait parmi les "sauvages".
Cependant, au moment où le conflit aurait pu s'apaiser, selon la réponse d'Alev, un nouvel élément sortit de nulle part. Ou plutôt, un dessinateur de plus sortit de la tempête. Les trois cyantifiques tournèrent la tête et se firent mutuellement comprendre qu'ils n'avaient jamais croisé cette personne. Personne qui, d'ailleurs, s'était précipitée sur l'homme à terre sans les calculer. Dégénérer, vous disiez ?
Tandis qu'Hertz les regardait sans rien dire, curieux de savoir s'il s'agissait d'un changement de corps ou d'une autre conséquence de la Tempête, Watt redirigea son attention vers l'arbre... Et celle qui le retenait en "otage". Le calcul était vite fait. Ils avaient, d'une façon ou d'une autre, plus besoin de cet arbre que de l'ignorance des dessinateurs.
« Enfin... concéda-t-il en rangeant toute arme, demandez-toujours. »
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 24 Oct - 13:45
La jeune femme sentit son coeur ne faire qu'un bond en voyant le cyantifique qui était toujours dans son élan. Cependant, elle eut une sensation de soulagement en voyant l'homme s'arrêtait, comprenant que cet arbre était dans un danger imminent. Cela avait marché. Sa tentative avait marché. Elle avait presque cru que le cyantifique allait comprendre qu'elle n'aurait pas tenté d'abîmer cet arbre, puisqu'il semblait être assez important pour ne pas être gaspillé inutilement. Et surtout parce qu'ils avaient risqué leur vie pour enfin le trouver...
Le cyantifique lâcha qu'elle aurait dû lui parler au lieu de fuir. Ils étaient ouverts au dialogue, ou du moins, l'un d'eux l'était. Tant mieux ! Tant mieux ! Elle ne voulait que cela, au fond, même si dans la précipitation, elle avait pensé qu'avoir l'arbre entre ses mains lui servirait à pouvoir faire sortir les vers du nez des férues de la cyance. Ils avaient l'air de tenir à cet arbrisseau, alors elle pouvait considérer qu'elle avait pris un avantage en l'ayant entre les mains. Ou plutôt sous sa lame....
Soudain, dans un nuage de poussière, tout droit venu de la tempête, une autre personne apparue, un jeune homme, pour être plus précis. Elle fut surprise, comme le reste des personnes présentes, de cette arrivée soudaine. Avait-il été dans la tempête avec eux ? Comment se faisait-il qu'on ne l'avait pas vu dans la tempête ? Est-ce que l'espace temps dans une tempête dépassait la logique terrienne -ce qui ne serait pas surprenant, au fond - ? Il se précipita ensuite vers Kahäuz, l'air inquiet.
Passée cette scène, elle tourna à nouveau la tête vers le dénommé Watt. Elle avait beaucoup de questions en tête, mais la priorité était sur celles qu'elle voulait posé au cyantifique. Alev réfléchit un instant, cherchant la question qui là tout de suite serait la plus pertinente. Puis elle décida de ne pas passer par quatre chemins, demandant tout simplement :
-Comment se fait-il que le coeur d'une tempête soit un arbre ? Et qu'allez-vous en faire ?
C'était les questions qui lui paraissaient les plus importantes, du moins sur l'instant. Elles espérait qu'au moins elle comprendrait la situation à l'aide de ces dernières.
Le cyantifique lâcha qu'elle aurait dû lui parler au lieu de fuir. Ils étaient ouverts au dialogue, ou du moins, l'un d'eux l'était. Tant mieux ! Tant mieux ! Elle ne voulait que cela, au fond, même si dans la précipitation, elle avait pensé qu'avoir l'arbre entre ses mains lui servirait à pouvoir faire sortir les vers du nez des férues de la cyance. Ils avaient l'air de tenir à cet arbrisseau, alors elle pouvait considérer qu'elle avait pris un avantage en l'ayant entre les mains. Ou plutôt sous sa lame....
Soudain, dans un nuage de poussière, tout droit venu de la tempête, une autre personne apparue, un jeune homme, pour être plus précis. Elle fut surprise, comme le reste des personnes présentes, de cette arrivée soudaine. Avait-il été dans la tempête avec eux ? Comment se faisait-il qu'on ne l'avait pas vu dans la tempête ? Est-ce que l'espace temps dans une tempête dépassait la logique terrienne -ce qui ne serait pas surprenant, au fond - ? Il se précipita ensuite vers Kahäuz, l'air inquiet.
Passée cette scène, elle tourna à nouveau la tête vers le dénommé Watt. Elle avait beaucoup de questions en tête, mais la priorité était sur celles qu'elle voulait posé au cyantifique. Alev réfléchit un instant, cherchant la question qui là tout de suite serait la plus pertinente. Puis elle décida de ne pas passer par quatre chemins, demandant tout simplement :
-Comment se fait-il que le coeur d'une tempête soit un arbre ? Et qu'allez-vous en faire ?
C'était les questions qui lui paraissaient les plus importantes, du moins sur l'instant. Elles espérait qu'au moins elle comprendrait la situation à l'aide de ces dernières.
- résumé:
Alev est soulagée que sa stratégie marche, puis est surprise par l'arrivée de Diablo. Puis elle pose ses (premières, y'en aura d'autres héhéhé) questions à Watt.
Petite précision : Si vos persos ont des questions, ils peuvent les poser aussi, hein... Comme ça ça embêtera bien les cyantis ! Muéhéhéhéhé !
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
- Code:
<transformation perso="Alev" />
- Code:
<transformation perso="Canvas" />
- Code:
<transformation perso ="Latrodectus">
Invité
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Mer 26 Oct - 23:30
Qui êtes-vous ?
Le château de cartes s’écroule.
Et Diablo tressaille ostensiblement.
Oh, juste l’espace d’une petite poignée de secondes, micro fragment de temps si oubliable. Un clignement de paupières. Mais qui éblouit aussi fort qu’un phare dans la nuit. Le jeune homme ne tombe pas, mais à l’intérieur, tout s’est fendillé, avant d’être simplement soufflé ailleurs. Aussi facilement qu’une envolée de poussière.
Diablo esquisse un sourire tremblant.
— Personne.
Un bref rire silencieux se noie dans sa poitrine, faisant légèrement tressauter son torse. Ses yeux semblent ailleurs, un instant. Puis retrouvent Kahaüz, et s’illuminent de nouveau. Le faux sourire s’envole à son tour.
— Désolé.
Aucun faux semblant, aucune pirouette. Il n’en a jamais eu l’intention.
Tout est juste...
— Diablo.
De façon tout aussi effacée que précédemment, le nouveau venu prend une profonde inspiration. Et durant cet autre fragment d’éternité, tout semble à la fois trembler et se reconstruire. Une construction digne d’un éternel château de cartes. Diablo n’est plus un fragile vase. Petite sculpture de porcelaine ballottée et fendillée. Diablo n’est plus que verre brisé, grossièrement réassemblé. Et la... la colle n’est pas très solide. Mais elle tiendra. Elle doit tenir.
Diablo souffle et respire pour se recentrer. Couve Kahaüz avec tout ce qu’il reste de bon à l’intérieur.
— Je suis Diablo.
Sa voix s’affirme, se taille dans des accents durs et décidés rarement empruntés. Peut-être même qui viennent de naître. Diablo n’hésite pas. Et pourtant... pourtant. Il a bien failli se perdre en route.
Maintenant.
Et.
Dans la Tempête.
Piégé dans la tourmente, loin du groupe qui s’enfuyait, le petit diablotin a pris de plein fouet les conséquences. Plus instable que jamais, la tempête déstabilisée l’a littéralement emporté. Et au milieu du monde qui s’écroulait... Il l’a vu. Les a tous vus. Ses rêves. Ses autres lui. Ses instants perdus, ses existences différentes, ses futurs improbables. D’autres réalités. Parfois aussi proches qu’un souffle, parfois si éloignées qu’elles en semblent impossibles.
Ce... n’était pas tout à fait la première fois.
Il se souvient encore de la veille, et de ses sentiments, mis à nus sans aucune douceur.
De ce qui n’était qu’un rêve, mais qui a révélé ce qu’il cachait tout à l’intérieur. Ce qu’il se cachait.
Ce qui a failli le briser.
Avant que, tant bien que mal, il ne retrouve un fragile équilibre.
La Tempête ne lui a pas laissé cette chance.
Dans son espace-temps distordu, il s’est souvenu de plusieurs vies. Non. Vu. Non. Ressenti. C’était... Tout était juste trop fort. Trop vif. Ce n’était que des fragments d’existence, mais des fragments qu’il a perçu jusque dans ses os. Dont chaque seconde laissa une trace au fer rouge, égratignant sans aucune précaution tout ce qu’il était.
Diablo en est ressorti.
Mais la marque est toujours là. Elle ne brûle plus. Mais reste là. Grossière et dérangeante. À la fois cautérisée, et aussi fumante et douloureuse que lors de son apparition. Comme... tout ce qu’il reste. Son esprit qui cherche à avancer, sans pouvoir s’arrêter de trembler à chaque pas. Son corps qui réagit dans l’urgence, brille par ses réflexes acquis et naturels, et dont il connaît le reflet dans le miroir... tout en se retrouvant face à un étranger.
Le corps... le corps n’était pas dans les souvenirs. Rêves. Mais dans l’enfer tourbillonnant, il a eu le temps de s’y habituer. Non. De réaliser. Juste assez pour pouvoir se défendre. Pour pouvoir survivre.
Diablo sait.
Diablo fait avec.
Mais... C’est...
Il est...
Il ne sait plus tout à fait qui il est.
Non.
Il est Diablo.
Il ne sait juste plus tout à fait lequel.
Souvenirs réels et faux souvenirs se mélangent, ses perceptions se fondent entre elles, et il ne peut juste qu’essayer. Essaye de garder son esprit hors des abysses. Tout en cherchant la bonne réalité.
Sans...
Sans vraiment en être certain.
De nouveau, Diablo cille. Retrouve et pose encore une fois son regard doré sur l’homme à ses côtés.
Kahaüz.
Kahaüz est...
Kahaüz était toujours là. Quel que soit le souvenir, quel que soit le tableau, Kahaüz était toujours là. Quelque part. Quelle que soit la réalité, Diablo cherchait toujours Kahaüz.
Kahaüz – tout ce qu’il représentait – était la seule chose qui ne changeait jamais.
Ses dents s’égarent une fraction de temps sur ses lèvres, souvenir d’une mimique bien connue du passé. Et tout en lui se décide.
Kahaüz est toujours là.
Alors... Alors pour le moment ça ira.
Kahaüz sera juste sa réalité.
Après un ultime regard, Diablo se relève. Et fait de nouveau complètement attention au reste du monde. L’ex-diablotin observe avec la plus grande neutralité Hertz, puis l’homme qui se tient un peu plus loin, et saigne, saigne encore, saigne rouge... saigne. Son regard saute brièvement sur le cyantifique roux et la jeune demoiselle qui lui fait face. Pris dans ses pensées, il n’en a pas moins entendu chaque mot. Réflexe salutaire. Réflexe de survie. Ancré, appris, et à la fois naissant comme un nouveau-né. Diablo ne sait plus, mais pour le moment, cela n’a pas d’importance. Seul Kah’ en a.
Diablo se retient de secouer la tête, et hausse la voix pour que cette fois, tous l’entendent.
— Vous devriez plutôt le soigner. (Nul besoin de précision, mais le jeune homme octroie quand même un regard en coin à l’homme blessé.)
Et dans ses paroles décidées, il y a comme un accent moqueur. Un sarcasme aussi léger qu’une plume, mais absolument pas dissimulé. Et que Diablo, fixant maintenant Hertz de ses yeux mi-clos, ne cherche pas un instant à ravaler. Un accent qui souffle « Au lieu de discuter. », titillant implicitement et sans aucun gant leur ordre de priorités.
Non.
Diablo n’aime vraiment pas les cyantifiques.
(Mais il préférerait que l’un d’eux ne se vide pas de son sang juste devant ses yeux. Le sang... le sang n’est pas bon.)
— Et nous sommes exposés.
Deuxième salve. Deuxième regard critique. Deuxième insinuation « Cela vous prends souvent de discuter tranquillement à côté d’une tempête malmenée, dans une zone réputée dangereuse ? ».
Diablo laisse quelques secondes à ses paroles pour être comprises, puis part récupérer son matériel.
(Sans jamais vraiment quitter des yeux Kahaüz.)
Il passe de nouveau sa besace en travers de son épaule, et ramasse le... sabre japonais. Qu’il contemple un instant un peu gêné. Il... n’avait définitivement pas cette forme avant la Tempête. (Et n’était pas tout à fait à lui.)
Avant de regarder la clé à molette dans sa main.
Et qui dégouline encore d’une étrange substance.
Et... Il n’aurait peut-être pas dû lancer son arme en premier.
Pour lui-même, Diablo se racle la gorge, avant de fabriquer une petite sangle improvisée sur sa ceinture. Ce n’est pas du grand art, mais cela suffira pour le moment.
De nouveau équipé, Diablo retourne près de Kahaüz, calme, mais sa clé à molette grossièrement essuyée tournoyant légèrement entre ses doigts.
Pas sans moyen de se défendre.
Pas face à un Cyantifique.
Plus jamais.
Le château de cartes s’écroule.
Et Diablo tressaille ostensiblement.
Oh, juste l’espace d’une petite poignée de secondes, micro fragment de temps si oubliable. Un clignement de paupières. Mais qui éblouit aussi fort qu’un phare dans la nuit. Le jeune homme ne tombe pas, mais à l’intérieur, tout s’est fendillé, avant d’être simplement soufflé ailleurs. Aussi facilement qu’une envolée de poussière.
Diablo esquisse un sourire tremblant.
— Personne.
Un bref rire silencieux se noie dans sa poitrine, faisant légèrement tressauter son torse. Ses yeux semblent ailleurs, un instant. Puis retrouvent Kahaüz, et s’illuminent de nouveau. Le faux sourire s’envole à son tour.
— Désolé.
Aucun faux semblant, aucune pirouette. Il n’en a jamais eu l’intention.
Tout est juste...
— Diablo.
De façon tout aussi effacée que précédemment, le nouveau venu prend une profonde inspiration. Et durant cet autre fragment d’éternité, tout semble à la fois trembler et se reconstruire. Une construction digne d’un éternel château de cartes. Diablo n’est plus un fragile vase. Petite sculpture de porcelaine ballottée et fendillée. Diablo n’est plus que verre brisé, grossièrement réassemblé. Et la... la colle n’est pas très solide. Mais elle tiendra. Elle doit tenir.
Diablo souffle et respire pour se recentrer. Couve Kahaüz avec tout ce qu’il reste de bon à l’intérieur.
— Je suis Diablo.
Sa voix s’affirme, se taille dans des accents durs et décidés rarement empruntés. Peut-être même qui viennent de naître. Diablo n’hésite pas. Et pourtant... pourtant. Il a bien failli se perdre en route.
Maintenant.
Et.
Dans la Tempête.
Piégé dans la tourmente, loin du groupe qui s’enfuyait, le petit diablotin a pris de plein fouet les conséquences. Plus instable que jamais, la tempête déstabilisée l’a littéralement emporté. Et au milieu du monde qui s’écroulait... Il l’a vu. Les a tous vus. Ses rêves. Ses autres lui. Ses instants perdus, ses existences différentes, ses futurs improbables. D’autres réalités. Parfois aussi proches qu’un souffle, parfois si éloignées qu’elles en semblent impossibles.
Ce... n’était pas tout à fait la première fois.
Il se souvient encore de la veille, et de ses sentiments, mis à nus sans aucune douceur.
De ce qui n’était qu’un rêve, mais qui a révélé ce qu’il cachait tout à l’intérieur. Ce qu’il se cachait.
Ce qui a failli le briser.
Avant que, tant bien que mal, il ne retrouve un fragile équilibre.
La Tempête ne lui a pas laissé cette chance.
Dans son espace-temps distordu, il s’est souvenu de plusieurs vies. Non. Vu. Non. Ressenti. C’était... Tout était juste trop fort. Trop vif. Ce n’était que des fragments d’existence, mais des fragments qu’il a perçu jusque dans ses os. Dont chaque seconde laissa une trace au fer rouge, égratignant sans aucune précaution tout ce qu’il était.
Diablo en est ressorti.
Mais la marque est toujours là. Elle ne brûle plus. Mais reste là. Grossière et dérangeante. À la fois cautérisée, et aussi fumante et douloureuse que lors de son apparition. Comme... tout ce qu’il reste. Son esprit qui cherche à avancer, sans pouvoir s’arrêter de trembler à chaque pas. Son corps qui réagit dans l’urgence, brille par ses réflexes acquis et naturels, et dont il connaît le reflet dans le miroir... tout en se retrouvant face à un étranger.
Le corps... le corps n’était pas dans les souvenirs. Rêves. Mais dans l’enfer tourbillonnant, il a eu le temps de s’y habituer. Non. De réaliser. Juste assez pour pouvoir se défendre. Pour pouvoir survivre.
Diablo sait.
Diablo fait avec.
Mais... C’est...
Il est...
Il ne sait plus tout à fait qui il est.
Non.
Il est Diablo.
Il ne sait juste plus tout à fait lequel.
Souvenirs réels et faux souvenirs se mélangent, ses perceptions se fondent entre elles, et il ne peut juste qu’essayer. Essaye de garder son esprit hors des abysses. Tout en cherchant la bonne réalité.
Sans...
Sans vraiment en être certain.
De nouveau, Diablo cille. Retrouve et pose encore une fois son regard doré sur l’homme à ses côtés.
Kahaüz.
Kahaüz est...
Kahaüz était toujours là. Quel que soit le souvenir, quel que soit le tableau, Kahaüz était toujours là. Quelque part. Quelle que soit la réalité, Diablo cherchait toujours Kahaüz.
Kahaüz – tout ce qu’il représentait – était la seule chose qui ne changeait jamais.
Ses dents s’égarent une fraction de temps sur ses lèvres, souvenir d’une mimique bien connue du passé. Et tout en lui se décide.
Kahaüz est toujours là.
Alors... Alors pour le moment ça ira.
Kahaüz sera juste sa réalité.
Après un ultime regard, Diablo se relève. Et fait de nouveau complètement attention au reste du monde. L’ex-diablotin observe avec la plus grande neutralité Hertz, puis l’homme qui se tient un peu plus loin, et saigne, saigne encore, saigne rouge... saigne. Son regard saute brièvement sur le cyantifique roux et la jeune demoiselle qui lui fait face. Pris dans ses pensées, il n’en a pas moins entendu chaque mot. Réflexe salutaire. Réflexe de survie. Ancré, appris, et à la fois naissant comme un nouveau-né. Diablo ne sait plus, mais pour le moment, cela n’a pas d’importance. Seul Kah’ en a.
Diablo se retient de secouer la tête, et hausse la voix pour que cette fois, tous l’entendent.
— Vous devriez plutôt le soigner. (Nul besoin de précision, mais le jeune homme octroie quand même un regard en coin à l’homme blessé.)
Et dans ses paroles décidées, il y a comme un accent moqueur. Un sarcasme aussi léger qu’une plume, mais absolument pas dissimulé. Et que Diablo, fixant maintenant Hertz de ses yeux mi-clos, ne cherche pas un instant à ravaler. Un accent qui souffle « Au lieu de discuter. », titillant implicitement et sans aucun gant leur ordre de priorités.
Non.
Diablo n’aime vraiment pas les cyantifiques.
(Mais il préférerait que l’un d’eux ne se vide pas de son sang juste devant ses yeux. Le sang... le sang n’est pas bon.)
— Et nous sommes exposés.
Deuxième salve. Deuxième regard critique. Deuxième insinuation « Cela vous prends souvent de discuter tranquillement à côté d’une tempête malmenée, dans une zone réputée dangereuse ? ».
Diablo laisse quelques secondes à ses paroles pour être comprises, puis part récupérer son matériel.
(Sans jamais vraiment quitter des yeux Kahaüz.)
Il passe de nouveau sa besace en travers de son épaule, et ramasse le... sabre japonais. Qu’il contemple un instant un peu gêné. Il... n’avait définitivement pas cette forme avant la Tempête. (Et n’était pas tout à fait à lui.)
Avant de regarder la clé à molette dans sa main.
Et qui dégouline encore d’une étrange substance.
Et... Il n’aurait peut-être pas dû lancer son arme en premier.
Pour lui-même, Diablo se racle la gorge, avant de fabriquer une petite sangle improvisée sur sa ceinture. Ce n’est pas du grand art, mais cela suffira pour le moment.
De nouveau équipé, Diablo retourne près de Kahaüz, calme, mais sa clé à molette grossièrement essuyée tournoyant légèrement entre ses doigts.
Pas sans moyen de se défendre.
Pas face à un Cyantifique.
Plus jamais.
- Spoiler:
- Diablo est « un peu » perturbé par la question de Kahaüz et lui répond « Personne » avant de se reprendre, s’excuser et de révéler son identité. S’en suit un immonde brainstorming intérieur et des flashback absolument douteux et terriblement longs dans la narration, alors qu’en réalité, tout ceci ne dure que très peu de temps avant que... Diablo ne regarde une ultime fois Kahaüz avant de se relever, d’observer la situation et de
basher les cyantifiquesleur signaler qu’Averroès pisse toujours le sang alors qu’ils « discutent ». Et qu’en plus, ils sont complètement exposés (dans une zone réputée dangereuse). Sur ces bonnes paroles, il va récupérer tout son matos tout en surveillant Kahaüz du coin de l’œil. Avant de revenir vers ce dernier, de nouveau complètement équipé. (Et avec une clé à molette prête à l’emploi.)
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Cyantifiques
Mer 2 Nov - 23:41
Pour deux questions pertinentes, une remarque inappropriée. Non, les cyantifiques n'avaient pas fini de grincer des dents à chaque fois que les dessinateurs ouvraient la bouche. Le prix de la rébellion était décidément bien élevé, surtout lorsqu'il était interdit d'ignorer la question. Cependant, sans doute parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, Watt réagit directement à la remarque de Diablo :
« À qui le dites-vous ? Si une certaine personne n'avait pas eu l'idée de poignarder Averroès avant que ses deux confrères ne s'allient pour kidnapper un arbre potentiellement dangereux, nous n'en serions pas là... C'est à se demander ce que signifie pour vous le sens des priorités. »
Probablement rien, un peu comme le bon sens et la réflexion, mais il laissa la question ouverte. Ne serait-ce que pour laisser à Hertz le soin de répondre aux premières interrogations, celles qui venaient d'Alev, pendant que le troisième cyantifique lui confirmait d'un vague geste que l'arrivée d'un véhicule n'était qu'une petite question de temps.
« Il n'existe aucune justification particulière au sujet de l'arbre ; il aurait pu s'agir de n'importe quel objet. Si nous ne l'avons pas déjà détruit, c'est que nous n'avons pas cette intention. »
Jusque là, ce n'était qu'une autre façon de rappeler ce qui s'était passé au Phare. Ou plutôt, ce qui avait précédé l'apparition des rebelles, de leur naissance à l'explosion : tout ce conflit dont les dessinateurs ne semblaient pas se soucier le moins du monde, en dehors de leurs propres intérêts. Encore un "sens des priorités" qui les conduisait à ignorer l'existence d'un cyclone dont ils étaient au coeur.
« Nous ne ferons que l'étudier, pour une raison qui vous apparaît au-delà de cette fontaine. Savez-vous seulement ce qu'est une Tempête ? » rajouta-t-il, incitant les dessinateurs à rompre les hostilités pour réfléchir sur la question eux-mêmes.
Ou au moins constater à quel point leur ignorance était encore plus disproportionnée que leur colère.
« À qui le dites-vous ? Si une certaine personne n'avait pas eu l'idée de poignarder Averroès avant que ses deux confrères ne s'allient pour kidnapper un arbre potentiellement dangereux, nous n'en serions pas là... C'est à se demander ce que signifie pour vous le sens des priorités. »
Probablement rien, un peu comme le bon sens et la réflexion, mais il laissa la question ouverte. Ne serait-ce que pour laisser à Hertz le soin de répondre aux premières interrogations, celles qui venaient d'Alev, pendant que le troisième cyantifique lui confirmait d'un vague geste que l'arrivée d'un véhicule n'était qu'une petite question de temps.
« Il n'existe aucune justification particulière au sujet de l'arbre ; il aurait pu s'agir de n'importe quel objet. Si nous ne l'avons pas déjà détruit, c'est que nous n'avons pas cette intention. »
Jusque là, ce n'était qu'une autre façon de rappeler ce qui s'était passé au Phare. Ou plutôt, ce qui avait précédé l'apparition des rebelles, de leur naissance à l'explosion : tout ce conflit dont les dessinateurs ne semblaient pas se soucier le moins du monde, en dehors de leurs propres intérêts. Encore un "sens des priorités" qui les conduisait à ignorer l'existence d'un cyclone dont ils étaient au coeur.
« Nous ne ferons que l'étudier, pour une raison qui vous apparaît au-delà de cette fontaine. Savez-vous seulement ce qu'est une Tempête ? » rajouta-t-il, incitant les dessinateurs à rompre les hostilités pour réfléchir sur la question eux-mêmes.
Ou au moins constater à quel point leur ignorance était encore plus disproportionnée que leur colère.
- Spoiler:
Et voilà une intervention de plus ! Sachez que la prochaine sera la dernière, puisque ce sera l'arrivée du véhicule/de Wilkins, et donc la fin de l'opportunité en elle-même, mais vous pouvez encore spammer de question ou que sais-je. Même si Watt a déjà noté vos noms sur la liste des premiers à utiliser si Wilkins manque de cobayes humains 0v0
Invité
Invité
Jeu 24 Nov - 14:51
Il était si heureux ! Voir que sa stratégie avait réussi, qu'ils avaient pu voler l'arbre ! Il ne fallait pas les laisser l'avoir. Il avait envie de prendre Alev dans ses bras, de lui dire à quel point elle était "trop cool" d'avoir pu l'aider, d'avoir pris cet arbre mystérieux. Les cyantifiques avaient l'air d'y tenir, en plus ... Robyn affichait un vrai sourire. Différent des autres. Il avait envie que cette joie continue. Ou que le jeu continue. Et voilà qu'il en avait une occasion ! Ces "cyantifiques" de pacotille ne pouvaient cesser de se prendre pour les plus grands, les plus forts, les plus intelligents !! Mais il ne savait pas, eux, à quel point Robyn était grand, fort, intelligent !!! Il allait leur répondre, eux, et prouver leur imbécillité !!!!
« Euh ... » fit-il tranquillement, essayant de trouver ses mots.
Il lui fallait en effet d'abord réfléchir à ce qu'il allait dire, mais il devait au moins montrer qu'il voulait parler, prendre la parole, tout ça. Pour ensuite montrer sa grande connaissance des Tempêtes. Il avait l'impression d'en avoir parcouru des centaines ... Et pourtant il n'en avait vraiment vécu qu'une seule. Cette tempête.
« Pourquoi ne comptez-vous pas nous laisser cet arbre ? Qu'a-t-il de si important pour vous ? Ce serait mieux que vous nous le disiez, pour qu'on décide de vous le rendre ... »
Sur ces mots, il s'avança vers ce cyantifique qui avait répondu aux questions de son ami. Voyant qu'il était plus grand, il se colla presque à lui et le regarda de haut.
« Une Tempête ... Qu'est-ce que vous en savez ? Es-tu déjà passé à travers beaucoup de tempêtes ? Je peux te dire que j'en ai vécu, moi ... Ne joue pas à ça et dit nous la vérité. » lâcha-t-il d'une voix froide, tentant de prendre le dessus et d'être le plus menaçant possible.
« Euh ... » fit-il tranquillement, essayant de trouver ses mots.
Il lui fallait en effet d'abord réfléchir à ce qu'il allait dire, mais il devait au moins montrer qu'il voulait parler, prendre la parole, tout ça. Pour ensuite montrer sa grande connaissance des Tempêtes. Il avait l'impression d'en avoir parcouru des centaines ... Et pourtant il n'en avait vraiment vécu qu'une seule. Cette tempête.
« Pourquoi ne comptez-vous pas nous laisser cet arbre ? Qu'a-t-il de si important pour vous ? Ce serait mieux que vous nous le disiez, pour qu'on décide de vous le rendre ... »
Sur ces mots, il s'avança vers ce cyantifique qui avait répondu aux questions de son ami. Voyant qu'il était plus grand, il se colla presque à lui et le regarda de haut.
« Une Tempête ... Qu'est-ce que vous en savez ? Es-tu déjà passé à travers beaucoup de tempêtes ? Je peux te dire que j'en ai vécu, moi ... Ne joue pas à ça et dit nous la vérité. » lâcha-t-il d'une voix froide, tentant de prendre le dessus et d'être le plus menaçant possible.
- Résumé:
- Robyn commence à s'impatienter et tente d'être le plus menaçant possible pour que les cyantifiques crachent la vérité. Il essaie vraiment, mais on ne sait pas si ça va marcher, et si quelqu'un comme lui peut vraiment être comme ça, mais bon ...
Invité
Invité
Jeu 9 Fév - 14:25
« Personne. »
Claquement de langue.
« Désolé. Diablo. »
L'homme s'étonne de lui-même. Lui, incapable de comprendre tout ce qui se passe sur le visage du jeune homme qui lui faisait face, avait su reconnaître quelque part Diablo, juste dans sa manière de s'inquiéter et de se précipiter sur l'homme au moindre dérangement.
« Je suis Diablo. »
Et cette façon de se répéter, comme l'homme le fait pour se persuader de quelque chose. C'était bien le jeune garçon qu'il avait entraîné dans sa folie. Comme une habitude, l'homme voulait lui toucher la tête. Mais il n'était pas en position de faire quoi que ce soit, c'était déjà un miracle qu'il ait pu se retourner. Et de toute façon, il s'était relevé, n'étant désormais plus à la portée de l'homme. Mais cela ne l'empêcha pas de le couvrir du regard. Un regard neutre, laissant rien transparaître de ce qu'il pourrait penser. Pensées dont il n'a aucune idée lui-même.
« Vous devriez plutôt le soigner. Et nous sommes exposés. »
Un rire.
Non, ce n'était pas un rire.
Juste un sourire.
Oui, un sourire, synonyme d'un éclat de rire chez l'homme.
« Oh ne t'inquiète pas. On attend juste un véhicule, n'est-ce pas ? »
Le type qui le surveillait l'avait dit. Un certain « Wilkins » allait venir avec un véhicule. Alors fatalement, il fallait attendre. Attendre à côté d'un phénomène plus que dangereux.
En fond, l'homme entendait le gamin menacer une nouvelle fois, avant d'assener plusieurs questions. Des questions censées… Même si le contexte n'est pas forcément le meilleur, comme l'a soulever Diablo, mais dans l'attente… Autant récupérer le plus d'informations possible. Alors il regarda Hertz, comme pour l'inciter à parler.
Et lorsque le fameux véhicule arrivera, l'homme les informera de son état et de ce qu'il compte faire.
« Je ne ferai plus rien, je comprends bien ma situation. Mais ne me mettez pas près du blessé. Le sang a tendance à me faire perdre la tête. »
Tout en lançant un regard à Diablo, comme s'il voulait lui dire de ne pas aggraver la situation. D'attendre, de voir, car même s'il a l'air d'être plus compétent qu'auparavant, ils ne sont pas en capacité de pouvoir à nouveau fuir, comme la dernière fois. Ils sont plusieurs, même s'il y a déjà un blessé et même si ce blessé semble être le plus puissant de tous, il y a ce pistolet taser. Et le type qui maintien l'homme semble compétent de même.
Alors, comme il le faisait avant, lorsqu'il était encore un tueur à gage, il va attendre et voir comment la situation va se distiller.
Claquement de langue.
« Désolé. Diablo. »
L'homme s'étonne de lui-même. Lui, incapable de comprendre tout ce qui se passe sur le visage du jeune homme qui lui faisait face, avait su reconnaître quelque part Diablo, juste dans sa manière de s'inquiéter et de se précipiter sur l'homme au moindre dérangement.
« Je suis Diablo. »
Et cette façon de se répéter, comme l'homme le fait pour se persuader de quelque chose. C'était bien le jeune garçon qu'il avait entraîné dans sa folie. Comme une habitude, l'homme voulait lui toucher la tête. Mais il n'était pas en position de faire quoi que ce soit, c'était déjà un miracle qu'il ait pu se retourner. Et de toute façon, il s'était relevé, n'étant désormais plus à la portée de l'homme. Mais cela ne l'empêcha pas de le couvrir du regard. Un regard neutre, laissant rien transparaître de ce qu'il pourrait penser. Pensées dont il n'a aucune idée lui-même.
« Vous devriez plutôt le soigner. Et nous sommes exposés. »
Un rire.
Non, ce n'était pas un rire.
Juste un sourire.
Oui, un sourire, synonyme d'un éclat de rire chez l'homme.
« Oh ne t'inquiète pas. On attend juste un véhicule, n'est-ce pas ? »
Le type qui le surveillait l'avait dit. Un certain « Wilkins » allait venir avec un véhicule. Alors fatalement, il fallait attendre. Attendre à côté d'un phénomène plus que dangereux.
En fond, l'homme entendait le gamin menacer une nouvelle fois, avant d'assener plusieurs questions. Des questions censées… Même si le contexte n'est pas forcément le meilleur, comme l'a soulever Diablo, mais dans l'attente… Autant récupérer le plus d'informations possible. Alors il regarda Hertz, comme pour l'inciter à parler.
Et lorsque le fameux véhicule arrivera, l'homme les informera de son état et de ce qu'il compte faire.
« Je ne ferai plus rien, je comprends bien ma situation. Mais ne me mettez pas près du blessé. Le sang a tendance à me faire perdre la tête. »
Tout en lançant un regard à Diablo, comme s'il voulait lui dire de ne pas aggraver la situation. D'attendre, de voir, car même s'il a l'air d'être plus compétent qu'auparavant, ils ne sont pas en capacité de pouvoir à nouveau fuir, comme la dernière fois. Ils sont plusieurs, même s'il y a déjà un blessé et même si ce blessé semble être le plus puissant de tous, il y a ce pistolet taser. Et le type qui maintien l'homme semble compétent de même.
Alors, comme il le faisait avant, lorsqu'il était encore un tueur à gage, il va attendre et voir comment la situation va se distiller.
- Résumé :
- Kahaüz reconnaît Diablo, et se met à sourire aux sarcasmes de ce dernier. Puis, lorsque le véhicule arrivera, il informera les cyantifiques de sa situation, et de son problème vis à vis du sang.
Admirez notre magnificence ! ♥
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Cyantifiques
Mar 7 Mar - 0:20
é woila la réponce D siantifik
Ce post conclut l'opportunité. Si vous voulez juste donner la réaction de votre personnage pour faire une jolie conclusion, vous pourrez mais c'est inutile de demander quoi que ce soit aux cyantis, ils ne répondront pas.
« Si seulement vous compreniez une seule chose dans tout ce que vous dites... » maugréa Watt, répondant à la place d'Hertz dont l'expression n'avait absolument pas changé face aux menaces de Robyn.
Deux raisons dissuadèrent les hommes en blouse d'en dire davantage au gamin pour l'instant. La première était diplomatique : ne pas aggraver la situation, très peu propice à de telles discussions qui nécessiteraient le temps d'avoir les esprits et les nerfs au calme. Aucun des trois cyantifiques n'espérait que les dessinateurs comprendraient la vérité qu'ils n'évoquaient que succinctement. Et surtout pas ici, alors que les deux camps comptaient leurs blessures.
La seconde raison se fit entendre, et bientôt voir, à travers l'arrivée d'un Wilkins qui conduisait, tout sourire, une décapotable massive empruntée au garage, allumant des phares bleutés pour attirer l'attention du groupe.
« Nous en rediscuterons une fois à la Base. » déclara Hertz, avant de proposer de l'aide à Kahaüz pour se relever, si celui-ci en avait besoin. De son côté, se détournant d'Alev, Watt s'était précipité vers Averroès, lequel put à peine claudiquer jusqu'à la voiture en s'appuyant sur son collègue. Certaines choses étaient plus importantes que l'arbre.
« Eh bien, mon chou, je vais avoir du travail ! s'enthousiasma Wilkins, ouvrant les portières, avant de se tourner vers les dessinateurs. Il n'y avait plus de bus dans la Base, donc il va falloir se serrer un peu, les enfants. Evitez d'écraser l'arbre au passage. »
Il avait naturellement senti - et sous-entendu - les tensions alors même qu'il n'en connaissait que des bribes. Cependant, le message était plutôt clair et incitait à cesser la confrontation.
Ou du moins, à la taire pour l'instant.
*
Dans la pièce dédiée à l'infirmerie, tout récemment inaugurée en cette fin de journée (après que tout ait été déplacé depuis la cuisine), les quatres cyantifiques et les quatre dessinateurs étaient réunis. Averroès occupait un lit bancal, pendant que Wilkins fouillait les étagères à la recherche d'éléments qui pourraient améliorer son état, le plus important étant déjà plus ou moins traité.
« La Tempête dans laquelle vous êtes allés devrait déjà s'être éteinte, expliqua Watt, brisant le silence sur un ton plus calme que celui qu'il avait emprunté en Ville. C'est parce que nous avons ramené cet arbre ici. »
Il poursuivit, regardant ses interlocuteurs pour voir s'ils suivaient.
« Contrairement à ce que vous semblez nous reprocher, nous n'en savons pas plus que cela. Nous désirons étudier les Tempêtes et nous pensons que cet arbre nous en apportera une meilleure compréhension. C'est pourquoi nous tenions à le récupérer. »
Si les dessinateurs réfléchissaient un peu, ils pourraient trouver au moins une faille évidente dans tout ce discours, mais ce n'était pas dans l'intention des cyantifiques de la leur signaler. Ni même de poursuivre la conversation, à vrai dire.
« Ceci dit... En toute honnêteté, vous avez bien d'autres choses à faire que de vous en préoccuper. Vous pourrez être assurés que nous vous fournirons toute information utile pour remporter les batailles qui vous attendent. Nous n'avons aucun intérêt à "mijoter" dans votre dos quelque chose qui pourrait vous nuire. »
La relation entre les deux camps était explicite. Bien plus durement formulée que lors de la réunion qui avait eu lieu le jour précédent, son essence restait identique. Un lien utilitaire, qui durerait tant qu'il y aurait des ennemis et la nécessité de survivre. Partant de là, les dessinateurs n'ayant eux-mêmes aucune empathie pour leurs alliés de circonstance, les cyantifiques rebelles - qui, bien qu'étant dissociés, n'étaient pas entièrement différents de leurs adversaires - ne considéraient pas comme nécessaire d'en avoir. Un camp pouvait-il seulement comprendre l'autre et toute l'histoire qu'il avait traversé ?
« Quoi qu'il en soit, nous en avons fini pour aujourd'hui. » conclut le cyantifique roux, avant de s'écrouler sur une chaise pour souffler, laissant dès lors les dessinateurs libres de s'en aller.
Derrière Watt, un peu plus en retrait, Hertz ne paraissait pas posséder d'avis divergent, comme si un homme avait parlé pour tout le groupe, mais il regardait plutôt Kahaüz. Ses deux yeux bleus se perdant sur ceux de l'homme, sans pour autant rentrer à l'intérieur. Deux murs de glace se faisaient face.
Il attendit un peu plus tard, lorsqu'il put s'adresser à lui directement, pour revenir sur l'incident fâcheux qui avait manqué de coûter la vie à Averroès. Après que Kahaüz ait eu l'occasion de lui expliquer le problème, Hertz lui donna la conclusion des évènements.
« En temps normal, vous pouvez sans aucun doute être beaucoup plus utile que destructeur. Ne pas chercher à l'exploiter serait une erreur, expliqua-t-il. Mais il y a une condition à cela. »
La même chose qui passait avant l'arbre chez Watt poussait également Hertz à aller au-delà des questions d'utilité pure et de collaboration stoïque.
« Si Watt n'avait pas pu vous immobiliser, il n'aurait eu aucun problème à vous éliminer pour sauver Averroès. Nous pensons tous de la même façon... Je vous souhaite donc de ne plus croiser de sang. »
Si la situation devrait se reproduire, nul doute que la première option ne serait plus envisagée. L'avertissement était limpide, dénué de compassion ou de méchanceté. Il n'avait ni la volonté de punir, ni celle de sauver - cette dernière option était probablement impossible dans l'Esquisse. Dès lors, il n'y avait qu'à voir si le chemin de Kahaüz serait celui des dessinateur, ou s'il allait bifurquer. Les rebelles lui laissaient le choix de se ranger ou d'être leur ennemi.
Les dessinateurs n'étaient-ils pas tous dans le même cas après tout ? Des alliés potentiels, quoi qu'ils fassent, y compris rien, du moment qu'ils ne s'en prenaient pas au groupuscule ? Dans un contexte de survie, que signifiait réellement faire la guerre, et que signifiait s'entendre ? Fallait-il faire confiance ou se dissocier ?
Ce post conclut l'opportunité. Si vous voulez juste donner la réaction de votre personnage pour faire une jolie conclusion, vous pourrez mais c'est inutile de demander quoi que ce soit aux cyantis, ils ne répondront pas.
« Si seulement vous compreniez une seule chose dans tout ce que vous dites... » maugréa Watt, répondant à la place d'Hertz dont l'expression n'avait absolument pas changé face aux menaces de Robyn.
Deux raisons dissuadèrent les hommes en blouse d'en dire davantage au gamin pour l'instant. La première était diplomatique : ne pas aggraver la situation, très peu propice à de telles discussions qui nécessiteraient le temps d'avoir les esprits et les nerfs au calme. Aucun des trois cyantifiques n'espérait que les dessinateurs comprendraient la vérité qu'ils n'évoquaient que succinctement. Et surtout pas ici, alors que les deux camps comptaient leurs blessures.
La seconde raison se fit entendre, et bientôt voir, à travers l'arrivée d'un Wilkins qui conduisait, tout sourire, une décapotable massive empruntée au garage, allumant des phares bleutés pour attirer l'attention du groupe.
« Nous en rediscuterons une fois à la Base. » déclara Hertz, avant de proposer de l'aide à Kahaüz pour se relever, si celui-ci en avait besoin. De son côté, se détournant d'Alev, Watt s'était précipité vers Averroès, lequel put à peine claudiquer jusqu'à la voiture en s'appuyant sur son collègue. Certaines choses étaient plus importantes que l'arbre.
« Eh bien, mon chou, je vais avoir du travail ! s'enthousiasma Wilkins, ouvrant les portières, avant de se tourner vers les dessinateurs. Il n'y avait plus de bus dans la Base, donc il va falloir se serrer un peu, les enfants. Evitez d'écraser l'arbre au passage. »
Il avait naturellement senti - et sous-entendu - les tensions alors même qu'il n'en connaissait que des bribes. Cependant, le message était plutôt clair et incitait à cesser la confrontation.
Ou du moins, à la taire pour l'instant.
*
Dans la pièce dédiée à l'infirmerie, tout récemment inaugurée en cette fin de journée (après que tout ait été déplacé depuis la cuisine), les quatres cyantifiques et les quatre dessinateurs étaient réunis. Averroès occupait un lit bancal, pendant que Wilkins fouillait les étagères à la recherche d'éléments qui pourraient améliorer son état, le plus important étant déjà plus ou moins traité.
« La Tempête dans laquelle vous êtes allés devrait déjà s'être éteinte, expliqua Watt, brisant le silence sur un ton plus calme que celui qu'il avait emprunté en Ville. C'est parce que nous avons ramené cet arbre ici. »
Il poursuivit, regardant ses interlocuteurs pour voir s'ils suivaient.
« Contrairement à ce que vous semblez nous reprocher, nous n'en savons pas plus que cela. Nous désirons étudier les Tempêtes et nous pensons que cet arbre nous en apportera une meilleure compréhension. C'est pourquoi nous tenions à le récupérer. »
Si les dessinateurs réfléchissaient un peu, ils pourraient trouver au moins une faille évidente dans tout ce discours, mais ce n'était pas dans l'intention des cyantifiques de la leur signaler. Ni même de poursuivre la conversation, à vrai dire.
« Ceci dit... En toute honnêteté, vous avez bien d'autres choses à faire que de vous en préoccuper. Vous pourrez être assurés que nous vous fournirons toute information utile pour remporter les batailles qui vous attendent. Nous n'avons aucun intérêt à "mijoter" dans votre dos quelque chose qui pourrait vous nuire. »
La relation entre les deux camps était explicite. Bien plus durement formulée que lors de la réunion qui avait eu lieu le jour précédent, son essence restait identique. Un lien utilitaire, qui durerait tant qu'il y aurait des ennemis et la nécessité de survivre. Partant de là, les dessinateurs n'ayant eux-mêmes aucune empathie pour leurs alliés de circonstance, les cyantifiques rebelles - qui, bien qu'étant dissociés, n'étaient pas entièrement différents de leurs adversaires - ne considéraient pas comme nécessaire d'en avoir. Un camp pouvait-il seulement comprendre l'autre et toute l'histoire qu'il avait traversé ?
« Quoi qu'il en soit, nous en avons fini pour aujourd'hui. » conclut le cyantifique roux, avant de s'écrouler sur une chaise pour souffler, laissant dès lors les dessinateurs libres de s'en aller.
Derrière Watt, un peu plus en retrait, Hertz ne paraissait pas posséder d'avis divergent, comme si un homme avait parlé pour tout le groupe, mais il regardait plutôt Kahaüz. Ses deux yeux bleus se perdant sur ceux de l'homme, sans pour autant rentrer à l'intérieur. Deux murs de glace se faisaient face.
Il attendit un peu plus tard, lorsqu'il put s'adresser à lui directement, pour revenir sur l'incident fâcheux qui avait manqué de coûter la vie à Averroès. Après que Kahaüz ait eu l'occasion de lui expliquer le problème, Hertz lui donna la conclusion des évènements.
« En temps normal, vous pouvez sans aucun doute être beaucoup plus utile que destructeur. Ne pas chercher à l'exploiter serait une erreur, expliqua-t-il. Mais il y a une condition à cela. »
La même chose qui passait avant l'arbre chez Watt poussait également Hertz à aller au-delà des questions d'utilité pure et de collaboration stoïque.
« Si Watt n'avait pas pu vous immobiliser, il n'aurait eu aucun problème à vous éliminer pour sauver Averroès. Nous pensons tous de la même façon... Je vous souhaite donc de ne plus croiser de sang. »
Si la situation devrait se reproduire, nul doute que la première option ne serait plus envisagée. L'avertissement était limpide, dénué de compassion ou de méchanceté. Il n'avait ni la volonté de punir, ni celle de sauver - cette dernière option était probablement impossible dans l'Esquisse. Dès lors, il n'y avait qu'à voir si le chemin de Kahaüz serait celui des dessinateur, ou s'il allait bifurquer. Les rebelles lui laissaient le choix de se ranger ou d'être leur ennemi.
Les dessinateurs n'étaient-ils pas tous dans le même cas après tout ? Des alliés potentiels, quoi qu'ils fassent, y compris rien, du moment qu'ils ne s'en prenaient pas au groupuscule ? Dans un contexte de survie, que signifiait réellement faire la guerre, et que signifiait s'entendre ? Fallait-il faire confiance ou se dissocier ?
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