Réfectoire

__-Agate regarda de quoi il en retournait. Bla bla bla, vote de confiance, rôle tournant, un système de vote un peu bizarre mais acceptable, tout une liste de gens qu’elle arrivait à peine à remettre. Ceci dit, un rôle tournant et un simple vote de confiance, les personnes à qui des ordres étaient donnés devant tout de même accepter de les suivre… Rien qui n’avait de grandes conséquences. Mais c’était un début. Agate chuchota à l’oreille d’Emily :
__-« Je peux écrire pour toi si tu veux. Je mets quoi, Emily ou le piaf du coup ? Et tiens, si je vote pour toi, tu votes pour moi ? Je te mets deux points. »
__-Elle saurait au moins à qui mettre son premier vote. Pour les deux autres, elle attendrait de voir qui était en lice. Morgan et Isolde, elle ne voyait même pas de qui il s’agissait. Effilys, ce devait être Effie, la gamine à roulette qui traînait en compagnie de l’autre avec un sabre. Elle avait effectivement montré des capacités intellectuelles, mais laisser une enfant diriger ? Quelle idée saugrenue.

Élection d’un chef des Dessinateurs.

Son pouvoir sera basé sur la confiance que les membres de notre groupe lui auront accordée. Ceux qui acceptent de voter acceptent donc d’accorder à la personne élue une autorité. Le rôle de chef pourra être tournant en fonction des événements.
Vous avez trois votes par personne. Notez à côté de vos candidats de préférence votre nom et combien de points vous désirez leur accorder : trois, deux ou un. La personne ayant le plus de points sera élue.
S’il vous plaît, ne votez pas pour moi.
Signé : Rosalina Ngwenya.
Adeline :
Agate :
Al :
Bernard :
Crevette :
Le Cube : J'aurai difficilement une autre utilité que réfléchir.
Effilys : Rosalina 2
Isolde : Rosalina 3
Kaoren :
Lucas :
Clara : Rosalina 1
Médor :
~~Mérovée :~~ Porté disparu jusqu’à preuve du contraire..
(Rosalina) :
Triaire :
Vesa :
Emily/le Piaf : Agate 2

Résumé :

La politesse, c’est pour les vaches ? Je commence à me poser cette question. Quand la rousse me demande ce que je veux manger, je suis tenté lui répondre « le savoir-vivre », mais je me retiens.

« Des insectes, normalement, mais je pense pouvoir tout accepter, du moins tant que c’est un minimum animal. »

De toute façon, je ne fais que découvrir de nouvelles espèces dans l’Esquisse. Si ce n’est le tardigrade, que je connaissais déjà, mais sur Terre, il est minuscule et totalement organique… Pourquoi y ai-je pensé ? J’aurais aimé ne pas l’avoir fait. Et pour que ça ne me coupe pas l’appétit, je dois vraiment avoir faim.

Pendant que je lui tends mon calepin, j’entends Rosalina nous annoncer l’élection d’un chef des Dessinaquoi ?… Peu importe, il faut voter pour un chef du groupe. Je la remercie intérieurement pour la précision envers ceux qui n’ont pas leur nom sur la liste.

Je lis les consignes marquées sur la feuille. Ce système de vote a l’air étrange mais peut-être qu’il pourrait s’expliquer par des spécificités du groupe.

Le disparu s’appelle Mérovée ? Comme le roi mérovingien ? C’est cocasse.

M’étonnant de ne pas lire le nom de Morgan*, je faillis interroger Rosalina là-dessus, mais Morgan le verra sûrement et demandera à ce que son nom soit marqué en bas... Quoique, je peux l'ajouter, comme ça elle n'aura pas besoin de le faire ?... Je vais faire ça.

Je tente de réfléchir à pour qui voter. Je reconnais les noms d’Al, de Crevette, de Kaoren, de Rosalina entre parenthèses, du Triaire et de Vesa. Al a juste été évoqué (en quelque sorte) devant moi par Kaoren donc je ne sais rien sur lui. Je n’ai jamais vu Vesa non plus, mais de ce que j’ai compris, elle n’est pas de confiance… Une minute, elle est bien cannibale ou est-ce juste une rumeur ? Et si c’est avéré, qu’est-ce qui l’a motivée à manger d’autres personnes ? Si elle l’a fait pour survivre, comme les personnes s’étant échouées dans la cordillère des Andes en 1972, mérite-t-elle vraiment d’être blâmée ? Rah… Focus !

Kaoren est fou, donc je ne vais pas voter pour lui. Crevette a l’air compétente dans le domaine militaire mais elle m’a l’air trop grossière et autoritaire (tyrannique, peut-être ?) pour faire un bon chef. Le Triaire est censé faire la garde mais il ne le fera pas. J’ai du mal avec ça… Mais devrais-je le critiquer, vu ce que je fais ? De ce que j’ai vu, Rosalina me paraît compétente en tant que chef du groupe. Si elle n’avait pas demandé qu’on ne vote pas pour elle, je lui aurais volontiers accordé 3 points. Mais je ne vois pas de raison de ne pas respecter sa demande. J’espère aussi ne pas me retrouver chef de groupe. Après, le devenir me paraît peu probable, vu à quel point on me connaît ici.

La liste des candidats entre lesquels je pourrais choisir ne me réjouit guère. Toutefois, je vais accorder 1 point au Triaire, qui m’a l’air d’être le plus potable, si on oublie Rosalina. Comme ça, au moins, je voterai pour quelqu’un.

Élection d’un chef des Dessinateurs.

Son pouvoir sera basé sur la confiance que les membres de notre groupe lui auront accordée. Ceux qui acceptent de voter acceptent donc d’accorder à la personne élue une autorité. Le rôle de chef pourra être tournant en fonction des événements.
Vous avez trois votes par personne. Notez à côté de vos candidats de préférence votre nom et combien de points vous désirez leur accorder : trois, deux ou un. La personne ayant le plus de points sera élue.
S’il vous plaît, ne votez pas pour moi.
Signé : Rosalina Ngwenya.
Adeline :
Agate :
Al :
Bernard :
Crevette :
Le Cube : J'aurai difficilement une autre utilité que réfléchir.
Effilys : Rosalina 2
Isolde : Rosalina 3
Kaoren :
Lucas :
Clara : Rosalina 1
Médor :
~~Mérovée :~~ Porté disparu jusqu’à preuve du contraire..
(Rosalina) :
Triaire : André 1
Vesa :
Emily/le Piaf : Agate 2
André :
Morgane :

Maintenant que j’ai fini de voter, une drôle d’interrogation me vient à l’esprit. J’en fait part à Rosalina :

« Je peux comprendre que cette question soit étrange, mais êtes-vous tous francophones ? »

Pour moi, parler et écrire en français est naturel car c’est ma langue maternelle, mais dans ce monde, je devrais rencontrer aussi des non-francophones. En fait, il semblerait plus logique que nous nous parlions tous en anglais. Alors pourquoi parlons-nous en français ?

*Je sais que Morgan et Clara sont la même personne mais André ne le sait pas encore x)

Résumé:

Maximum 100 caractères ! Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2021

Agate avait un don certain pour être drôle et Emily aurait pu afficher un large sourire à sa réponse...enfin, si elle avait été en capacité de sourire. Néanmoins, elle hocha la tête pour confirmer ses dires, le plus tard possible c'était le mieux ! Même si elle pourrait compenser la perte d'un œil chez Agate, elle ne pourrait courir pour elle. Autant dire que ça signerait son arrêt de mort dans un tel monde.

Rapidement, la grosse libellule de l'entrée s'approcha, papiers en main. Emily la surveillait du coin de l’œil, méfiante quand elle entendit la remarque d'Agate, couplé à la caresse sur son plumage, il était évident, qu'elle, elle était belle ! Elle se redressa, fière, très fière même. Elle laissa même échapper un petit cri de joie.

- Vilain insecte !

Ce n'était pas forcément gentil mais après tout, si même Agate le disait, c'est que c'était vrai. Et puis bon, il y avait tellement plus joli qu'un insecte, aussi gros soit-il...Même si les libellules étaient pas les plus moches. Et au fond, Emily se rendait compte qu'elle ne voulait pas partager son perchoir, alors que la libellule ne s'approche pas, elle pourrait faire un écart à son régime habituel.

Finalement, elle remarqua qu'il y avait quelqu'un d'autre derrière. Une femme qu'elle n'avait jamais vu. Mais ils étaient combien ici ?

- Dessinateurs ! Dessinateurs ! Chef, oui, Chef !

Son ton était clairement moqueur alors qu'elle venait de répéter un mot qu'elle ne connaissait pas. Enfin pas dans ce contexte là, mais puisque la liste contenait un grand nombre de noms, notamment celui d'Agate et désormais le sien, elle comprenait qu'il s'agissait d'un groupe d'individus comme elle. Des humains perdus dans ce monde.
Elle pencha la tête sur la feuille, mais pas trop, pour ne pas encore plus percer la peau de son perchoir, jusqu'à ce que Agate lui parle à l'oreille.

- Le Piaf !

Elle ne tenait pas à ce que tout le monde connaisse son prénom, elle avait l'impression que c'était son jardin privé, quelque chose qui lui appartenait encore. Pour l'instant, seule Agate était au courant et ça lui convenait très bien. C'était d'ailleurs la seule pour qui elle faisait parfois des phrases complètes.

- Ça me va !

En soit, elle ne tenait pas à être spécialement chef mais bon, il y avait peu de chance qu'elle soit élu...Et tant mieux. Elle s'amusait bien plus en emmerdant son monde. Pour son dernier vote, elle verrait donc ce qu'elle en ferait. Elle pourrait voter pour la libellule pour rire, tiens. Mais non, elle voulait voir lequel était le plus étrange du tas.

Alors qu'elle fixait Rosalina, la trouvant particulièrement distante et sévère, Emily remarqua que l'insecte écrivait encore sur son papier...elle se redressa pour lire ce qu'il notait, appréciant d'avoir une excellente vue. Elle s'envola, alors, d'un coup d'ailes habile, habituée à s'envoler d'une épaule, son aile frôlant à peine la joue d'Agate.

- Étrange ! Étrange ! Étrange !

Elle s'approcha de Rosalina, se moquant certes de la libellule mais c'était la femme dans son coin qu'elle fixait. Elle s'approcha rapidement et donna de légers coups de becs dans le crâne de cette inconnue. Pas suffisamment pour lui faire mal mais c'était comme si elle testait...était-elle vraiment vivante ? Est-ce qu'il y avait quelqu'un sous cette tignasse ?
Néanmoins, elle n'était pas folle. Elle ne s'était pas posée sur la femme ou à côté, elle restait en vol, à une certaine distance, prête à partir à toute vitesse au cas où.

Élection d’un chef des Dessinateurs.
Son pouvoir sera basé sur la confiance que les membres de notre groupe lui auront accordée. Ceux qui acceptent de voter acceptent donc d’accorder à la personne élue une autorité. Le rôle de chef pourra être tournant en fonction des événements.
Vous avez trois votes par personne. Notez à côté de vos candidats de préférence votre nom et combien de points vous désirez leur accorder : trois, deux ou un. La personne ayant le plus de points sera élue.
S’il vous plaît, ne votez pas pour moi.
Signé : Rosalina Ngwenya.
Adeline :
Agate : Le Piaf 2
Al :
Bernard :
Crevette :
Le Cube : J'aurai difficilement une autre utilité que réfléchir.
Effilys : Rosalina 2
Isolde : Rosalina 3
Kaoren :
Lucas :
Clara : Rosalina 1
Médor :
~~Mérovée :~~ Porté disparu jusqu’à preuve du contraire..
(Rosalina) :
Triaire : André 1
Vesa :
Le Piaf : Agate 2
André :
Morgane :

Résumé:

__-Les dessinateurs semblaient comprendre ce qu’ils devaient faire et réfléchissaient à leur vote. Voilà qui était très bien. Ils n’avaient pas tout complété, mais cela viendrait en temps utile, sans doute après une table ronde de présentation.
__-« Merci à vous trois. »
__-Et sur ces entrefaites, l’arthropode voulut communiquer une interrogation à Rosalina.
__-Elle haussa un sourcil.
__-Sachant parler cinq langues et en écrire sept, elle ne s’était pas fondamentalement posée la question de savoir pourquoi elle comprenait les autres personnes présentes. Mais André touchait là un point important. À tous les égards, leur groupe était fort hétéroclite. Et bien qu’en majorité composé d’Occidentaux, ils ne faisaient pas l’exclusivité. Certes, on pouvait, ou plutôt, on aurait pu supposer avant la remarque d’André que tous fussent anglophones : après tout, les pays anglo-saxons sont à la fois assez variés ethniquement parlant et assez homogènes pour expliquer la majorité de Blancs et le fait qu’ils se comprissent tous. Néanmoins, si Rosalina connaissait l’anglais, elle se trouvait elle-même en Afrique du sud lors des faits. Certes, ce pays était membre du Commonwealth, mais enfin…
__-Ceci dit, la présence d’un francophone ne rendait pas nécessairement invalide cette théorie ; il y a bien le Québec.
__-Rosalina voulut répondre à André, mais voilà qu’elle fut agressée par le piaf de l’autre rousse. Elle voulut lui envoyer une tape, qui l’aurait probablement renvoyée dormir, mais le pas en avant que fit une Agate munie d’un couteau de cuisine dans sa direction quand Rosalina leva le bras ne fût-ce qu’un tout petit peu la dissuada de finir son geste.
__-Elle se recoiffa. Agate recula.
__-« Allons allons, un peu de sérieux je vous prie. Je veux bien que vous soyez une perroquet, mais essayez de vous tenir, de grâce. J’étais en conversation avec ce monsieur. »
__-Et d’ailleurs, elle répondit à André :
__-« Je ne le suis pas, mais Mozambicaine ; donc lusophone.
__-– Moi non plus. Américaine.
__-– Monsieur André, seriez-vous à tout hasard Québécois ? »

Résumé :

__-L’insecte veut manger des insectes.
__-Soit.
__-Agate commença à fouiller dans les provisions présentes, voir si elle ne trouverait pas quelque chose qui pourrait convenir.
__-Alors qu’elle faisait cela, Emily décolla de son épaule. Agate suivit son vol du regard avec une attention distraite jusqu’à ce qu’elle s’approchât de la Noire, la picorât et Agate d’indiquer à cette dernière qu’il valait mieux éviter de s’en prendre à son amie.
__-Ceci fait – c’est qu’ils se prennent vraiment pas pour de la merde, ces gens-là, elle retourna à ses inspections, non sans écouter la discussion.
__-En effet, elle non plus ne s’était pas posée la question de la langue. Principalement parce que, pour le bien de sa santé mentale, elle évitait de se poser trop de questions tout court.

Résumé :

Je peux ignorer le perroquet pendant qu’il se moque de moi, mais pas lorsqu’il picore la tête de Rosalina. Pourquoi il lui fait ça, d’ailleurs ? Mon interlocutrice commence un geste de la main pour riposter mais la rousse la menace avec un couteau.

Rassurant…

Bon, laissons-lui le bénéfice du doute. Il est clair qu’elle voulait défendre le soi-disant oiseau, aussi on est dans un contexte de survie, donc sa réaction pourrait être normale.

De toute façon, ça se calme par la suite. Après s’être coiffée, la femme en tailleur demande à l’animal coloré de bien se tenir. Le « de grâce » me fait tiquer, je sais qu’il m’arrive de parler soutenu mais là ça m’a l’air pompeux. Bon, ça importe peu.

Les deux femmes répondent à la négative à ma question : l’une est Mozambicaine donc lusophone, l’autre est Américaine. L’africaine me demande si je suis par hasard Québécois.

« Non, je suis Français. »

J’ai quelque chose d’autre à écrire mais je réfléchis à comment la formuler.

« J’ai du mal à croire qu’il n’y ait que des personnes sachant parler français, ici. Même au regard de l’Esquisse, ça me paraît peu probable. L’anglais me paraît plus intuitif comme langue commune mais je ne l’ai jamais entendue parler, depuis mon arrivée. C’est pour ça que je me pose cette question. »

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La discussion entre l'insecte et l'humaine n'intéressait pas vraiment Emily, elle trouvait ça d'un ennui à mourir ! Elle ne prit, donc, même pas la peine de répondre sur ses origines, d'autant plus qu'elle ne les connaissait pas. Les rares flashs qu'elle avait concernait sa famille, ses animaux, Paco son perroquet notamment. Donc le reste, elle s'en fichait royalement.
En cherchant à s'occuper, à faire quelque chose de drôle, elle tenta de picorer la tête de la brune mais le plus amusant fut la réaction d'Agate. Prête à lui venir en aide si l'inconnue lui faisait du mal.
Elle en fut surprise mais aussi émue, son perchoir semblait digne de confiance. Néanmoins, elle n'en montrait rien, elle était là pour une raison précise : s'amuser !

- Monsieur ! Monsieur ! Monsieur !

Un mot dit sur un ton particulièrement moqueur. Comme si cette chose pouvait être appelé monsieur. Est-ce qu'elle demandait à être appelée madame elle ? Non, elle était un oiseau désormais et pas une humaine.
Elle décida alors de retourner auprès d'Agate, bien qu'au passage, elle ralentit pour lire ce qu’écrivait la libellule. Elle émit alors un genre de soupir en voyant ce qu'il écrivait.

- Chiant.

Pour une fois, elle ne répétait pas, il s'agissait bien de ce qu'elle pensait et c'était sorti tout à fait naturellement. De toute façon, ces trois là savaient qu'elle n'était pas un simple perroquet donc bon, rien de choquant à ce qu'elle ait ses propres pensées, non ? Elle claqua alors du bec, tout près d'André, comme si elle allait le manger, mais n'importe qui connaissant un minimum les ara, saurait que ce n'était pas son alimentation. Elle retourna ensuite et pour de bon, se poser sur l'épaule d'Agate, aussi délicatement que possible avec sa patte sensible et se recroquevilla sur elle-même. Non pas par peur, mais pour préserver sa chaleur et par ennui aussi. Une discussion comme celle-ci n'avait rien d'intéressant à ses yeux, encore moins quand l'un d'eux écrivait.

Résumé:

__–« Français ? Il est cocasse que vous fûtes transformé en une des proies favorites des grenouilles. Enfin passons. »
__–Les conclusions que la question d’André permettait d’avoir étaient des plus intéressantes. Assurément, André écrivait en français, Agate parlait en anglais, Rosalina en portugais et le piaf… en allez savoir quelle langue, mais ils se comprenaient tous les quatre. On pouvait donc raisonnablement en conclure que, comme dans l’Ancien Testament, ils étaient dans une sorte de Babel où chacun pouvait s’entendre. Phénomène naturel, comparable à la bigarrure de la faune et la flore, ou fruit d’une intelligence, comme cette plissure des lois de la gravité localisée à la seule pièce du réfectoire ? (Car bien entendu, Rosalina ne pouvait pas concevoir que ce ne fût pas là une invention des cyantifiques qui était à l’œuvre.)
__–Mais enfin, rien qui n’était indispensable à inspecter pour le moment. Il y avait bien plus pressant à l’œuvre, comme établir un système politique indépendant d’une troupe de bras cassés.
__–« Quoi qu’il en soit, merci pour vos votes. Je m’en vais procéder au dépouillage. »
__–Et elle quitta la pièce.

Résumé :

Fin de tournage pour Rosa, rendez-vous au jour 25 !

__–Le dialogue entre l’insecte et la Noire n’intéressait Agate que très superficiellement. Et d’ailleurs, son oiseau de compagnie partageait son avis.
__–« Héhé, t’as bien raison ma belle. »
__–Et elle gratifia la réplique d’Emily d’une caresse affectueuse. Celle-ci ne poursuivit cependant pas et préféra se blottir contre elle. Cette douce masse chaude de plumes était confortable, mais il n’allait pas être très commode de la maintenir droite pendant qu’Agate s’occuperait de faire le service.
__–Sauf si elle trouvait quelqu’un pour prendre en pitié la femme enceinte qu’elle était.
__–Ça laissait un peu de temps pour se reposer.
__–Agate s’assit donc dans un siège et tâcha de fermer les yeux.

Résumé :

Fin de tournage pour Agate, rendez-vous au jour 25 !

Le piaf se moque de moi, la rousse l’approuve, la noire fait une blague nulle sur les grenouilles et ma condition… Certes, se rendre compte qu’on se comprend malgré un langage différent est intéressant – apparemment juste pour moi, les autres ont l’air de s’en ficher -, mais j’en ai assez de la femme enceinte et du soi-disant perroquet. En fait, j’en ai assez de tout.
Après cette conversation, je n’attends plus que mon casse-croûte. Je me fiche royalement de ce qu’il sera. Quand il m’est servi, je remercie Agate et je m’en vais.

Fin du tournage pour André, rendez-vous au jour 25 !