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[Event 1] The show must go on

Encre Noire
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Personnages : André DUBOIS (Sables et Câbles), Marie-Suzanne de Licornia (Brises)
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Encre Noire
Jeu 2 Mar - 9:20
Après avoir mis son collier à la tombola (Au moins, je ne l’entendrai plus…), Marie-Suzanne alla explorer les festivités. Elle comptait assister à deux spectacles que les Arthystes feraient pour l’occasion, autant par curiosité à leur sujet que pour soutenir cette troupe d’artistes qu’elle admirait tant. « Le Mangeur de montres » (Drôle de titre, si vous voulez mon avis.) lui avait l’air d’être un spectacle comique et léger tandis que « Le Chronophage » lui semblait être un drame. Vu que « Le Mangeur de montres » commençait avant « Le Chronophage », elle se dirigea vers le lieu du premier spectacle.

La princesse repéra là où ce spectacle prendrait place, mais les alentours étaient très bondés. Etant de petite taille, elle dut se frayer un passage pour être le plus possible à l’avant, en demandant qu’on la laisse passer ou en s’excusant de bousculer les gens, dont certains se plaignaient de leur contact avec sa corne. (Ca doit leur faire mal…)

Cela faisait partie de ce dont elle avait dû s’habituer depuis son arrivée dans l’Esquisse. A Licornia, on la laissait toujours passer. Avant le renversement du trône par le seigneur des Ténèbres, elle et sa famille royale étaient prioritaires. Quand elle était une captive d’Arkatas puis une fugitive, les choses étaient bien entendues plus compliquées, mais après sa rencontre avec les révolutionnaires, ces derniers tendaient à la laisser passer en priorité. (Pourquoi faire tout un paragraphe là-dessus ?) Dans l’Esquisse, elle n’était pas du tout considérée comme une princesse. Les habitants en avaient déjà une, donc une autre qu’ils ne connaissaient pas, cela paraissait difficile à croire. Apparemment, une princesse venant d’un autre monde que l’Esquisse ou la Terre leur était encore moins crédible. Marie-Suzanne devait donc s’habituer à ne plus être vue comme une princesse. Certes, elle en gagnait des avantages, comme plus de discrétion possible, mais elle regrettait d’autres qu’elle avait perdues, comme sa facilité à passer. (On a vraiment besoin de tout un paragraphe sur la princesse qui regrette la perte de ses privilèges royaux ?)

Alors qu’elle s’approchait de l’avant de la foule (Merci.), elle vit une tête rousse qu’elle reconnut tout de suite.

« Sydonia ! »

Elle fit face à la tenancière de l’Hôtel et la salua comme il se doit :

« Que ta corne luise de mille feux ! » (C’est le salut licornien. Elle n’a toujours pas capté que les autres Dessinateurs ne le comprennent pas. Mais Sydonia est un cas particulier, donc là ça passe.)

La licornienne était ravie de revoir celle qui l’avait accueillie à bras ouverts dans ce monde inconnu et qui lui racontait tant d’histoires et d’anecdotes. (Au moins la moitié de ce qu’elle lui a raconté est fausse.) Soudain, quelque chose lui vient à l’esprit, et elle fixa Sydonia avec attention :

« Dis-moi, tu sais si « Le Mangeur de montres » et « Le Chronophage » sont basés sur des histoires vraies ? » (Soupir… Ca y est, Sydonia peut lui faire croire ce qui lui chante. Je ne sais pas ce qui est le pire, que Marie-Suzanne la croie encore, ou que Sydonia elle-même croie tout ce qu’elle raconte ?)




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Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even
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Eelis
Ven 3 Mar - 0:33
Ce que Sydonia faisait à une pièce de théâtre, alors qu’elle était en pleine tournée des bars pour trouver des plats à copier ?

La même chose qu’à chaque fois qu’elle se retrouvait dans une situation incongrue.

Elle errait quelque part, puis son chemin avait croisé une animation quelconque, dont elle s’était instantanément rappelée qu’elle en était le PNJ.
Ce qu’elle était supposée faire à la base, ou la cohérence qu’il y avait à être là plutôt qu’ailleurs, elle l’oubliait, puis comblait les trous par ce qui s’imposait à elle.

Il était donc, en ce début de festivités, parfaitement normal à ses yeux qu’elle se soit installée dans le public, prête à expliquer à qui viendrait l’aborder de quoi parlait cette pièce dont elle ne connaissait même pas le nom. Cela ne manqua pas, puisque Marie-Suzanne était venue la saluer.

Que votre corne brille de mille feux, princesse !” répondit Sydonia, en s’inclinant légèrement.

Si la tavernière improvisait bien des légendes à tous les illustres nouveaux qu’elle accueillait, elle n’avait jamais eu de vide à combler pour parler de celle qui était venue avec un lore aussi riche en péripéties, surtout un lore qui lui donnait de quoi dériver encore plus loin qu'à l'accoutumée. En effet, depuis que la princesse de Licornia avait croisé sa route et avait dit venir d’un autre monde que la Terre, il lui paraissait évident que l’Esquisse avait toujours été un multivers accueillant des voyageurs venus de dimensions variées, voire de différentes époques de l’histoire, et les questions de la jeune nouvelle n’avaient pas manqué de lui faire développer des pans entiers de cette théorie. Ce qui avait amené, entre autre, Sydonia à inventer d’autres univers parallèles magiques et à les attribuer à des personnes rencontrées aléatoirement, voire à des personnes totalement inventées. Puisque c’était loin d’être la chose la plus improbable qu’on ait entendu à l’Hôtel, la chose était passée relativement inaperçue, quoi qu’elle ait sans doute créé quelques malentendus ici et là, dont Sydonia n’avait de toute façon pas conscience, puisque les problèmes qu’elle provoquait à longueur de journée avaient tendance à se déclarer hors de son champ de vision, et qu’elle était de toute façon déjà partie sur une autre histoire avant qu’on ne puisse la confronter sur l’ancienne. C’était ainsi qu’elle était devenue un référentiel de connaissances pour quelques malheureux qui peinaient à trouver d'écho à leur situations. Malheureux dont faisait amplement partie Marie-Suzanne.

Et comme tous ces malheureux, elle avait la présence et l’attitude qui confortaient le plus naturellement Sydonia dans son rôle, quelle que soit la conformation qu'il ait adopté dans la situation en cours.

Je vois que vous avez une bonne intuition. Non seulement il s’agit d’histoires vraies, mais il s’agit même d’une seule et unique histoire vraie, qui est racontée de deux points de vue à la fois opposés et complémentaires.
Le sourire qu’elle avait offert à son interlocutrice s’effaça légèrement, pour laisser place à une allure plus grave.
De ces deux pièces, est-ce que vous trouverez l’une plus réelle que l’autre ? Ou est-ce que vous les trouverez toutes les deux fausses ? C’est le thème général. Les Arthystes ont voulu faire réfléchir leur audience sur le point de vue et la façon dont il influence l’expérience même du réel, un peu comme chaque personne arrive une vision différente de l’Esquisse...
Sa tirade terminée, elle s’écarta légèrement et désigna à Marie-Suzanne une place de choix.
Quoi que vous en pensiez, je serais curieuse d’entendre vos impression à la fin du spectacle.



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Encre Noire
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Personnages : André DUBOIS (Sables et Câbles), Marie-Suzanne de Licornia (Brises)
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Encre Noire
Lun 6 Mar - 20:21
L’une des choses que Marie-Suzanne appréciait chez Sydonia était qu’elle faisait partie des rares personnes à la croire sur ses origines et à la traiter comme une princesse. De plus, elle n’était pas n’importe qui. Elle était un guide pour les Dessinateurs, une mine d’informations capable de les renseigner sur tout ce dont ils pourraient s’interroger dans l’Esquisse. (Plus exactement, Sydonia dit tout et n’importe quoi, le plus souvent n’importe quoi. Au point où j’ai cru au début qu’elle se droguait.) Grâce à la rousse, Marie-Suzanne apprit que les Arthystes s’étaient basés sur des histoires vraies pour leurs spectacles. Encore mieux, ils mettaient en scène la même histoire vraie, mais racontée de deux points de vue à la fois opposés et complémentaires. Ils souhaitaient ainsi faire réfléchir les spectateurs sur comment la façon dont une personne voit ce qui s’est passé influe sur le réel. (Je n’y crois pas vraiment, mais ça reste encore plausible. On verra à la fin des spectacles.) Les yeux de Marie-Suzanne brillaient autant que sa corne quand elle pouvait faire de la magie.

« C’est mieux que ce que je pensais ! »

Puis Sydonia désigna à Marie-Suzanne une place de choix.

« Merci, Sydonia. »

Après s’être assise et avoir attendu que son interlocutrice s’assoit à son tour, Marie-Suzanne lui posa une question qu’elle voulait lui poser depuis un moment :

« Au fait, j’aimerais bien parler à la princesse Lys, mais j’ignore où et comment je peux m’approcher d’elle. Tu en as une idée ? »

Elle gardait son sourire en interrogeant la rousse dessus, mais au fond elle en était déçue. En qualité de princesse de Licornia, elle aurait déjà pu s’approcher un tant soit peu de celle de l’Esquisse. Mais sa désorientation à ses débuts dans l’Esquisse et le côté chaotique de ce monde ne l’avaient pas aidée. Elle avait en plus des difficultés à convaincre les gens sur ses origines et son statut royal. Elle n’avait pas non plus trouvé de petite blonde avec une robe. Elle n’abandonnait pas l’idée de lui parler un jour, mais elle sentait qu’elle devait demander de l’aide à d’autres personnes, même juste pour la voir. (Même si je ne crois pas que cette princesse existe vraiment, quelque part j’espère qu’elle existe. Au moins pour éviter de lui ajouter une autre quête sans sens. Elle en poursuit déjà d’autres, qui n’atteindront jamais leur but. Elle ne s’en rendra peut-être jamais compte…)




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Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Sam 11 Mar - 12:35
Sitôt Marie-Suzanne assise, Sydonia la rejoignit. Elle avait fait son devoir d’information du public, mais tant qu’on aurait besoin de savoir quelque chose sur l’Esquisse ou sur les habitants de la Ville, son rôle n’était pas encore terminé.

Vous savez sans doute que son rôle en tant que princesse de l’Esquisse l’oblige à assister à de nombreuses réunions avec tous les grands noms de la Ville. Même moi, j’aurais du mal à lui parler.

Sur la scène de rue qui finissait de se monter, les trois comédiens avaient commencé à pousser péniblement une sorte de grand disque, qui semblait être le fromalune d’une précédente pièce (probablement leur Histoire comique des Etats et Empires du Fromalune, qu’elle n’avait pas vue, mais dont elle n’avait entendu que du bien, et pas juste parce que les cyantifiques y étaient particulièrement ridiculisés) sur lequel on avait tant bien que mal essayé de peindre l’aiguille du Clocher au dernier moment.

Mais elle tient particulièrement à coeur le bonheur de la Ville et de tous ses habitants, incluant les Objets, et donne une partie importante de son temps pour l’ESPOAR, l’association de protection des Objets. C’est sans doute votre meilleur moyen de vous rapprocher d’elle.

Sydonia omit de préciser qu’elle n’était pas en très bons termes avec l’ESPOAR. Ou, du moins, que l’ESPOAR n’était pas très en très bons termes avec elles, comme en témoignaient les nombreuses dénonciations faites à l’égard des consommations servies à l’Hôtel. Hôtel dont la réponse à ces incident avait été, évidemment, d’ajouter à sa carte des consommations véganes pour essayer de vendre aux sympathisants de l’ESPOAR, et d’en retirer deux-trois plats scandaleux qui de toute façon ne se vendaient plus pour supporter un discours d’engagement dans une “démarche responsable”.

Cela avait aidé à noyer le poisson, mais pas au point de disparaître de la liste noire de toute personne de l’ESPOAR qui se souciait réellement du sort des Objets. Lys en faisait-elle partie ? Sydonia n’aurait pas su le dire, et ne s’en souciait d’ailleurs pas vraiment.

Quoi qu’il en soit, elle connaissait très bien l’adresse des lieux.

Si vous voulez, je vous montrerai où les trouver après la représentation.

Quand elle faisait ce genre de proposition, son interlocuteur courait toujours le risque d’être amené devant une maison au hasard et de se retrouver dans une situation improbable. Mais dans la plupart des cas, c’était la bonne destination.

—————

Son attention fut happée par un son strident et aigu qui venait de la scène, où quelques silhouettes allaient et venaient pour régler les derniers détails techniques de la pièce.

Test du micro——” un deuxième larsen déchira l’assemblée. “Oups, là c’est bon ? On m’entend au fond ?

Sydonia leva son pouce en l’air. Le premier rang leva le ton. Il fallut quelque aller-retours pour trouver un volume qui convenait à peu près à tout le monde, et le grabuge de ces essais avait au moins eu pour effet secondaire de ramener tous les passants de la zone. Dont seulement la moitié repartit juste après. Une technique commerciale classique, et surtout un pattern courant pour attirer les derniers joueurs de la zone.

Elle ignorait encore quel serait son rôle une fois que celui de les renseigner serait obsolète.

Avant qu’elle eut pu se poser la question, la réponse l’effleura.



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