Qui a éteint la lumière ? |Eelis, Arvalis, Liam, Mirage, Miranda, Mo| - |Terminé|
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Eelis
Sam 27 Oct - 13:31
Si vous avez une jambe inutilisable, que vous êtes jeté sans avertissement dans un trou sombre et sans fin, que vous êtes vieux et que vous retombez durement sur le sol… vous avez MAL. Enfin, d’abord, vous cherchez à retrouver ce chat qui est responsable de votre situation, et ensuite vous vous tordez de douleur.
Tu es déjà à la troisième étape ; chercher comment te sortir de ce pétrin. Assis par terre, scrutant vaguement l’horizon faiblement éclairé, tu fais la déduction du siècle : c’est un long tunnel qu’il te faut traverser. La seule chose qui ne te fasse pas souffrir, c’est ta jambe droite. Impossible de la faire bouger, de la ressentir ; ce n’est qu’un bout de chair inanimé. Il faut pourtant bien que tu te motives, Eelis, au lieu d’ajuster bêtement tes lunettes.
Et tu essaies. T’agrippant sur la paroi aussi duveteuse qu’une peau de bébé, tu tentes de te hisser le plus possible, pour voir plus loin dans cette obscurité agaçante. Étrangement, tu te sens léger. Terriblement léger. Tu montes jusqu’au plafond, quittes même le sol…. Comme sur la lune ! En deux secondes tu passes du type inquiet pour sa vie au gamin joueur et insouciant. À la façon des astronautes, tu te promènes, divagues, te laisses flotter, rebondir un peu partout.
PLOC.
Quelque chose tombe, produisant un fracas qui ébranle tout le tunnel. Encore ce rustre ? Il pourrait faire attention lorsqu’il balance des gens dans le vide !
BOM. BOM. CRACK.
C’est une hécatombe, ta parole ! Tu flottes gaiement jusqu’aux nouveaux arrivants, et tu te dis qu’ils te disent quelque chose. Le rustre du lac – il est suicidaire ? -, la jeune femme aussi du lac, accrochée à une autre qui lui ressemble étrangement si ce n’est qu’elle a les cheveux couleur de neige, Mo, encore une autre avec les cheveux noirs et longs.
« Coucou les amis, bienvenue dans le tunnel ! »
Car il faut toujours accueillir chaleureusement des gens qui doivent avoir très mal aux os. Surtout le violoniste, là, il doit s’être cassé une ou deux côtes.
« Bon on essaie de sortir de ce trou à rats ? »
Sur ces mots tu t'avances, en digne doyen de cette confrérie d'aventuriers, vers l'inconnu lumineux, en mode dauphin. (car qui n'a jamais souhaité nager dans l'air ??)
Ceeertes bien moins que ce que j'avais préparé sur Gilbert, mais je tenais pas à vous handicaper !
Ordre de passage (pour qu'on sache tous) :
▬ Eelis
▬ Arvalis
▬ Mirage & Miranda
▬ Liam
Donc je rajouterai en fonction de vos réponses.
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Sam 27 Oct - 14:23
Dans un trou d'on elle n'aurait jamais soupçonnée l'existence, Arvalis était tombée sur les deux greluches. Étais ce un accident ou l'avaient t' elles emmenée délibérément avec elles ? Elle ne voulait de toute façon pas leurs demander. Elle était encore choquée par ce qui s'était passé un peu plus haut. Mais ne voulait pas pour autant se venger. Pas maintenant. Car pour le moment, Arva ne savait pas du tous ou elle était. Et se froisser avec elles, qui avaient peut être la réponse, n'était pas une bonne idée. Elle tenta de glisser des corps entassés sans que sa blessure les touchent. Chaque contact était douloureux, et elle n'était pas spécialement masochiste. Avec un peu de chance, la chute n'avait pas été assez haute pour les tuer. Oui, Arvalis les détestaient, mais elle avait besoin d'elles. Avec un peu de chance, elles ferraient de bons boucliers.
Mettant pied à terre, elle remarqua un type qui flottait et qui, apparemment, les accueillait chaleureusement. Et pas n'importe qui. C'était le fou du clocher. Super maugréa t' elle dans sa barbe. Il ne manquait plus que ça.
Arvalis repris le temps de regarder son nouveau corps. Étais ce vraiment possible, de tels changements ? Elle n'arrivait pas à y croire. Si ça se trouve, elle connaissait des gents ici. Peut être que, comme elle, ils avaient changés d’apparences. Et de caractères. C’était vraiment glauque. Par le passé, elle en serait restée pétrifiée et se serait cachée. Cette perspective la fit sourire. Maintenant, elle était devenue l'inverse de ce qu'elle était. Avant, elle ressemblait à un monstre mais était relativement humaine. Maintenant, elle était humaine. Mais était un peu devenue un monstre.
Restant la à contempler ses mains d'un air songeur, elle n'entendit pas ce que le fou dis par la suite. Elle s'en fichait, qu'il meure, tient ! Il arrêterait de l’énerver avec ses paroles sans queues ni tête. Arvalis avait vraiment envie de lui cracher dessus et de le ruer de coups. Mais dans un rapport de force, ce serait elle qui perdrait. Et puis, de toute façon, comme pour les deux greluches, elle avait besoin de lui. En temps que bouclier, il pouvait encore servir. Prenant le cadavre de Forlax dans ses bras, elle se mit à le suivre. Elle avait de plus en plus de mal à ignorer la douleur. Courageuse ? Non. Incroyablement idiote. Oui.
Mettant pied à terre, elle remarqua un type qui flottait et qui, apparemment, les accueillait chaleureusement. Et pas n'importe qui. C'était le fou du clocher. Super maugréa t' elle dans sa barbe. Il ne manquait plus que ça.
Arvalis repris le temps de regarder son nouveau corps. Étais ce vraiment possible, de tels changements ? Elle n'arrivait pas à y croire. Si ça se trouve, elle connaissait des gents ici. Peut être que, comme elle, ils avaient changés d’apparences. Et de caractères. C’était vraiment glauque. Par le passé, elle en serait restée pétrifiée et se serait cachée. Cette perspective la fit sourire. Maintenant, elle était devenue l'inverse de ce qu'elle était. Avant, elle ressemblait à un monstre mais était relativement humaine. Maintenant, elle était humaine. Mais était un peu devenue un monstre.
Restant la à contempler ses mains d'un air songeur, elle n'entendit pas ce que le fou dis par la suite. Elle s'en fichait, qu'il meure, tient ! Il arrêterait de l’énerver avec ses paroles sans queues ni tête. Arvalis avait vraiment envie de lui cracher dessus et de le ruer de coups. Mais dans un rapport de force, ce serait elle qui perdrait. Et puis, de toute façon, comme pour les deux greluches, elle avait besoin de lui. En temps que bouclier, il pouvait encore servir. Prenant le cadavre de Forlax dans ses bras, elle se mit à le suivre. Elle avait de plus en plus de mal à ignorer la douleur. Courageuse ? Non. Incroyablement idiote. Oui.
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Sam 27 Oct - 18:31
Oh génial ! Les voilà bloquées dans un tunnel avec Miss Colère et sa copine morte.. Passant une main sur le visage de Miranda, Mirage ne pu s’empêcher de constater que son double pleurait. En silence, certes, mais elle pleurait tout de même et cette pensée lui était presque insupportable. En silence, elle essuya la larme qui coulait sur le visage de sa protégée, avant de faire un pas vers la paroi d’une sorte de tunnel.. Et de sursauter violemment lorsqu’une voix les accueillit joyeusement dans ce nouvel Enfer ! Alors, relativisons, elles étaient tombées sur un type aux oreilles de chat, avaient entraîné avec elles Miss Colère et sa copine morte et cette voix.. Oui, c’était ça. Le vieux suicidaire du lac ! Mais zut. Elle devait trouver une sortie et ça n’allait pas être Miranda qui lui dirait le contraire. Sans prendre la peine ni de s’excuser auprès de qui que ce soit, ni même de répondre au vieux suicidaire du lac, Mirage s’adressa à Miranda comme si elles étaient seules dans le tunnel.
« Hé Sweetie, ça va ? Tu ne t’es pas fait mal en tombant ? » Miranda hocha doucement la tête, encore sous le choc de la claque qu’elle avait reçu de la part de la blessée. Ça valait le coup d’aider les autres, tiens ! « Écoute moi chérie, dès à présent, la seule personne que tu aides, c’est moi. Si c’est pour te faire frapper par des pétasses qui ne savent pas se contrôler, laisse tomber. » Oui, c’était directement adressée à Miss Colère. Et ce n’était même pas voilé.. Miranda secoua la tête.. Oh bien entendu, elle partageait quelque peu l’amer rancune de Mirage vis-à-vis de Miss Colère.. Mais c’était plus fort qu’elle.. « On devrait s’entre-aider, Mirage.. Au moins pour sortir d’ici.. Je.. » Mirage soupira. Vraiment, Miranda était vraiment irrécupérable. Avec un cœur un peu trop gros. Elle devrait apprendre à penser un peu à elle.. Et alors que Mirage allait lui dire le fin fond de sa pensée, Miranda était déjà partie vers le vieux suicidaire du lac, en la forçant à la suivre.. Vieux suicidaire du lac qui flottait, d’ailleurs..
« Ex.. Excusez-moi.. Est-ce que vous savez où nous sommes tombés ? » demanda gentiment Miranda à Eelis. Oui, même si elle avait décidé de rester parfaitement gentille, elle n’avait aucunement envie cependant d’adresser de nouveau la parole à Miss Colère.. Et, tout en attendant la réponse du vieux suicidaire du lac, elle se tourna également vers le type aux oreilles de chat pour ajouter « Désolée de vous être tombé dessus.. » Voilàà ! C’était un bon début, n’est-ce pas ?
« Hé Sweetie, ça va ? Tu ne t’es pas fait mal en tombant ? » Miranda hocha doucement la tête, encore sous le choc de la claque qu’elle avait reçu de la part de la blessée. Ça valait le coup d’aider les autres, tiens ! « Écoute moi chérie, dès à présent, la seule personne que tu aides, c’est moi. Si c’est pour te faire frapper par des pétasses qui ne savent pas se contrôler, laisse tomber. » Oui, c’était directement adressée à Miss Colère. Et ce n’était même pas voilé.. Miranda secoua la tête.. Oh bien entendu, elle partageait quelque peu l’amer rancune de Mirage vis-à-vis de Miss Colère.. Mais c’était plus fort qu’elle.. « On devrait s’entre-aider, Mirage.. Au moins pour sortir d’ici.. Je.. » Mirage soupira. Vraiment, Miranda était vraiment irrécupérable. Avec un cœur un peu trop gros. Elle devrait apprendre à penser un peu à elle.. Et alors que Mirage allait lui dire le fin fond de sa pensée, Miranda était déjà partie vers le vieux suicidaire du lac, en la forçant à la suivre.. Vieux suicidaire du lac qui flottait, d’ailleurs..
« Ex.. Excusez-moi.. Est-ce que vous savez où nous sommes tombés ? » demanda gentiment Miranda à Eelis. Oui, même si elle avait décidé de rester parfaitement gentille, elle n’avait aucunement envie cependant d’adresser de nouveau la parole à Miss Colère.. Et, tout en attendant la réponse du vieux suicidaire du lac, elle se tourna également vers le type aux oreilles de chat pour ajouter « Désolée de vous être tombé dessus.. » Voilàà ! C’était un bon début, n’est-ce pas ?
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Lun 29 Oct - 11:33
Douleur. Il n’était plus que douleur. Déjà, là-haut, sur la place, son corps n’était pas en très bon état, mais ici, tout en bas, après cette chute, il était quasiment en miettes... Un morveux. Un sale morveux. Voilà ce qu’était Esquisse, voilà comment elle se comportait en ce moment. Comme un môme. L’un de ces affreux gosses en bas âge, qui chope un jouet, et avec un regard haineux, le frappe contre le sol, encore, et encore. Puis, lassé, il finit par le jeter au loin, contre le mur, violemment, et le jouet se brise. Fort heureusement, il n’en était encore qu’à la deuxième étape. Esquisse le tapait contre le sol. Il n’était pas cassé. Pas encore. Non. Enfin, sûrement. Ça faisait foutrement mal, quand même. Et il était fatigué. Si fatigué. Liam se releva doucement, très doucement, enfin débarrassé des poids qui l’avaient écrasé comme un vulgaire morceau de viande qu’on souhaiterait attendrir. Ses côtes ne lui faisaient pas mal, étrangement. C’était plutôt les jambes. Illogisme total. Tout était tombé sur le milieu de son corps, pas le bas. Pourtant, le rebelle n’avait pas l’air plus agacé que ça, il se contentait juste de regarder mollement à droite et à gauche, sa queue de chat battant tout aussi mollement dans l’air, derrière lui. Et puis les événements s’enchaînent. Le blond parle, la fille aux cheveux noirs regarde ses mains, les deux autres filles s’agitent, parlent, lui parlent... ? ▬ Désolée de vous être tombé dessus... ▬ Schhhhhhrrrr ! Okay. Conscience Liamique semble être parti loin, loin. Ne reste plus maintenant que le... chat ? Et visiblement, le chat ne semblait pas non plus faire dans le social. Il avait presque crachoté sur les deux humaines, et sa queue était à la limite du mode plumeau. Oreilles félines plaquées sur le crâne, il sembla chercher quelque chose, leva finalement la tête vers le plafond, et donna une petite impulsion sur le sol. En deux trois mouvements, il rejoignit l’espèce d’homme-dauphin, et s’agrippa résolument à sa manche. Bon. Deuxième constat du jour, le chat ne voulait plus lâcher Eelis d’une semelle. L’écho, probablement, des derniers gestes de sa conscience humaine. Conscience humaine qui avait, apparemment, décidé de faire un petit somme loin de tout ça. Ou comment bien choisir son moment pour avoir un petit coup de pompe spirituel. Se laissant plus ou moins tracter par la nage de l’homme blond, Liam-Chat entreprit consciencieusement de lécher le sang qui maculait les doigts de sa main libre. Comme si ce tunnel, les gens qui étaient dedans, et le reste du monde, n’avaient pas plus d’importance que sa toilette. Ce qui était tout à fait le cas. |
- Spoiler:
- 444 mots. Yeah, victoire, je suis dans les limites ! De peu, d'accord, mais. Je. Je progresse èé
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Lun 29 Oct - 13:14
«[color:a9a9=2E13DF] Ex.. Excusez-moi.. Est-ce que vous savez où nous sommes tombés ? »
« Non ! Mais on est bien ici, regaaaaarde ! »
Sur ces mots, petit looping aérien mal-contrôlé. Bien, tu avais déjà hyper mal à la jambe et au os en général, mais maintenant que tu t’es violemment cogné contre le sol, la tête vient se rajouter au lot. Heureusement, la jeune fille que tu connais – et qui est elle-même accrochée à une jeune fille que tu connais pas – s’est retournée vers l’homme-chat, pour s'excuser de lui avoir broyé les côtes.
Ah. Lui. Tu rigoles presque quand il fait son petit cri de chat en réprimande, mais quand il s’approche vers toi et te tient la manche… malheur. Il est mignon, certes, sauf que s’il reste près de toi tout le monde, tu vas vouloir lui faire un gros câlin. Et que, très probablement, ça ne lui plaira pas vraiment. Au mieux, il te mordra. Au pire, il te griffera la gorge jusqu’à ce que tu ne puisses plus rien dire.
Bref, il faut traverser le tunnel. Tu avances assez rapidement, sans vraiment te demander si les gens te suivent ou non, essayant au possible d'éviter toute collision. Ton passager, lui, fait sa toilette. Purement et simplement. Comme les vrais chats !!! Tu tentes de détourner le regard de ce concentré d'adorable, mais la tentation est bien trop importante.
« Au fait, tu les a achetées où, ces oreilles ? Je parie ma barbe que tu les avais pas la dernière fois !! En plus elles te vont trop bien, je veux les mêmes ! »
Sur un ton toujours aussi niais. (le mal de crâne sous-terrain ne réussit à personne)
Puis, tu te rends enfin utile dans ta dure mission d'éclaireur auto-assignée. Dans la lumière faiblissante d'un lointain inatteignable, tu crois apercevoir une ombre. Une ombre gigantesque qui emplit tout l'espace. Tremblements. Allez, cela ne sera jamais pire que le magicien des ténèbres du lac, n'est-ce pas ? Tu es le vaillant justicier qui a combattu l'essaim de casseroles sur la place. Prenant ta position de combat - bras écartés, jambes repliés au possible -, tu inspires.
« Je pense qu'on va bientôt être attaqués, pas vous ? »
C'était un message pour tenter de les convaincre, une façon polie de crier "AIDEZ-MOI BANDE DE FENEANTS".
La traversée s'annonce torride.
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Invité
Lun 29 Oct - 16:23
Arvalis marchait juste derrière eux. Bon sang, ce qu' elle avait mal au ventre. L' effort pour tenir Forlax dans ses bras était un véritable supplice. Elle titubait, avançant péniblement un pas après l'autre. Puis soudain, la douleur pris le pas sur la raison. Posant le petit corps par terre, elle s'éloigna de quelques pas pour vomir un amas de bile. Transpirant à grosses gouttes sous cette tenue gothique tachée de sang. Elle tremblait également.
Arvalis avait chaud, Arvalis avait froid. Mais il fallait continuer. Elle le devait. Quand bien même elle se s'entait lasse. Elle pria très fort l'Esquisse pour avoir des médicaments et des bandages. Quelque chose qui lui permette de tenir encore debout. On lui donna des anabolisants. Purée, elle détestait cet endroit. Avalant d'un trait tous les cachets elle tenta d'approcher Forlax, ce cramponnant vaillamment au mur. Aurait t' elle la force de la porter ? Non. Elle n'arrivait même pas à la rejoindre. Comment pouvait t' elle espérer être utile dans on état ? Re vomissant par terre, Arvalis s' assit un peu plus loin, attendant que la drogue fasse effet. Elle avait envie de dormir. Marre. Cet endroit, elle en avait marre. Elle voulait rentrer à la maison. La maison ? Mais ce monde ne l'était t' il pas ? Depuis combien de temps avait t' elle oubliée qui elle était ? Se concentrant de toute ses forces, elle tenta de se souvenir. Jura quand elle elle comprit qu'elle avait oubliée son nom. Qu'elle avait oubliée beaucoup trop de choses...
« Je pense qu'on va bientôt être attaqués, pas vous ? »
Elle releva la tête. Jura encore une fois. Attaqués ? Ok, de toute façon, la drogue commença à faire effet. Elle se sentait ... joyeuse, réveillée ? Merde ! Pourquoi avait t' elle avalée tous les cachets d'un coup ? Maintenant elle ne ressentait même plus la douleur. Pratique. Mais à double tranchant. Elle espéra que l' Esquisse lui donne une arme. Oui, quelque chose qui l'aide à tenir fasse à l’envahisseur. Ses habits se transformèrent alors. Devenant vachement plus lourds et beaucoup moins malléables. Tous s'allongèrent étrangement. La revêtant ainsi d' une tenue une pièce. Ses manches s'allongèrent et le bout se rétrécit, devenant étrangement pointus. Des armes. Sa chemise et son pantalon s'ornèrent de petits pics sur son dos.Des pans entiers de tissus se transformaient en plaques de fer. Même la capuche si mettait, avec ses deux énormes cornes recourbées. Mais la couleur... cette armure était jaune, rose et vert fluo. Ignoble. On ne pouvait pas faire pire pour se faire repérer. Bordel ! Elle avait demander une arme, pas un cosplay !
Arvalis avait chaud, Arvalis avait froid. Mais il fallait continuer. Elle le devait. Quand bien même elle se s'entait lasse. Elle pria très fort l'Esquisse pour avoir des médicaments et des bandages. Quelque chose qui lui permette de tenir encore debout. On lui donna des anabolisants. Purée, elle détestait cet endroit. Avalant d'un trait tous les cachets elle tenta d'approcher Forlax, ce cramponnant vaillamment au mur. Aurait t' elle la force de la porter ? Non. Elle n'arrivait même pas à la rejoindre. Comment pouvait t' elle espérer être utile dans on état ? Re vomissant par terre, Arvalis s' assit un peu plus loin, attendant que la drogue fasse effet. Elle avait envie de dormir. Marre. Cet endroit, elle en avait marre. Elle voulait rentrer à la maison. La maison ? Mais ce monde ne l'était t' il pas ? Depuis combien de temps avait t' elle oubliée qui elle était ? Se concentrant de toute ses forces, elle tenta de se souvenir. Jura quand elle elle comprit qu'elle avait oubliée son nom. Qu'elle avait oubliée beaucoup trop de choses...
« Je pense qu'on va bientôt être attaqués, pas vous ? »
Elle releva la tête. Jura encore une fois. Attaqués ? Ok, de toute façon, la drogue commença à faire effet. Elle se sentait ... joyeuse, réveillée ? Merde ! Pourquoi avait t' elle avalée tous les cachets d'un coup ? Maintenant elle ne ressentait même plus la douleur. Pratique. Mais à double tranchant. Elle espéra que l' Esquisse lui donne une arme. Oui, quelque chose qui l'aide à tenir fasse à l’envahisseur. Ses habits se transformèrent alors. Devenant vachement plus lourds et beaucoup moins malléables. Tous s'allongèrent étrangement. La revêtant ainsi d' une tenue une pièce. Ses manches s'allongèrent et le bout se rétrécit, devenant étrangement pointus. Des armes. Sa chemise et son pantalon s'ornèrent de petits pics sur son dos.Des pans entiers de tissus se transformaient en plaques de fer. Même la capuche si mettait, avec ses deux énormes cornes recourbées. Mais la couleur... cette armure était jaune, rose et vert fluo. Ignoble. On ne pouvait pas faire pire pour se faire repérer. Bordel ! Elle avait demander une arme, pas un cosplay !
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Folie d'Esquisse
Lun 29 Oct - 18:09
La Folie est mécontente. Les humains ne sont pas assez rapides. Ils n'avancent pas assez vite.
Soudain, la gravité n'est plus ; tous, ils flottent, en apesanteur. Mais la Folie est indulgente : cette fois, pas de mort, pas de perte inutile.
Pour l'instant.
Soudain, un vent fort se met à souffler, les faisant valdinguer, danser, rebondir contre les parois caverneuses de ce tunnel sans fin. Tous, ils essayent tant bien que mal de s'accrocher aux pierres, de s'épargner la toute fin.
Et ils y arrivent.
Seulement, un corps sans vie est, sans peine, transbahuté dans la grotte de fortune.
Voudrez-vous la sauver ?
Ou bien, préfèrerez-vous votre propre survie à celle de ce corps malheureux ?
Soudain, la gravité n'est plus ; tous, ils flottent, en apesanteur. Mais la Folie est indulgente : cette fois, pas de mort, pas de perte inutile.
Pour l'instant.
Soudain, un vent fort se met à souffler, les faisant valdinguer, danser, rebondir contre les parois caverneuses de ce tunnel sans fin. Tous, ils essayent tant bien que mal de s'accrocher aux pierres, de s'épargner la toute fin.
Et ils y arrivent.
Seulement, un corps sans vie est, sans peine, transbahuté dans la grotte de fortune.
Voudrez-vous la sauver ?
Ou bien, préfèrerez-vous votre propre survie à celle de ce corps malheureux ?
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Mar 30 Oct - 14:54
Tu es seule, désormais : seule à marcher jusqu'aux plus profondes entrailles, les abysses ténébreuses te menant aux enfers éternels. C'est en cet instant morbide que tu réalises que, cette fois, et cette seule fois, il n'y a plus aucun échappatoire. Tes paupières fermés, ta bouche légèrement entrouverte laissent à penser que tu reposes en paix, là-haut dans l'au-delà. Est-ce seulement vrai ? Tu le pensais, au début. Au début.
Les rires s'évanouissent sur les lèvres aussi facilement que la mort emporte l'âme. Tu es piégée, comme endolorie, tu ne peux plus bouger. Sais-tu seulement d'où provient l'agitation constante autour de toi ? A moins que les abîmes ne t'entraînent déjà vers un monde meilleur. Et c'est ainsi que, sans ressentir la moindre douleur, sans être la vraie victime de l'apesanteur, le rêve t'enveloppe de sa douce aura, floue et pure à la fois.
De fines bandelettes parme te recouvrent, s'enroulent autour de toi, te narguent et s'amusent, dansent et tourbillonnent, comme si tristesse et peur n'avaient pas eu lieu d'exister où que ce fut. Te drapant de la tête aux pieds, elles s'amusent à te regarder, plongée dans le plus profond des sommeils, rêvant au plus merveilleux des songes.
Tu ne le sais pas ; jamais tu ne le sauras, mais le doux fil parme était orné de dorures légères.
Ainsi était gravé : « M&Z »
Les rires s'évanouissent sur les lèvres aussi facilement que la mort emporte l'âme. Tu es piégée, comme endolorie, tu ne peux plus bouger. Sais-tu seulement d'où provient l'agitation constante autour de toi ? A moins que les abîmes ne t'entraînent déjà vers un monde meilleur. Et c'est ainsi que, sans ressentir la moindre douleur, sans être la vraie victime de l'apesanteur, le rêve t'enveloppe de sa douce aura, floue et pure à la fois.
De fines bandelettes parme te recouvrent, s'enroulent autour de toi, te narguent et s'amusent, dansent et tourbillonnent, comme si tristesse et peur n'avaient pas eu lieu d'exister où que ce fut. Te drapant de la tête aux pieds, elles s'amusent à te regarder, plongée dans le plus profond des sommeils, rêvant au plus merveilleux des songes.
Tu ne le sais pas ; jamais tu ne le sauras, mais le doux fil parme était orné de dorures légères.
Ainsi était gravé : « M&Z »
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Ven 2 Nov - 15:06
...
Mirage tira un coup sec pour ramener Miranda contre elle. Ne pas parler aux inconnus, on lui avait jamais appris ça ? L’espèce de chat cracha sur son pauvre double, qui commençait à se sentir franchement mal. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous avec elle ? Grand Dieu, pourquoi est-ce que c’était toujours elle qui se prenait tout en pleine poire ? Et puis, l’autre vieux fou qui leur disait qu’ils étaient bien, ici. C’était du grand n’importe. Aussi simplement que ça. Du grand bordel ! Bref. Le vieux suicidaire du lac semblait s’être pris un bon gros coup sur la tête.. Il semblait terriblement content de ce qui lui arrivait.. ce qui avait tendance à exaspérer grandement Mirage comme Miranda.. Et il était rare qu’elles soient d’accord ! Quoi qu’il en soit, Mirage tira Miranda vers l’avant.. Il fallait qu’elles avancent, quand bien même elles seraient les seules à le faire.
« Je pense qu'on va bientôt être attaqués, pas vous ? » Mirage se retourna violemment, mettant Miranda derrière elle. Attaqués ? Ils n’avaient pas assez morflés, là-haut ? Il fallait encore qu’ils s’en prennent plein la poire dans ce fichu tunnel ?! Elle pestait, jurait, sans phrase bien constructive. Elle en avait juste marre de ce pays étrange qui ne leur laissait pas une seule petite seconde de répit ! Et puis, soudain, l’apesanteur cessa d’être et ce fut jambes les premières que Mirage fut soulevée du sol, suivie de prêt par les autres. Qu’est ce que c’était encore que ça ?! Un vent violent se mit à souffler et pendant quelques secondes, Mirage fut envoyée vers l’arrière, se cognant la tête contre les parois. Pour une fois, ce fut Miranda qui eut un bon réflex. Elle s’accrocha de toute ses forces à une petite pointe dépassant du mur, aidant du mieux qu’elle le pouvait son double à remonter..
« La fille !! » s’écria Miranda, en voyant le corps sans vie se faire trimballer par le vent, jusqu’à disparaitre.. « Il.. Il faut aller le chercher, on n’a pas le droit de le laisser ici ! »
(c) Never-Utopia
- Spoiler:
- C'est terriblement nul, désolée T.T
Invité
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Ven 9 Nov - 17:30
Le chat était blasé. Il n’avait que faire des dires et des actions humaines, aussi se contenta-t-il de fixer en silence l’humain blond, quand ce dernier s’adressa à lui. Environ trente secondes. Puis il reprit sa toilette. Ses mains étaient plutôt propres maintenant, mais son visage... Liam coucha ses oreilles félines et entreprit de gratter maladroitement le sang séché. Sauf que même le chat ne semblait pas connaître l’étendue de ses nouveaux ongles, de ses... griffes, ni leur tranchant, car quelques secondes plus tard, voilà qu’une coupure apparaît, bénigne, mais joyeusement sanglante. Comme un rappel du massacre de la place. Et voilà que le chat pousse un soupir, si humain, si blasé, que cela en est risible. La situation même semble ridicule aux yeux de l’hybride, vu qu’il éloigne ses mains et se contente de frotter un peu son visage contre le tissu de sa schemise, avant de juste laisser la coupure s’amuser à cracher son liquide rouge. Il y avait plus important. Son véhicule improvisé bougeait un peu trop, et lors d’une pirouette pour suivre le mouvement, Liam faillit exposer ses attributs aux demoiselles marchant plus bas. Oh, le chat n’en avait que faire, mais Esquisse visiblement, voulut leur épargner le spectacle, car un boxer « I love Cats » apparut pile au bon moment sur sa personne. Bon, le goût de l’inscription était douteux, mais fort heureusement, l’esprit du rebelle était actuellement loin, très loin. Nul doute qu’à son retour il apprécierait la plaisanterie. Beaucoup. Pour l’instant, le chat se demandait juste s’il pouvait dégager ce vêtement gênant à coups de pattes, et pourquoi diable un trou pour laisser passer sa queue était-il apparu à l’arrière de la chemise de nuit qui le recouvrait ? Il n’aurait jamais la réponse. Ceux qui marchaient sur le sol les avaient soudainement rejoints dans les airs, et un vent violent s’était levé. Les chats n’aimaient pas voler. Pas du tout. Mais alors vraiment pas. Aussi, Liam s’accrocha au premier morceau de roche venu, et cala ses deux pieds dans une aspérité pour retenir l’homme blond, qui lui continuait sa course. Et il réussit. En lacérant un peu les épaules de sa cible, parce qu’il avait planté trop fort ses griffes, mais c’était ça ou il s’écrasait sur la paroi d’en face. Puis, en fait, le chat n’avait que faire de ses éventuelles souffrances. Il voulait juste ne pas le perdre de v... Un ruban. Un ruban qui bouge et gigote dans la brise. Une bandelette, en réalité, mais si diablement tentante. Si diablement remuante. Les pupilles de Liam se fendirent l’espace d’un instant. Il ne pouvait résister. Il accrocha Eelis à un bout de mur, et se jeta sur le corps qui disparaissait. Il réussit à le loger au creux de ses bras, et avec une étonnante délicatesse compte tenu de l’animal, mais l’action avait été trop vive. Trop forte. Emporté par son élan et tout le reste, il partait maintenant droit vers l’avant, en roulé-boulé aérien, la frêle momie serrée contre son torse. |
- Spoiler:
- Argh, pardon, c'est un peu long...
Et Mo, s'il y a un soucis, n'hésite surtout pas, hein !
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Ven 9 Nov - 18:21
Même en chat, ce rustre du lac est toujours aussi aimable. Même dans un tunnel, alors que la menace est grande, et que les esprits sont démoralisés, il se montre toujours aussi loquace. Heureusement, la jeune demoiselle aux cheveux noirs, elle, elle a compris. Faisant se matérialiser une armure haute en couleurs pour parer le monstre au-dessus de sa robe. Pas tellement discret, mais tu relativises ; le Monstre vous a sûrement déjà repéré.
Pourtant rien ne vient. L’ombre reste là, à vous fixer. Elle semble esquisser un sourire… Un sourire tellement sadique, qu’accompagne violemment le vent. De plus en plus fort, il te prend de court ; avoue, tu ne l’avais pas vue venir, celle-là ! Tu es emporté par l’obscurité. Jusqu’où iras-tu ?
Nulle part. Pour la première fois depuis que vous vous connaissez – et peut-être même est-ce une première dans la vie de cet ingrat – l’homme-chat, t’aide. Il te cale – pas vraiment en douceur, mais tu n’as ni le temps ni la possibilité de le prendre par le col pour lui expliquer que non, tu n’es pas une boîte de thon – contre la paroi rocheuse mais duveteuse. C’est qu’il a de bonnes griffes, le petit ! À deux, vous pourriez peut-être sortir de cet enfer… (tu sembles avoir déjà oublié que vous êtes six, ou peut-être imagines-tu que ces demoiselles et leur amie cadavre sauront sortir seules)
Sauf qu’hélas, le cerveau du violoniste, de même que sa personnalité d’asocial, semble reprendre le dessus. Il te laisse, là, à la merci du Tunnel, et de son souffle puissant. Il se barre…. Pour aller chercher le cadavre ? Lui qui t’avais laissé crever, au lac, à la merci du magicien des ténèbres et des bulles. Lui qui ne t’avais même pas indiqué de bon restaurant asiatique ! À croire qu’en situation de crise, tout finit par changer. Avec agilité, il parvient à récupérer Mo. (d’ailleurs, détail notable, elle s’est transformée en momie… bah, ce sont des choses qui arrivent)
Maintenant tu as le choix. Rejoindre le Monstre, qui attend toujours au fond, ou rejoindre le chat et Mo. Ça revient à peu près au même. Tu optes pour la troisième solution, dans un élan d’altruisme – les tunnels ça rend aimable apparemment – tu te déplaces avec difficulté vers les autres, et leur adresses un signe.
« Ça vous dit qu’on s’entraide pour traverser ce tunnel en un seul morceau ? On devrait y arriver plus facilement… la traversée risque d’être délicate. »
Tu n’imagines plus aucun argument. Ils te suivent, ils prennent leurs jambes à leur cou, peu importe. Ce serait tout de même mieux qu’ils ne te laissent pas seul contre la bestiole du fond. Et tu plains un peu la petite ; seule avec ce violoniste félin… Tu le vois mal dévorer un cadavre, mais qui sait comment il pourrait la trimbaler. Et jusqu’où, parce qu'il semble mal parti.
Profitant des vents - pour une fois - favorables, tu rattrapes le chat. (un jour, il faudrait que tu penses à lui demander son nom) Agrippant sa robe de nuit, tu le colles contre le mur - la vengeance est un plat qui se mange chaud. Profitant de votre "stabilité", tu lui demandes :
« Tu arriveras à la porter tout seul ? »
Juste au cas où… Sur ce, tu te retournes et t’engages – non sans peine, avec ta jambe inutilisable et tes douleurs multiples tu n’es pas franchement en forme - jusqu’à cette lueur, jusqu’au bout du tunnel. Il semble si proche, si simple à atteindre.
Vous laissera-t-elle y aller ? Si tout le monde y met un peu du sien, peut-être… Disons que tu as des choses plus importantes à faire que de crever misérablement.
Bon c'est pas top... Désolée D%
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Folie d'Esquisse
Mar 13 Nov - 17:30
La Folie a soudain une bien meilleure idée : pourquoi essayer de tuer lorsqu'on peut d'abord torturer ?
Alors seulement, le vent se calme et l'attraction terrestre revient. Or, devant les dessinateurs étourdis se matérialisent les bêtes de la Folie infernale : des animaux ; des loups, mais pas n'importe lesquels ! Ceux-ci, bien plus grand que la normale, sont tachetés de cercles colorés. Ils semblent si effrayants... mais est-ce vraiment le cas ?
Amusez-vous bien, dessinateurs...
Alors seulement, le vent se calme et l'attraction terrestre revient. Or, devant les dessinateurs étourdis se matérialisent les bêtes de la Folie infernale : des animaux ; des loups, mais pas n'importe lesquels ! Ceux-ci, bien plus grand que la normale, sont tachetés de cercles colorés. Ils semblent si effrayants... mais est-ce vraiment le cas ?
Amusez-vous bien, dessinateurs...
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Mar 13 Nov - 21:07
Le vent se leva soudainement. Arvalis fut soulevée du sol comme un simple fétus de paille. Il fallait qu'elle s'accroche à quelque chose. Les parois ! Par chance, ce corps avait gardée ses griffes. Enfin, maintenant c'était des ongles mais bon, ils étaient petits mais pointus. Et étonnamment courbés. Pas le temps de méditer sur cette découverte. Alors que le vent la colla au plafond, elle en profita pour s'agripper. Il n'était pas bien droit, composé exclusivement de roche. Cela aidait, pour sur. Enfin bref, aussi aiguisés soient t' ils. Des ongles restent des ongles. Et bien sur … ce n'est pas de tous repos de s'accrocher à un plafond. Surtout si un vent du toner essaie de vous désarçonner. Alors forcement, ça glisse. Arvalis recula, un peu. Beaucoup. Puis ce fit emporter. Enfin pas longtemps. Elle ne fit qu'une dizaine de mètres. Ce cognant un peu partout au passage. Dieu merci, la drogue qu'elle avait ingérée n'avait pas encore quittée son sang.
Puis le vent retomba. Étalée par terre, comme une vulgaire tartine du nutella qu'on aurait jetée, parce qu'en fin de compte, le pain était si rassit qu'il vous fessait mal au dent. Joyeuse comparaison. Arvalis releva la tête, complètement groggy. Un filet de sang coulant de son front. Elle se releva sur les coude, puis se mit en tailleur. Touchant le sang, pour voir. Sa vue lui donna envie de vomir, un peu plus et elle s' évanouirait. Elle le parierait sur n'importe quoi. Des bruits de pas. Il fallait qu'elle se relève. Vite. Sonnée, elle s' accouda au mur. Ou était t' elle ? Ou était les autres ? Mon dieu, elle avait été emportée par le vent, et maintenant, elle était en tête de la marche. Tellement en tête qu'elle n'entendait même pas les autres. Quoi qu'il en soit, il fallait qu'elle les rejoigne. Sa détermination fut soudainement coupée à la vue des loups. Des loups ? Ici ? Bon sang, pourquoi elle ? Pourquoi il fallait que ça tombe sur elle ? Elle aurait voulue s' évanouir, parce que la franchement, ça lui fessait vraiment peur. Et bien non, elle resta consciente. Comme quoi, elle s' étonnait elle même.
Ils étaient grands, ils étaient … féroces. Deux à trois fois plus gros que des loups normaux. Et beaucoup plus moches. Ils étaient bleus, avait six pattes et étaient tachetés de … cercles rose vif ? En plus de ça, ils bavaient. L'encerclant, Arvalis ce sentie perdue. Alors comme ça elle allait finir en steak ? Après avoir traversée tous ça ? C' était dégueulasse !
Puis le vent retomba. Étalée par terre, comme une vulgaire tartine du nutella qu'on aurait jetée, parce qu'en fin de compte, le pain était si rassit qu'il vous fessait mal au dent. Joyeuse comparaison. Arvalis releva la tête, complètement groggy. Un filet de sang coulant de son front. Elle se releva sur les coude, puis se mit en tailleur. Touchant le sang, pour voir. Sa vue lui donna envie de vomir, un peu plus et elle s' évanouirait. Elle le parierait sur n'importe quoi. Des bruits de pas. Il fallait qu'elle se relève. Vite. Sonnée, elle s' accouda au mur. Ou était t' elle ? Ou était les autres ? Mon dieu, elle avait été emportée par le vent, et maintenant, elle était en tête de la marche. Tellement en tête qu'elle n'entendait même pas les autres. Quoi qu'il en soit, il fallait qu'elle les rejoigne. Sa détermination fut soudainement coupée à la vue des loups. Des loups ? Ici ? Bon sang, pourquoi elle ? Pourquoi il fallait que ça tombe sur elle ? Elle aurait voulue s' évanouir, parce que la franchement, ça lui fessait vraiment peur. Et bien non, elle resta consciente. Comme quoi, elle s' étonnait elle même.
Ils étaient grands, ils étaient … féroces. Deux à trois fois plus gros que des loups normaux. Et beaucoup plus moches. Ils étaient bleus, avait six pattes et étaient tachetés de … cercles rose vif ? En plus de ça, ils bavaient. L'encerclant, Arvalis ce sentie perdue. Alors comme ça elle allait finir en steak ? Après avoir traversée tous ça ? C' était dégueulasse !
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
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Eelis
Lun 26 Nov - 21:36
Je justifie mon post :
- le sujet étant en pause depuis presque deux semaines, et comme ça presse un peu, on a ignoré le tour de Mirage (du coup si tu veux répondre c'est quand tu veux, désolée hein ><)
- Liam ne voulant pas répondre non plus c'est mon tour.
- Il faut bien sortir un jour, alors j'ai pris la liberté de faire de l'action. Si vous voulez en placer une à un moment, ou qu'un truc vous convient pas du tout, vous me dites....
- Et si on me fait la remarque pour les 20 lignes, je dis MINCE car grâce à moi il suffit de poster une fois chacun pour aller explorer les nouveaux lieux. ♥ (et en plus on a des véhicules, yeah)
- Notez que je fais en sorte de pas vous ignorer, donc n'hésitez pas à caser des dialogues là du genre "il est fou on se faire bouffer", etc....
- le sujet étant en pause depuis presque deux semaines, et comme ça presse un peu, on a ignoré le tour de Mirage (du coup si tu veux répondre c'est quand tu veux, désolée hein ><)
- Liam ne voulant pas répondre non plus c'est mon tour.
- Il faut bien sortir un jour, alors j'ai pris la liberté de faire de l'action. Si vous voulez en placer une à un moment, ou qu'un truc vous convient pas du tout, vous me dites....
- Et si on me fait la remarque pour les 20 lignes, je dis MINCE car grâce à moi il suffit de poster une fois chacun pour aller explorer les nouveaux lieux. ♥ (et en plus on a des véhicules, yeah)
- Notez que je fais en sorte de pas vous ignorer, donc n'hésitez pas à caser des dialogues là du genre "il est fou on se faire bouffer", etc....
Quand on a une jambe HS, c’est toujours très pratique d’être dans un tunnel sans gravité. Sans quand elle revient ; car maintenant, il fait noir, tu peux à peine marcher, tu traînes, et tes beaux discours, ils servent plus à rien. Brisés. Et surtout…
Honnêtement tu ne t’attendais pas à être reçu au bout du tunnel par un par terre de fleur et des boissons fraîches, mais quand tu as vu une bonne dizaine de loups – pour l’immense majorité gigantesques – tu n’as pas pu t’empêcher de dire :
« Bon, j’espère qu’au paradis ils ont des casinos… » Sur une note ironique. Non pas que tu penses que vous allez tous crever ; plutôt qu’ils vont pouvoir vous mâcher délicatement. Que vous allez fondre, délicieusement, dans leur bouche. Le plus grand s’avance, montre les gros, et on voit surtout son air furieux.
« BONJOUR À VOUS, morteeeeeels. Norrrrrmalement (sa façon de rouler les r pendant trois secondes le rend presque drôle) on devrrrrrrait vous bouffer. Mais notre ennui est si mortelll- AHAHAHAH Vous avez vuuuuu, j’ai fait une rrrrrrime ? (il manque de s’étouffer, et tu en fais de même, même si tu es le seul à trouver ça terriblement drôle) Oh, mais je vois que y’en a moins UN qui a de l’humourrrrr parrrr ici. Donc, je disais…. Si vous voulez tromper notrrrre vigilance suprrrrrême, vous allez…. »
Et là, suspens. On retient son souffle des deux côtés. Parce qu’il en va de la survie d’un groupe d’aventuriers. On s’agite chez les loups. On se retient de fuir chez les humains. Des regards furtifs ; à peine vus, à peine échangés, à peine assumés. On cherche le piège.
Puis, le piège arrive.
« Vous allez devoirrrrr rrrraconter une blague terrrrrrriblement drôle que nous ne connaissons pas. Nous avons lu des milliers d’ouvrrrrrages, tous ceux qui existent, alors nous comptons sur vous pour nous distrrrrrairrre, sinon…. »
Il marque un silence. Une mâchoire qui s’ouvre, qui montre ses crocs aiguisés, ça vous parle bien plus que tous les longs discours. Et ça ne dit plus rien. Les loups semblent se murmurer des âneries dans le creux de l’oreille, masquant leurs sournoiseries derrière leur patte remontée. En te calant contre un mur, tu te hisses et te mets debout.
Parce que tu es l’homme de la situation. Reconnu meilleur animateur du repas de noël, réputé parmi ta bande de potes pour ton humour extraordinaire, adulé de tes collègues de travail quand tu pièges le directeur des grandes compagnies avec une blague carambar. Si ce n’est auprès de ton fils – les jeunes n’ont pas encore un cerveau assez évolué pour saisir toutes les subtilités de ton art – tu as beaucoup de succès. Et puis, au pire, tu doutes que tes compagnons d’infortunes soient capables de tuer ces bestioles de rire.
Relevant la tête, bombant le torse, tu adresses un regard plein de certitudes aux ennemis.
« Je relève le défi ! Voyons voir... Comment appelle-t-on un nain qui se promène avec une baguette de pain sous le bras ? »
Aussitôt cette phrase prononcée, les loups se tournent dans tous les sens, réfléchissent à voix basse ou haute, émettent des hypothèses farfelues, se grattent le haut de la tête avec leurs griffes avant de réaliser que c’est une mauvaise idée, te regardent avec admiration. En fait, tu profiterais bien de l’agitation pour te faufiler entre les animaux et sortir…. Mais la réalité devient affligeante lorsque tu ne tiens même plus debout.
« Ahah, c’est qu’ils pinaillent… » Lances-tu à l’intention de tes compagnons d’infortune. Sans vraiment attendre de réponse. Ils doivent te haïr d’avoir lancé une vanne aussi « mauvaise »… tout du moins à leur yeux, car après la légendaire blague des Poissons et des Anglais, que tu réserves aux situations de crise (comme si celle-là n’en était pas une), celle-ci est définitivement la meilleure.
Soudain. Silence chez l’ennemi. Le chef s’écarte, et un loup plus petit que les autres, pas moins large, s’avance, des étoiles dans les yeux. Il te fixe. Comme si c’était la bataille finale ; le dernier mouvement, celui qui décidera tout. Et ça a intérêt à être en ta faveur.
« Au nom de toute ma meute, la réponse ne peut être qu’ainsi : Un traître ! En effet, les nains ne fabriquant pas de pain, cette pratique n’étant pas dans leur tradition ; ils mangent plutôt des blocs de béton et des citrouilles farcies ! De même, un nain ne peut pas être boulanger, puisqu’ils font une allergie aux pains aux chocolats, et la probabilité qu’un nain soit boulanger mais ne fasse pas de chocolat est presque impossible, car selon les derniers statistiques enregistrés par l’institut fédéral des artisans nains, il ne reste que deux nains boulangers dans l’Esquisse et ceux-ci, selon l’Encyclopédie Universelle des Traditions Relatives aux Pratiques Naines (EUTRPN) et la loi n°-18, ils ne sont pas en droit de porter leur baguette sous le bras. Ainsi, la seule solution possible, c’est qu’il ait volontairement violé l’EUTRPN et la loi n°-18 ; il travaille donc en coopération avec des boulangeries humaines et a trahi son peuple. »
Pour prouver sa théorie, il cite différents ouvrages de philosophes très en vogue, tel un certain Ducaillou qui évoque avec sérieux la régulation de la fabrication de pain dans l’industrie naine, tout en évoquant les intoxications alimentaires liées au pain au chocolat, et faisant le parallèle avec les services de contre-espionnage de… En fait, tu perds le fil bien avant qu’il termine.
Tu hausses les épaules.
« Perdu, c’est un agenda…., parce que c’est le petit qu’à le pain !!! »
Sur ces mots, celui qui avait probablement disserté deux heures sur les nains boulangers, te regardes, interloqué. Il écarquille les yeux, vous regarde ; toi et les autres.
Mais ça ne dure que deux secondes, car bien vite, il se détourne… et tombe à terre. Bientôt suivi de ses camarades. Presque aussi longtemps qu’avait disserté le loup, la meute se met à rire aux éclats, se heurtant aux rochers et créant de puissants échos qui ébranlent la grotte.
« Vous voyez ! Personne ne résiste à mon humour foudroyant ! » adresses-tu aux autres.
Et, alors que tu voulais leur raconter tes autres « prouesses », celui qui semble être le chef, celui qui roule les r mieux qu’un italien natif, s’approche de vous, toujours sous l’emprise du rire.
« Vous avez gagné notrrrr- AHAHA- respect éternel ! M’est avis que cette histoirrrre du nain serrrra à tout jamais grrrravé dans notrrrre culturrre ! Pourrrr vous rrrremerrrrcier de votre drôleté sans équivalent, moi et mes amis – ceux qui sont surrrrvécu, j’entends – allons vous conduirrrre au bout du tunnel ! »
« Vous voyez ! Je viens de nous sauver la vie ! » Annonces-tu fièrement lorsque tu te hisses sur le dos du loup amateur de textes de lois, alias Gombrys, comme il vient de te l’apprendre. Les présentations sont faites de toute part ; on sait donc que le chef se prénomme Pompidou, et qu’il affectionne particulièrement les gens qui savent rire ; autant qu’il cherche à rendre les loups du tunnel plus populaire auprès des jeunes. L’on aide aussi à hisser Mo sur une bête fort vigoureuse, et l’on traîne tant bien que mal Bisoux sur un autre. Il y a trois victimes parmi les créatures d’Esquisse, mais étrangement personne ne pense à ramasser les dépouilles ou à pleurer les morts. Selon quelque coutume ancestrale qui existe depuis trois jours, il n’y a pas de fin plus heureuse que le rire, alors on envie plutôt ces cadavres. Bof.
Ce qui est bien plus passionnant, c’est que vous avancez enfin, qu’il ne semble pas y avoir d’autre montre effrayant, et que, peut-être enfin, semble se profiler à l’horizon une sortie…
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Lun 26 Nov - 23:08
L'abîme profond est synonyme du désespoir éternel de l'âme en peine.
Le sommeil perpétuel ne fait qu'accentuer l'invraisemblance de la chose inouïe.
Tu restes sourde aux appels incessants de tes camarade à l'esprit sain.
Ton seul objectif est de couper le contact, d'éteindre la lumière. Pour toujours.
Ils ne font que te retenir auprès d'eux. Dans un million de vaines tentatives, ton âme reste solidement ancrée auprès de ton enveloppe charnelle. Décédée, tu n'y peux rien faire ; seulement assister, impuissante, à ce spectacle désastreux.
Ils se servent de toi. Tous. Te trimballent telle un sac à travers cent chemins, jouent avec toi comme l'on s'amuse gaiement avec une poupée de son. Décédée, tu n'y peux rien faire ; seulement assister, impuissante, à ce spectacle désastreux.
Tu ne sens plus le contact. Tu ne ressens pas la moindre sensation. Tout est superficiel, irréel. Tu croirais dormir, et pourtant ce n'est pas le cas. Ton unique souhait est qu'ils te laissent enfin partir. Rien ne leur a été demandé. Mais ils s'accrochent à toi. Égoïstes, ils t'empêchent de rejoindre Zefa.
Dans un inexistant soupir de lassitude, tu te vois posée sur le dos d'un animal bleu à pois indigo. Tu y es au chaud. Bien attachée. Mais cela ne suffit pas. Tu n'as pas cette sensation de réconfort ; même si le sentiment désagréable t'a à jamais délaissée, la peur et la crainte sont, quant à elles, toujours présentes.
Seule la sortie ; la fin ; the end, pourrait te sortir. T'aider à t'évader. Te libérer de ce poids que, même après la mort, tu continues à ressentir. Mais là sortie, elle est là, juste devant toi. Or, elle te reste inconnue, jouet de ce monde. Tu ne sais pas où tu débouches. Et tu n'y peux rien faire. Seulement assister, impuissante, à ce spectacle époustouflant...
Le sommeil perpétuel ne fait qu'accentuer l'invraisemblance de la chose inouïe.
Tu restes sourde aux appels incessants de tes camarade à l'esprit sain.
Ton seul objectif est de couper le contact, d'éteindre la lumière. Pour toujours.
Ils ne font que te retenir auprès d'eux. Dans un million de vaines tentatives, ton âme reste solidement ancrée auprès de ton enveloppe charnelle. Décédée, tu n'y peux rien faire ; seulement assister, impuissante, à ce spectacle désastreux.
Ils se servent de toi. Tous. Te trimballent telle un sac à travers cent chemins, jouent avec toi comme l'on s'amuse gaiement avec une poupée de son. Décédée, tu n'y peux rien faire ; seulement assister, impuissante, à ce spectacle désastreux.
Tu ne sens plus le contact. Tu ne ressens pas la moindre sensation. Tout est superficiel, irréel. Tu croirais dormir, et pourtant ce n'est pas le cas. Ton unique souhait est qu'ils te laissent enfin partir. Rien ne leur a été demandé. Mais ils s'accrochent à toi. Égoïstes, ils t'empêchent de rejoindre Zefa.
Dans un inexistant soupir de lassitude, tu te vois posée sur le dos d'un animal bleu à pois indigo. Tu y es au chaud. Bien attachée. Mais cela ne suffit pas. Tu n'as pas cette sensation de réconfort ; même si le sentiment désagréable t'a à jamais délaissée, la peur et la crainte sont, quant à elles, toujours présentes.
Seule la sortie ; la fin ; the end, pourrait te sortir. T'aider à t'évader. Te libérer de ce poids que, même après la mort, tu continues à ressentir. Mais là sortie, elle est là, juste devant toi. Or, elle te reste inconnue, jouet de ce monde. Tu ne sais pas où tu débouches. Et tu n'y peux rien faire. Seulement assister, impuissante, à ce spectacle époustouflant...
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Mar 27 Nov - 7:01
Arvalis était devant les loups, paralysée par la peur. Ils allaient la bouffer, c'était sur. Elle n'était certainement pas un met de choix mais, enfermés de cette caverne, nul doute qu'ils devaient s'en ficher. Après tous, cela fessait combien de temps qu'il n'avait pas mangés. Une éternité ? Deux éternités ? Elle avala sa salive et ferma la yeux. Prête au carnage.
« Bon, j’espère qu’au paradis ils ont des casinos… »
Le fou du clocher était ici ? Ils l'avaient donc rattrapés … La douleur aussi. La cueillant au ventre dans un coup de poing magistral. Arvalis s’effondra à terre. La drogue avait atteint ses limites. Et apparemment son corps aussi. Tremblant comme une feuille, elle se recroquevilla sur le sol. Froid, chaud... dans un élan de courage, elle remonta un peu son tee shirt pour voir la plaie. Les bandages sur son ventre étaient desserrés. Elle les écarta. La plaie avant beaucoup saignée, mais maintenant le sang coagulé faisait une légère plaque. La tronche du truc ne lui disait rien de bon. Il fallait qu'elle trouve un médecin. Et ce, juste après être sortie. Parce que ça n'allait plus. Il y avait un manquement dans la discipline. Elle était tellement fatiguée qu'elle ne chercha même pas à comprendre ce qu'il se disait à coté d'elle. Dans un état second, elle sentit qu'on la tirait vers le haut. Arvalis n' allait pas mourir ici. Mais elle allait au moins remercier son porteur en lui vomissant dessus une bille jaunâtre qui lui arracha la gorge et l'estomac. Celui ci poussa un gémissement et s' enfuilla vers un de ces copains. À terre, la jeune femme comprit que c'était les loups. Qu'es qui les avaient poussés à les aider. Étais ce le fou du clocher qui les avait matés ? Oui, certainement. C'était pourtant évident. Un petit vieux grisonnant avait cassé la figure à une meute de loups affamés. Sur cette pensée, elle évanouis encore une fois, marmonnant dans son sommeil.
- Le fou du clocher est trop … fort … fort … mais si j' étais encore … un dragon … noir … personne d'autre que moi aurait cassée la figure aux loups …
On la hissa sur une de ces bestioles. Arvalis reprit tant bien que mal conscience. Combien de temps avait t' elle dormit ? Les loups étaient en train de courir... Elle avait mal au dos. Et le cœur au bord des lèvres. Mais n'ayant plus rien dans l'estomac, vomir lui était douloureux. Elle se retenait à grand peine. La jeune femme caressa l'encolure de sa monture pour se divertir. Celle ci … ronronna ? Et lança d'une voix rauque.
- Je suis Paparrrrrrla. Pourrrr vous serrrrvirrr mam' zelle !
Arvalis ne daigna pas répondre, au risque de le faire crûment sentir à sa monture au nez fragile, après tous, elle avait vomit de la bile.
« Bon, j’espère qu’au paradis ils ont des casinos… »
Le fou du clocher était ici ? Ils l'avaient donc rattrapés … La douleur aussi. La cueillant au ventre dans un coup de poing magistral. Arvalis s’effondra à terre. La drogue avait atteint ses limites. Et apparemment son corps aussi. Tremblant comme une feuille, elle se recroquevilla sur le sol. Froid, chaud... dans un élan de courage, elle remonta un peu son tee shirt pour voir la plaie. Les bandages sur son ventre étaient desserrés. Elle les écarta. La plaie avant beaucoup saignée, mais maintenant le sang coagulé faisait une légère plaque. La tronche du truc ne lui disait rien de bon. Il fallait qu'elle trouve un médecin. Et ce, juste après être sortie. Parce que ça n'allait plus. Il y avait un manquement dans la discipline. Elle était tellement fatiguée qu'elle ne chercha même pas à comprendre ce qu'il se disait à coté d'elle. Dans un état second, elle sentit qu'on la tirait vers le haut. Arvalis n' allait pas mourir ici. Mais elle allait au moins remercier son porteur en lui vomissant dessus une bille jaunâtre qui lui arracha la gorge et l'estomac. Celui ci poussa un gémissement et s' enfuilla vers un de ces copains. À terre, la jeune femme comprit que c'était les loups. Qu'es qui les avaient poussés à les aider. Étais ce le fou du clocher qui les avait matés ? Oui, certainement. C'était pourtant évident. Un petit vieux grisonnant avait cassé la figure à une meute de loups affamés. Sur cette pensée, elle évanouis encore une fois, marmonnant dans son sommeil.
- Le fou du clocher est trop … fort … fort … mais si j' étais encore … un dragon … noir … personne d'autre que moi aurait cassée la figure aux loups …
On la hissa sur une de ces bestioles. Arvalis reprit tant bien que mal conscience. Combien de temps avait t' elle dormit ? Les loups étaient en train de courir... Elle avait mal au dos. Et le cœur au bord des lèvres. Mais n'ayant plus rien dans l'estomac, vomir lui était douloureux. Elle se retenait à grand peine. La jeune femme caressa l'encolure de sa monture pour se divertir. Celle ci … ronronna ? Et lança d'une voix rauque.
- Je suis Paparrrrrrla. Pourrrr vous serrrrvirrr mam' zelle !
Arvalis ne daigna pas répondre, au risque de le faire crûment sentir à sa monture au nez fragile, après tous, elle avait vomit de la bile.
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Sam 8 Déc - 6:26
Chien. Chien, chien, chien... D’accord, en vérité, ce n’était pas des chiens, mais leurs gènes, canidés, Canis lupus, parlaient pour eux. Une guerre vieille comme le monde s’était réveillée dans son corps et des ondes de haine dansaient la samba avec le moindre de ses globules rouges. Et même s’il en avait perdu pas mal, là, c’était le carnage intérieur. Aussi il n’écouta strictement rien de toute la scène qui se déroula -le chat qui remplaçait son esprit humain en avait-il quelque chose à faire, de toute façon ?-, et passa son temps en position d’attaque, face à l’un des loups, queue hérissée, à crachoter et enfoncer ses griffes dans le sol. C’était à deux doigts de tourner au duel à mort quand son adversaire s’écroula soudainement au sol, secoué de spasmes douteux. En vérité, si lui gardait un œil sur l’espèce de chat, il écoutait aussi les dires de ses congénères et de l’humain blond. Et il était absolument, mais absolument, mort de rire. Enfin, pas tout à fait mort, vu que contrairement à certains de ses amis poilus, il survécut. En tout cas, il était tout à fait débarrassé de son animosité et aida même ses potes de meute à hisser le mal léché sur l’un d’eux. Mal léché n’était pas trop d’accord, mais était au final trop faible pour résister bien longtemps. Contrecoup de la tempête de la place, de la chute, et des événements qui avaient suivi. Liam se laissa donc porter dans un relatif calme, en dardant un œil peu amène sur leurs montures pendant les trois quarts du trajet, le dernier quart étant réservé à Eelis, et son "jouet" qu’il n’aimait pas voir entre d’autres... pattes. Lorsque, qu’enfin, le supplice d’avoir le nez enfoncé dans les poils d’un chien prit fin, le tunnel en gagna aussi une, et le jeune rebelle en profita pour sauter vivement de son moyen de transport. La douleur qui grondait dans sa jambe avait de nouveau migré, se relogeant à sa place légitime, c’est-à-dire les vertèbres. Le mouvement lui arracha donc une petite grimace, ce qui ne l’empêcha pas de rejoindre son Jouet-Ruban et Eelis. Avec un peu moins de vivacité, ceci dit. Mais quelle importance ? Ils étaient enfin sortis, et il n’aurait plus à supporter cette ignoble odeur de canidé. Merci Divine Pelote de Laine. |
- Petite Note:
- Désolé du retard, et j'espère que ça conviendra. Liam suit donc toujours Eelis -et Mo- o/
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