Épreuve 2 - Terrae et Tasty Tales [♣♠]
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Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Jeu 21 Mar - 23:26
Épreuve n°2 - Des livres et nous
Il était précisément rangé dans la plus belle section de votre bibliothèque sur sur l'étal d'une librairie. Ou bien il traînait quelque part dans les cartons. Ou peut-être qu'il appartient à quelqu'un d'autre et a été abandonné là par hasard. À moins qu'il ne s'agisse d'une lecture imposée…
Peu importe, en fait, comment vous vous êtes retrouvés avec ce livre entre les mains, ou pourquoi vous l'avez ouvert ; vous voilà désormais coincé entre ses pages, côte à côte avec ses protagonistes. Deviendrez-vous les héros de l'histoire ou serez-vous de simples figurants ? Vous jouerez-vous de l'intrigue pour écrire une nouvelle fin ? Et surtout… trouverez-vous le moyen de vous en délivrer ?
Peu importe, en fait, comment vous vous êtes retrouvés avec ce livre entre les mains, ou pourquoi vous l'avez ouvert ; vous voilà désormais coincé entre ses pages, côte à côte avec ses protagonistes. Deviendrez-vous les héros de l'histoire ou serez-vous de simples figurants ? Vous jouerez-vous de l'intrigue pour écrire une nouvelle fin ? Et surtout… trouverez-vous le moyen de vous en délivrer ?
Variante :
Quel est le sens de la vie ? Le destin existe-t-il ? La vérité se retrouve-t-elle dans le regard des pissenlits ? Dans ce monde de vieux sages en quête d'un disciple auquel enseigner leurs préceptes à travers l’expérience, tout est prétexte à une épopée philosophique !
- Rappel du fonctionnement:
Pour cette épreuve, des binômes sont formés entre les forums, de manière à avoir, par exemple, le champion de Terrae écrivant en compagnie du champion de Tasty Tales (exemple choisi purement au hasard et avant qu’on ait fait le tirage). On détermine par avance celui qui commence, et c'est parti pour un enchaînement de dix posts (chacun en écrivant cinq, donc) d'un [/b]maximum de 350 mots/post[/b] chacun, toujours sur un thème donné, et sur une durée de trois jours.
Remarque, il s'agit ici d'un mini-RP à variantes : C'est tout comme un mini-RP classique, mais chaque binôme recevra, en plus du sujet initial et commun à tous, un petit détail qui fera varier la situation initiale.
Concernant l'ordre, c'est le champion de Terrae qui commence !
N'oubliez pas que vous pouvez passer sur la shoutbox pour essayer d'attraper votre binôme.
Quelques petites consignes :
- En début de post (uniquement dans le premier post s'il s'agit d'un mini-RP), nous vous invitons à présenter sommairement votre univers et votre personnage de manière à nous fournir assez d'éléments pour tout comprendre.
- Les mises en page sont autorisées, mais nous comptons sur vous pour faire attention à la lisibilité en évitant les couleurs/polices illisibles et les tailles d'écriture en-dessous de celle par défaut. Si vous avez un doute, vous pouvez venir faire des tests sur ce sujet et demander des avis sur la shoutbox.
- Si vous voulez avoir votre avatar qui s'affiche joliment à gauche, vous pouvez utiliser la balise de transformation :
- Code:
<transformation invite perso="Nom de votre perso" avatar="Lien de l'image de votre avatar" forum="Nom de votre forum" lien="Lien de votre forum ou de votre fiche de perso" />
Afya Soubagamousso [Te]
Invité
Sam 23 Mar - 19:00
Qui est Afya ? Afya est une jeune ivoirienne, c’est une eau solaire ce qui chez nous veut dire non seulement qu’elle est timide mais aussi qu’elle peut voir l’avenir… Elle a la prétention de se proclamer conteuse et passe son temps à réinventer le monde qui l’entoure.
***
Sur le sol un livre ouvert.
Il n’est pas bien grand, il n’est pas bien épais. Sa couverture flexible porte un titre et le nom d’un auteur, son papier est quelque peu usé ; il n’a rien de particulier ce livre. Rien de plus particulier que d’être posé là, ouvert au milieu d’une chambre vide sans personne pour le lire.
Les yeux de l’abidjanaise ont du mal à se faire à la luminosité, c’est la page blanche. La page de garde. Elle cligne des paupières et découvre une prairie à l’herbe grasse sous ses pieds. Les questions “pourquoi” et “comment” ne semblent pas atteindre ses pensées ; elle se contente de suivre le chemin. Il lui semble marcher une éternité quand elle voit enfin apparaître un homme au loin. Elle peut ainsi se préparer à l’aborder pendant de longues minutes alors que sa silhouette se détaille et que se dessine à sa ceinture une épée.
«Savez-vous quand j’arriverais à Terrae ? demande-t-elle après s’être présentée.
- Dans dix ans. » lui répond l’homme à la moustache grisonnante.
L’ivoirienne écarquille les yeux et répète médusée :
« Dix ans ? Mais c’est bien trop long !
- Plutôt vingt ans !
- Vous êtes sûr ?
- Alors trente ans ! »
Terrorisée de cette nouvelle, elle ne trouve pas les mots pour le remercier correctement de ces informations et reprend son cheminement après un vague salut. Elle est affolée, semblant enfin se rendre compte de l’incongruité de la situation. Elle n’a pas la moindre idée de l’endroit où elle se trouve ni de comment elle y est arrivée. Elle tend vers son pouvoir et son futur s’ouvre. La vision n’est pas nette, comme souvent.
Elle sent que Terrae n’est pas si loin, alors qu’un visage lui apparaît. Elle comprend qu’il lui est indispensable pour atteindre sa destination de rencontrer la personne portant ces traits. Rouvrant les paupières, elle se trouve curieusement nez à nez avec l’inconnue de la vision.
« Bonjour, je m’appelle Afya et je crois que j’ai besoin de toi ! »
Chiaki
Invité
Sam 23 Mar - 19:30
Douce et réservée, Chiaki est une japonaise-anglaise de 19 ans. Comme la majorité des gens sur l'île de Summerside, elle a un pouvoir : celui de pouvoir se transformer en petite souris grise dès qu’une émotion assez forte, comme la peur, survient.
Assise en tailleur, livre ouvert, en quête d'aventures et d'idées, rêveuse. Comme tu aimerais pouvoir écrire et façonner un monde idéal pour tes proches. Seulement, même si tu avais le potentiel, tu n'étais pas écrivain et tu n'as point envie de suivre les traces de ta pauvre mère quand tu vois où ce chemin l'a mené. Seulement, réécrire le monde, écrire plusieurs "il était une fois", c'était bien tentant.
Une douce lueur, le bleu du ciel planait gaiement au dessus de ta tête et la verdure s'étendait à tes pieds. Le calme règne dans ton coeur. Comment tu as pu arriver à cet endroit ? Tu n'en sais rien, mais si tu avais su qu'il te suffisait juste d'imaginer un refuge qui n'existe probablement pas pour virevolter au loin des problèmes, tu l'aurais fait depuis le début. Est-ce que tes pas sont guidés par le destin ? Cette pensée te faisait frissonner, voilà pourquoi tu veux créer, c'est pour pouvoir lutter contre le destin. Car s'il existait et était mauvais, tu t'y opposerais.
Perdue sur un chemin interminable, tu fis face à un vieux sage, qui t'observait, la main sur sa longue barbe :
"Je sens là votre peine. Que vous arrive-t-il ?"
"Cela va me prendre dix neuf ans de tout vous raconter, cela ne servira à rien."
"J'ai tout mon temps, jeune fille."
"Je vous assure, c'est inutile et pour le bien de tous, je ne dois pas parler. On verra ça plus tard."
Tu tourne les talons et tu t'enfuis vivement. Quel est le prix de la parole et du silence ? Les gens reportent toujours au lendemain ce qu'ils devraient faire de toute façon. C'est alors que tu te retrouves face à une inconnue qui se présenta à toi et demande ton aide. Tu lui souriait, timide et tu t’incline poliment.
"Bonjour, je m'appelle Chiaki. Qu'est-ce qui se passe ?"
Et tu te demandais : est-ce le destin qui l'a amené à toi ?
***
Assise en tailleur, livre ouvert, en quête d'aventures et d'idées, rêveuse. Comme tu aimerais pouvoir écrire et façonner un monde idéal pour tes proches. Seulement, même si tu avais le potentiel, tu n'étais pas écrivain et tu n'as point envie de suivre les traces de ta pauvre mère quand tu vois où ce chemin l'a mené. Seulement, réécrire le monde, écrire plusieurs "il était une fois", c'était bien tentant.
Une douce lueur, le bleu du ciel planait gaiement au dessus de ta tête et la verdure s'étendait à tes pieds. Le calme règne dans ton coeur. Comment tu as pu arriver à cet endroit ? Tu n'en sais rien, mais si tu avais su qu'il te suffisait juste d'imaginer un refuge qui n'existe probablement pas pour virevolter au loin des problèmes, tu l'aurais fait depuis le début. Est-ce que tes pas sont guidés par le destin ? Cette pensée te faisait frissonner, voilà pourquoi tu veux créer, c'est pour pouvoir lutter contre le destin. Car s'il existait et était mauvais, tu t'y opposerais.
Perdue sur un chemin interminable, tu fis face à un vieux sage, qui t'observait, la main sur sa longue barbe :
"Je sens là votre peine. Que vous arrive-t-il ?"
"Cela va me prendre dix neuf ans de tout vous raconter, cela ne servira à rien."
"J'ai tout mon temps, jeune fille."
"Je vous assure, c'est inutile et pour le bien de tous, je ne dois pas parler. On verra ça plus tard."
Tu tourne les talons et tu t'enfuis vivement. Quel est le prix de la parole et du silence ? Les gens reportent toujours au lendemain ce qu'ils devraient faire de toute façon. C'est alors que tu te retrouves face à une inconnue qui se présenta à toi et demande ton aide. Tu lui souriait, timide et tu t’incline poliment.
"Bonjour, je m'appelle Chiaki. Qu'est-ce qui se passe ?"
Et tu te demandais : est-ce le destin qui l'a amené à toi ?
Afya Soubagamousso
Invité
Sam 23 Mar - 19:43
Bien aise celui qui aurait la réponse à cette question, ce n’est pas l’ivoirienne qui la possède. Si les clefs du destin sont censées répondre à tous les aléas, l’étoile* ne les possède toutes. Ce qu’elle entrevoit est partiel, et si elle ne se trompe que rarement elle interprète trop souvent les éléments reçus de travers. Pourtant répondre qu’elle ne sait pas lui semble absurde alors qu’elle vient de demander l’aide de l’inconnue.
« J’ai besoin de toi pour rentrer chez moi… Mais je ne sais pas encore comment… »
A nouveau elle tend vers son avenir et entre-aperçoit des bribes. Très clairement, une fois n’est pas coutume, elle distingue un chapeau haut de forme et paré de plumes de corbeau à la ligne bleutée et ceux d’un vieil homme. Elle ne comprend pas d’où lui vient la certitude absolue qu’elles en ont besoin pour retrouver leur chemin mais reprend.
« Tu vas trouver cela absurde mais je suis voyante et je crois qu’il nous faut trouver un chapeau et le ramener à son propriétaire si l’on veut retrouver nos logis… »
Cependant nul couvre-chef en vue, seulement un petit bois à l’allure fraîche et reposante. Un voyageur accourt alors vers elles, le pauvre hère semble sur le point de s’effondrer quand il s’arrête, essoufflé, pour les mettre en garde :
« Il y a un monstre dans ses bois il a bien failli me dévorer ! se plaint-il en jetant des regards apeurés par-dessus son épaule.
- A quoi ressemble-t-il ? demande l’eau, curieuse.
- Il a trois rangées de dents acérées, un bec vert et des plumes noires ! Oh ! Non il arrive ! » s’écrit-il en prenant à nouveau ses jambes à son cou.
Attentives, les deux jeunes femmes mirent l’orée de la forêt mais Afya n’y voit que quelques ombres fantasques jouer aux pieds d’immenses pins.
« Tu vois quelque-chose toi ? demande l’ivoirienne avant d’ajouter… Cela risque de te paraître encore absurde mais je crois que la bête dont il nous parle est le chapeau dont nous avons besoin pour rentrer. »
***
* Lexique de Terrae : Étoile : c’est un rang qui désigne les terraen qui ont vécu l’étoilisation.
Étoilisation : Moment crucial du développement de notre perso où celui-ci submergé par ses propres sentiments brise le sceau posé par les masters pour le protéger de la puissance de ceux-ci lors de leur attribution. Un autre sceau plus lâche est posé dans les jours qui suivent permettant à la nouvelle étoile d’accéder à plus de pouvoirs et de puissance.
Master : c’est nos demis-dieux, ils vouent leur vie à Terrae en échange d’accès à de très grands pouvoirs. Ils n’ont bien entendu plus de sceau pour les brider.
Chiaki
Invité
Sam 23 Mar - 19:45
Destin ou non, tu n'as pas l'impression qu'elle suit une ligne précise. Tant mieux, parce que tu te refuses de croire que tout est écrit à l'avance. Est-elle une de tes créations ? Non, ça non plus tu ne le penses pas. En tout cas, cette situation te surprenait, mais dans le fond, elle avait le don de te faire rêver un peu.
"Tu as besoin de moi pour rentrer ?... On trouvera bien un moyen !"
Il y a toujours une solution, c'est ce qu'on t'a appris, une fois, apparemment. Après tout, quand on veut on peut, non ? Avec de la détermination, elle trouvera bien son chemin. Tu écoutes attentivement l'inconnue qui reprenait et t'en clignas légèrement des yeux. Une voyante ? C'est super alors ! Tu as jamais croisé quelqu'un qui aurait ce don sur ton île.
"Un chapeau, tu dis ? Hmm... allons-y dans ce cas."
L'air de rien, t'as vraiment envie de retourner sur l'île. Silencieusement, tu suis les pas de la jeune fille, à la recherche d'un potentiel couvre-chef qui pourrait vous mener chez-vous. Hélas, seul un homme arrive à vous, te faisant un peu reculer sur le coup. Un monstre ? Plus ça va, et plus tu te croyais dans un jeu vidéo et ça te motivait beaucoup ! Tu observes l'endroit, mais rien d'autres que des ombres dansantes.
"Je ne vois rien, non... mais s'il est possible que ça soit le chapeau, on devrait y jeter un coup d'oeil !"
Sans plus attendre, tu t'enfonces dans le bois, quelque peu méfiante. Est-ce vraiment raisonnable de se jeter dans l'inconnu comme ça ? Mais si c'est toi qui crées le monde, tu devrais connaître les endroits et ses personnages, non ? Malheureusement... tu ne connais rien et plus vous avancez, plus tu as la sensation que ces bois t'angoissent. Tu t'es mise alors à flairer une présence, mais impossible d'indiquer si elle est proche ou lointaine.
"Je sens qu'il y a quelqu'un, caché dans l'ombre."
"Tu as besoin de moi pour rentrer ?... On trouvera bien un moyen !"
Il y a toujours une solution, c'est ce qu'on t'a appris, une fois, apparemment. Après tout, quand on veut on peut, non ? Avec de la détermination, elle trouvera bien son chemin. Tu écoutes attentivement l'inconnue qui reprenait et t'en clignas légèrement des yeux. Une voyante ? C'est super alors ! Tu as jamais croisé quelqu'un qui aurait ce don sur ton île.
"Un chapeau, tu dis ? Hmm... allons-y dans ce cas."
L'air de rien, t'as vraiment envie de retourner sur l'île. Silencieusement, tu suis les pas de la jeune fille, à la recherche d'un potentiel couvre-chef qui pourrait vous mener chez-vous. Hélas, seul un homme arrive à vous, te faisant un peu reculer sur le coup. Un monstre ? Plus ça va, et plus tu te croyais dans un jeu vidéo et ça te motivait beaucoup ! Tu observes l'endroit, mais rien d'autres que des ombres dansantes.
"Je ne vois rien, non... mais s'il est possible que ça soit le chapeau, on devrait y jeter un coup d'oeil !"
Sans plus attendre, tu t'enfonces dans le bois, quelque peu méfiante. Est-ce vraiment raisonnable de se jeter dans l'inconnu comme ça ? Mais si c'est toi qui crées le monde, tu devrais connaître les endroits et ses personnages, non ? Malheureusement... tu ne connais rien et plus vous avancez, plus tu as la sensation que ces bois t'angoissent. Tu t'es mise alors à flairer une présence, mais impossible d'indiquer si elle est proche ou lointaine.
"Je sens qu'il y a quelqu'un, caché dans l'ombre."
Afya Soubagamousso
Invité
Sam 23 Mar - 19:47
L’habitante de Sumerbridge ne voit pas plus loin que l’ivoirienne, les deux femmes en devenir s’accordent pour entrer dans la dense forêt. La fraîcheur des sous-bois la surprend et ses mains viennent couvrir ses épaules dénudées. L’humus amorti le son de leurs pas, et un silence tendu gagne leurs lèvres. Elles sont sur le qui-vive et mirent avec quelques craintes les ombres rendues effrayantes par le discours du voyageur. Plus leurs pas les éloignent du chemin ensoleillé plus la pénombre leur pèse. Chiaki s’arrête brusquement pour faire part à sa comparse de sa crainte, alors que l’abidjanaise cherche un quelconque mouvement entre les ombres elle hurle :
« Attention ! »
Afya plonge sur la rousse alors qu’une bête haineuse fonce dans leur direction et les manque de peu. Étrangement, celle la elle ne l’avait pas vue venir. Le chapeau leur fait face, il fulmine, rugit, trépigne alors qu’elles le regardent yeux dans les coutures. A nouveau il fonce vers elles et elles doivent sauter dans des directions opposées pour ne pas se faire renverser. L’étrange couvre-chef éructe !
« Doucement ! On ne te veut pas de mal ! »
Les mots sont vains face à la colère de la coiffe qui charge à nouveau. Alors l’ivoirienne tend non pas vers le futur mais vers son élément et projette en sa direction le jet d’eau le plus puissant qu’elle puisse maîtriser. S’il n’est guère violent il surprend la bête qui se stoppe et les regarde avec plus d’attention.
« S’il te plait calme toi ! »
Elle ne peut que l’implorer, car elle ne possède pas les pouvoirs pour le contrôler. En cet instant elle aurait aimé être sensitive, mais plutôt que de se lamenter sur ce qu’elle n’est pas elle se concentre sur ce qu’elle est. L’eau qui constellait le tissu se regroupe et se rassemble en un balle translucide.
« Toi qui es si beau, toi qui est si leste, ne serais-tu pas destiné à flamboyer sous les rayons du soleil plutôt que de ternir sous l’ombrage de ces branches ? »
Chiaki
Invité
Sam 23 Mar - 19:49
N'ayant pas ressenti cette menaçante présence, tu pouvais remercier intérieurement Afya qui t'a sauvée. L'ivoirienne avait un don que tu pouvais presque envier tant il était utile, tu ne pouvais défendre et protéger qui que ce soit en étant une souris après tout. Néanmoins, tu sors de tes rêveries pour pouvoir observer attentivement la bête qui se trouvait face à vous. Tu t'es toujours demandé : est-ce que les humains deviennent des monstres ou est-ce les monstres qui deviennent des humains ? Ce qui semblait alors être une créature au beau plumage montra ses crocs terrifiants :
"En voilà de beaux mots, mais je ne me laisserai pas avoir, et puis, moi, flamboyer sous le soleil ? Je préfère me cacher dans l'ombre pour être en sécurité. Car c'est à la lisière de la lumière que le Destin nous guette, prêt à nous dévorer sur place !"
Est-ce qu'il craignait quelque chose ? Ce n'était pas très clair et tu fronçais légèrement les sourcils, confuse.
"Que voulez-vous dire par là ? Comment ça le destin ? Je ne pense pas qu'il puisse exister."
"Pauvre idiote inconsciente ! Toutes les deux, ouvrez grand vos yeux, parce que les apparences, aussi magnifiques soient-elles, peuvent être trompeuses."
Oui, certes, mais tu ne comprenais pas, la vérité se cache sûrement dans sa phrase. Bien sûr que les apparences peuvent tromper, t'en as conscience. De plus, il n'a pas réellement répondu à ta question, alors tu insistes doucement :
"Je vous prie, loin de là de vous déranger, mais j'aimerai que vous soyez plus clair concernant ce destin."
"Allons, ce n'est pas à moi de te l'apprendre. En revanche, comme ça a été écrit, je sais pourquoi vous êtes ici."
Non, rien n'est su à l'avance, tout comme cette personne qui est en train de lire ces lignes même ne peut pas savoir d'avance ce qui pourrait arriver, à moins d'être voyant ou narrateur.
"Néanmoins, laissez-moi vous poser une question et répondez clairement : pourquoi êtes-vous ici et que voulez-vous ?"
"En voilà de beaux mots, mais je ne me laisserai pas avoir, et puis, moi, flamboyer sous le soleil ? Je préfère me cacher dans l'ombre pour être en sécurité. Car c'est à la lisière de la lumière que le Destin nous guette, prêt à nous dévorer sur place !"
Est-ce qu'il craignait quelque chose ? Ce n'était pas très clair et tu fronçais légèrement les sourcils, confuse.
"Que voulez-vous dire par là ? Comment ça le destin ? Je ne pense pas qu'il puisse exister."
"Pauvre idiote inconsciente ! Toutes les deux, ouvrez grand vos yeux, parce que les apparences, aussi magnifiques soient-elles, peuvent être trompeuses."
Oui, certes, mais tu ne comprenais pas, la vérité se cache sûrement dans sa phrase. Bien sûr que les apparences peuvent tromper, t'en as conscience. De plus, il n'a pas réellement répondu à ta question, alors tu insistes doucement :
"Je vous prie, loin de là de vous déranger, mais j'aimerai que vous soyez plus clair concernant ce destin."
"Allons, ce n'est pas à moi de te l'apprendre. En revanche, comme ça a été écrit, je sais pourquoi vous êtes ici."
Non, rien n'est su à l'avance, tout comme cette personne qui est en train de lire ces lignes même ne peut pas savoir d'avance ce qui pourrait arriver, à moins d'être voyant ou narrateur.
"Néanmoins, laissez-moi vous poser une question et répondez clairement : pourquoi êtes-vous ici et que voulez-vous ?"
Afya Soubagamousso
Invité
Sam 23 Mar - 19:52
L’objet animé montre de dents et se met à parler, ne se laissant nullement flatter, tel l’oiseau dont les plumes le parent, par la conteuse. Curieusement cela ne lui semble pas si étrange que ses mots ambigus. Le Destin entre ses coutures, prend il lui semble une étrange majuscule. Si rien n’est écrit tous les possibles peuvent être visités, songe la voyante.
Chiaki tente de le faire clarifier ses propos. L’écrit est vain car tel un sage à la peau verte et l’oreille longue le monstrueux couvre-chef semble parler en énigmes. Chacune de ses phrases égarant un peu plus les jeunes femmes. Sa question finale laisse perplexe l’ivoirienne, elle cherche une réponse dans le regard de sa comparse… Mais sitôt ses yeux quittent-ils le chapeau que celui-ci fait un bon en sa direction.
« Ne te déconcentre pas de l’objectif ! »
Elle n’esquive pas cette fois-ci et le féroce goûte à sa chair à défaut de goûter à ses mots. Ses pensées s’égarent un instant alors que la douleur irradie de sa main mordue, elle secoue vivement le bras pour lui faire lâcher prise.
« Quel objectif ? Quel destin ? Nous voulons juste rentrer chez nous ! » glapit-elle.
L’animal-objet retombe sur son séant sourit, penaud. Elle ne le quittera plus du regard.
« En quoi vous serais-je utile en cela ?
- L’homme qui vous a égaré connaît notre route.
- En es-tu certaine ?
- Bien sûr puisque je l’ai vu ! clama la voyante.
- Près d’un ruisseau non loin d’ici se désaltérait un groupe de voyageurs, l’un d’entre eux vit un collier de perles en son fond. Il brava la rigueur des eaux pour s’y enfoncer, mais quand il en reperça la surface sa main ne contenait qu’une poignée de cailloux ! Un autre voyageur tenta alors sa chance mais eut le même résultat. Tous prétendirent que l’esprit de la rivière les avait possédés… Mais un villageois trouva finalement le collier accroché à une branche au-dessus de l’ondée quelques temps plus tard… L’image d’une chose n’est pas chose, vous êtes toujours aussi perdues. »
Chiaki
Invité
Sam 23 Mar - 19:54
Méfiante, tu eus un mouvement de recul lorsque le couvre-chef maléfique se jeta sur ta compagne de route, tu en fronçais les sourcils, soucieuse mais il la relâcha enfin. Tout ça était bien compliqué.
"Le temps s'écoule comme la mer prête à vous égarer."
Sans pouvoir regarder ta consoeur, tu t'adresses à elle :
"Et si celui qui a été volé et le chapeau étaient la même personne ? Cela pourrait expliquer pourquoi il parlait d'apparence, non ?..."
La créature eut un sourire carnassier en entendant cela, se montrant plus intimidante.
"Égarées, vous allez finir par vous noyer dans les mots. Sachez qu'un monde ne contient pas qu'une seule histoire mais plusieurs qui finissent par se connecter un jour ou l'autre, néanmoins certaines sont plus discrètes voire paraissent même inexistantes. Au final, est-ce que désirer quelque chose sans l'imaginer peut vous permettre de l'atteindre ? Les crocs du Destin finiront par vous dévorer, tout est calculé à un détail près, vous êtes prises au piège."
Il semblait si fier avec son majestueux plumage, mais toi tu refusais. Tu persistes à te dire qu'il y aura toujours une solution à un problème, quand bien même tu t'opposerais à ce destin injuste.
"Oh non, Afya... je crois que c'est de ma faute, j'aurai dû dire ce que j'avais à dire mais je n'ai pas osé."
Réalises-tu, attristée, même si tu n'étais pas sûre, tu penses avoir fait une erreur et tu te rends compte que dire les choses à ses proches était peut-être important au final au lieu de rester silencieuse comme si tu n'existais pas, à tout garder pour soi.
"J'ignore si ça peut nous aider mais je suis arrivée dans ce monde parce que je voulais me trouver un refuge alors je l'ai imaginé. Peut-être qu'en allant dans un endroit calme pour imaginer ensemble un portail, on pourra quitter ce monde et retourner d'où on vient ?"
"N'oubliez jamais que les choix, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître, auront toujours un impact sur le destin et ce qui vous entoure."
"Le temps s'écoule comme la mer prête à vous égarer."
Sans pouvoir regarder ta consoeur, tu t'adresses à elle :
"Et si celui qui a été volé et le chapeau étaient la même personne ? Cela pourrait expliquer pourquoi il parlait d'apparence, non ?..."
La créature eut un sourire carnassier en entendant cela, se montrant plus intimidante.
"Égarées, vous allez finir par vous noyer dans les mots. Sachez qu'un monde ne contient pas qu'une seule histoire mais plusieurs qui finissent par se connecter un jour ou l'autre, néanmoins certaines sont plus discrètes voire paraissent même inexistantes. Au final, est-ce que désirer quelque chose sans l'imaginer peut vous permettre de l'atteindre ? Les crocs du Destin finiront par vous dévorer, tout est calculé à un détail près, vous êtes prises au piège."
Il semblait si fier avec son majestueux plumage, mais toi tu refusais. Tu persistes à te dire qu'il y aura toujours une solution à un problème, quand bien même tu t'opposerais à ce destin injuste.
"Oh non, Afya... je crois que c'est de ma faute, j'aurai dû dire ce que j'avais à dire mais je n'ai pas osé."
Réalises-tu, attristée, même si tu n'étais pas sûre, tu penses avoir fait une erreur et tu te rends compte que dire les choses à ses proches était peut-être important au final au lieu de rester silencieuse comme si tu n'existais pas, à tout garder pour soi.
"J'ignore si ça peut nous aider mais je suis arrivée dans ce monde parce que je voulais me trouver un refuge alors je l'ai imaginé. Peut-être qu'en allant dans un endroit calme pour imaginer ensemble un portail, on pourra quitter ce monde et retourner d'où on vient ?"
"N'oubliez jamais que les choix, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître, auront toujours un impact sur le destin et ce qui vous entoure."
Afya Soubagamousso
Invité
Sam 23 Mar - 19:57
L’ivoirienne tout aussi déboussolée que la nippone en était arrivée à similaire conclusion. Le chapeau n’était chapeau… Elle n’en détourne pourtant pas le regard quand sa comparse lui avoue que c’est elle qui les a amenées ici. Cela lui semble d’une logique imbattable vu qu’elle a vu qu’elle aurait besoin d’elle pour rentrer.
« Je n’ai pas le pouvoir de nous faire rentrer Chiaki, il est tien. »
Comment fausser compagnie au monstre à plumes ? Elle n’eut le loisir de répondre elle-même à la question que déjà un homme à la barbe fournie et à la toge impeccable sortait de nulle part pour abattre un tamis cage jaune sur la bête en furie.
« Ce que tu dis n’est ni vrai, ni bon, ni utile ! » scande Aristote.
Elle a du mal à cacher sa surprise alors qu’il se lance dans un épique combat avec le chapeau… elle n’en saisit pas moins l’opportunité et la main de sa compagne pour s’enfuir à toutes jambes ayant bien en tête les conseils d’un vieillard sorti d’un autre livre : fuyez pauvres fous. Les bois défilent autour d’elles et bientôt elles regagnent la prairie verte et ondulante. Elle est à bout de souffle et finit par s’arrêter.
« Désolée… J’ai… Saisi… L’occas… ion… » souffle-t-elle.
Ses poumons la brûlent. Elle prend maintenant le temps de retrouver son souffle, avant de se saisir à nouveau de son pouvoir pour parcourir les lignes du Destin de la rousse. Il y a une île, il y a une ville. Des mots, des visages, du sable. Des sourires, des larmes, une vie.
« Nagito et Idaina t’écouteront avec attention, sans jugement et te comprendront. Ton refuge se trouve dans ton monde, tu peux en être certaine. » conclut-elle en rouvrant.
Elle s’étire, baille. S’étonne de trouver le livre ouvert sur le sol. Elle se penche pour s’en saisir délicatement et le refermer. Elle le pose sur la table de nuit, exposant sa couverture à la lumière diurne. Michel Piquemal, Les philo-fables, Albin Michel 2003.
Chiaki
Invité
Sam 23 Mar - 19:59
Le temps passe si vite d'un seul coup, mais qu'est-ce que le temps ? Peu importe. Tes paumons semblaient te brûler, tu tenais une main, celle de ta comparse, et tu la serrais comme si tu ne voulais plus la relâcher. Le chapeau ? Plus besoin de s'en inquiéter à présent, la menace n'est plus et Afya ne t'en voulait pas. Au final, dire la vérité, même si elle peut paraître lourde n'est pas une mauvaise idée au final. Attendrie, tu regardais l'ivoirienne en souriant doucement, lui lançant un regard bienveillant et lorsqu'elle prononce deux noms cher à ton coeur, tu eus des petites larmes de joie. Tu ne t'attendais pas qu'elle parle d'eux, mais ça te rendait heureuse, elle avait raison et tu lui faisais confiance. Ils formaient ton refuge. Réécrire le monde ne servait à rien au final, parce que cela ferait changer tellement de choses et tu crois au fait qu'un simple choix pouvait avoir le pouvoir de changer un détail, aussi minuscule soit-il, pourtant important.
"Merci, Afya... et rentre bien."
Tes yeux se ferment, tu vois ces visages souriant, l'odeur de la mer te revenait. Tes paupières s'ouvrent sur une chambre, le livre ouvert à tes côtés. Ta partenaire de route n'était plus là, mais tu sais que les lignes de votre aventure sont encrées sur des pages que tu finis par chérir. Peut-être qu'elle avait disparu à présent, que tu ne pourrais plus la revoir malheureusement, mais elle n'a pas disparu dans ton coeur. Ces moments à ses côtés ainsi que ses paroles t'auront marqués.
Un nouveau monde s'ouvre à toi, et le tien commence à s'agrandir pour se connecter à d'autres.
"Merci, Afya... et rentre bien."
Tes yeux se ferment, tu vois ces visages souriant, l'odeur de la mer te revenait. Tes paupières s'ouvrent sur une chambre, le livre ouvert à tes côtés. Ta partenaire de route n'était plus là, mais tu sais que les lignes de votre aventure sont encrées sur des pages que tu finis par chérir. Peut-être qu'elle avait disparu à présent, que tu ne pourrais plus la revoir malheureusement, mais elle n'a pas disparu dans ton coeur. Ces moments à ses côtés ainsi que ses paroles t'auront marqués.
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