Salle de repos

Des objets agressifs. J'avais oublié cette donnée. Enfin plus exactement que je ne la comprends pas totalement. De ce que j'ai compris tous les objets ne sont pas des Objets. J'ai pas compris la moitié des mots employés dans le journal, mais j'ai bien compris que son auteur avait une théorie tarabiscotee. Et j'ai l'impression que la miss en face (qui au passage n'est pas plus enfant que moi je m'en souviens) n'est pas ravie des autres survivants.

La salle où elle m'a amenée est petite et en bazard avec un drapeau blanc sur le sofa des placards ouverts en tout sens et une machine chelou dans un coin. Et un placard défoncé aussi. A croire qu'on y a mis un coup dedans. Elle fouille aussitôt à la recherche de ce sac qu'elle m'a proposé avant de fouiller dans le sien propre. Et d'en sortir...

"un bilboquet !"

Il n'y a qu'un pamir pour voir une arme dans un jouet ! Je ne peux retenir un rire en imaginant la voix de Djon. Je défais la ficelle et lance la balle en l'air pour essayer de la rattraper sur la pointe... Et mine de rien évaluer le poids de la boule et l'élasticité de son lien.

"Papa et Al installaient leurs ateliers au dessus de la grange. Histoire d'empêcher les mômes d'y aller"

Je ne suis pas convaincue que ce soit le seul "argument" qui me fasse dire que c'est logique de chercher un atelier en haut des escaliers (surtout que ça n'a jamais marché d'ailleurs) mais bon. Et d'enchaîner avec la question suivante, tout en desossant le drapeau.

"Du coup y a combien d'autres pamirs et qui est quoi ?"

Qui est un branque et qui est un traître potentiel ? Le drapeau en diagonale est drapé autour de ma taille, me permettant de faire blouser la tunique chelou autour... Et de ne plus marcher dessus.

Spoiler:

Résumé: